Ouran Host Club : La critique du tome 1
OURAN HOST CLUB
Date de sortie : 14/02/2024
Editeur : Éditions Panini
Auteur : Bisco Hatori
Dessin : Bisco Hatori
ISBN : 9791039123488
Format : 14 x 21 cm
Prix : 16,99 €
SYNOPSIS
Haruhi étudie dans un prestigieux lycée de riches. Elle est la meilleure élève de son lycée mais aussi la plus pauvre. Alors qu’elle cherche une salle pour étudier tranquillement, elle rentre par hasard dans la salle du "Host Club", un club composé de beaux garçons.
LA CRITIQUE
Sortie en 2002, Ouran Host Club a été un très gros succès et a donné lieu à une série animée. C’est donc un véritable plaisir de pouvoir redécouvrir la série littéraire qui bénéficie d’une magnifique édition de luxe en neuf volumes, chacun d’entre eux reprenant deux des tomes précédemment sortis.
L’œuvre de Bisco Hatori n’a absolument pas pris une ride. D’autant qu’elle était très avant-gardiste et que sa réflexion sur le genre et sur l’ouverture d’esprit vis-à-vis de la différence était tout à fait précurseur.
On découvre ainsi une jeune fille boursière dans une école extrêmement huppée où des enfants de très riches familles vont. Pour pouvoir trouver un endroit au calme afin d’étudier, celle-ci va se retrouver dans un club bien particulier, dans lequel des jeunes hommes passent leur temps libre à divertir les filles de leur lycée.
Suite à un quiproquo, le personnage principal va être obligé de l’intégrer en tant que nouveau membre et va, par la même occasion, découvrir un monde dont il ignore tout.
On va donc suivre les nombreuses péripéties qui lui arrivent, alors que les protagonistes paraissent, de prime abord, extrêmement caricaturaux. D’autant que le récit joue beaucoup sur cette apparence caricaturale et que l’opposition entre le monde très populaire du personnage principal et celui complètement différent des autres créé des décalages vraiment humoristiques.
L’œuvre est d’une grande richesse et de multiples notes sont insérées partout au fil des pages. Il faut signaler que ces dernières ont fait l’objet d’une nouvelle traduction qui permet de genrer au neutre le protagoniste principal, tout comme dans l’œuvre d’origine. Alors que l’ancienne traduction avait préféré utiliser le féminin. En effet, Haruhi se moque complètement de son apparence et de ce que l’on pense d’elle, entièrement focalisée sur ses études, et étant blasée par tout ce qui lui arrive.
Le dessin de Bisco Hatori est aussi vraiment agréable et particulièrement plaisant à découvrir. Les décors sont superbes et l’inventivité des membres du club d’hôtes pour toujours se renouveler permet d’obtenir des costumes et des situations extrêmement diversifiées.
On s’amuse donc beaucoup en (re)découvrant cette excellente œuvre. Et que l’on soit un ancien lecteur lisant cette nouvelle édition offrant une traduction plus proche de la vision de l’autrice, ou que l’on soit un novice dans la lecture de ce manga, on prend énormément de plaisir à se plonger avec délice au cœur de ce club pas comme les autres qui donne une furieuse envie de le fréquenter réellement.
Et si les deux premiers tomes ont un ton globalement léger, et permettent de mettre en place les personnages et l’école, l’œuvre est bien plus profonde qu’elle le paraît et va, par la suite développer, des personnages ayant des histoires compliquées qui seront particulièrement bien traitées.
On se trouve donc devant le meilleur de ce genre de littérature qui a eu un impact réel sur la production des mangas par la suite et qui est toujours aussi génial à lire.
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