Rose Bertin, la couturière fatale : La critique du tome 1
ROSE BERTIN, LA COUTURIÈRE FATALE
Date de sortie : 14/03/2024
Editeur : Kazoku
Auteur : Isomi Jingetsu
Dessin : Isomi Jingetsu
ISBN : 2749956560
Format : 13.5 x 1.7 x 18.3 cm
Prix : 7,95 €
SYNOPSIS
Découvrez le destin de la couturière de Marie-Antoinette
1766, Abbeville. Rose Bertin est de loin la meilleure couturière de la ville. Ses robes fluides et confortables font sensation.
On loue ses concepts novateurs et sa dextérité hors normes. Mais la jeune femme aspire à mieux. Elle rêve de gloire, de Paris et de devenir la plus grande couturière de France ! La concurrence sera rude pour imposer son style face à sa rivale Marie-Jeanne Bécu, la modiste la plus influente de la capitale.
LA CRITIQUE
Rose Bertin, la couturière fatale est un excellent manga s’inspirant de la réalité historique pour faire découvrir un personnage qui a eu un certain impact sur la mode au XVIIIe siècle en France.
L’histoire d’Isomi Jingetsu tourne autour du personnage historique de Rose Bertin qui est devenu la couturière de la reine Marie-Antoinette. Dans le premier tome, on découvre celle-ci alors qu’elle arrive à Paris pour devenir une star de son domaine, dans la capitale française.
Le récit est très détaillé et l’auteur a visiblement fait beaucoup de recherches afin de proposer des aventures passionnantes dans un milieu ultra compétitif.
De plus, à travers ce personnage de femme forte, ayant décidé de prendre sa destinée en main et de vivre pour gagner sa vie, on peut découvrir des métiers qui s’ouvrent aux femmes et qui permettent à ces dernières d’avoir une autonomie financière et de ne plus être dépendantes des hommes pour vivre.
Le dessin d’Isomi Jingetsu est très bon. Il est extrêmement détaillé et on prend beaucoup de plaisir à découvrir les monuments français qui ont survécu à la révolution et que l’on connaît aujourd’hui dans un environnement qui, lui, a bien changé depuis.
Les personnages sont extrêmement bien dessinés et bénéficient de beaucoup de détails, notamment au niveau des tenues qu’ils portent et qui sont le cœur même du métier du personnage principal.
Les pages se tournent à toute allure et les chapitres, tous plus passionnants les uns que les autres, se dévorent facilement. Entre chacun d’entre eux, une page de questions-réponses de l’auteur donne plein de détails vraiment sympathiques à découvrir. On est ainsi transporté dans l’envers du décor de la création du manga, tout en se cultivant grâce aux fruits des recherches qu’a faites Isomi Jingetsu sur la France du XVIIIe siècle.
Il est donc vraiment très agréable de se plonger dans ce manga porté par un personnage ayant du caractère et donnant l’occasion d’approcher Marie-Antoinette d’une manière différente.
Aussi, si vous aimez les œuvres historiques, les personnages sortant de l’ordinaire et les livres captivants, n’hésitez vraiment pas à vous pencher sur cette nouvelle licence qui est particulièrement attractive.
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.