The Walking Dead - The Ones Who Live : La critique des deux premiers épisodes
THE WALKING DEAD
THE ONES WHO LIVE
Date de diffusion : 28/03/2024
Diffusion : Paramount+
Épisode : 1.01 et 1.02
Réalisateur : Greg Nicotero
Scénariste : Scott M. Gimple
Interprètes : Andrew Lincoln, Danai Gurira, Lesley-Ann Brandt, Pollyanna McIntosh, Frankie Quinones
LA CRITIQUE (SANS SPOILER MAJEUR)
Initialement conçue comme un film, la série The Walking Dead - The Ones Who Live est l’occasion de faire réapparaître deux des stars de la série originelle, séparés depuis plusieurs années.
Dans le premier épisode, nous retrouvons directement le personnage de Rick Grimes, dans un état mental (et physique) vraiment bas. Il a la gueule des mauvais jours, et semble au bord d’abandonner.
Le générique se lance et nous comprenons immédiatement quel sera le ton de la série. Nous parlerons d’événements plus vastes que ceux qui ont touché les communautés alors rencontrées.
Il s’agit de sauver le monde (en commençant pas les USA bien entendu), rien que ça.
La vision s’élargit donc bien au-delà de l’univers de la BD, et pas seulement au niveau péripéties, mais aussi aux enjeux globaux. Pourtant, la musique le souligne, la situation est désespérée.
Après des images issues de la série originelle, rappelant les circonstances de la séparation des Roméo et Juliette de l’apocalypse moderne, on nous révèle la nouvelle vie de Rick alors qu’il écrit à Michonne.
C’est la fin... et le début.
Sans trop en révéler, il officie maintenant au sein de la CRM, cette organisation militaire extrêmement déterminée et efficace que nous avions déjà croisé dans les séries. Il fait office de simple soldat au pourtour d’une ville cachée et autonome, véritable havre de paix (il y a même l’air conditionné, ce qui semble ravir les américains moyens), mais doit salement gagner sa croûte, entouré de ses nouveaux "amis", Esteban et Thorne.
La situation n’est pas optimale pour notre héros qui semble le seul à vouloir partir, pour retrouver sa femme. La première scène qui y fait référence aurait été spectaculaire, si elle n’avait pas été vue 10 fois dans The Walking Dead.
L’on sent donc assez vite que la série a du mal à se renouveler (contrairement aux autres spin-offs, que l’on appréciera ou pas, mais qui ont au moins l’intérêt d’apporter autre chose) et que l’on tire un peu trop sur la corde pour prolonger la poule aux œufs d’or.
À la situation difficile, s’ajoute un peu trop de scènes de pathos et de larmes, soulignées par des musiques tendues trop convenues. Si l’on ajoute à cela l’histoire d’amour à distance, on est clairement allé trop loin.
Secrets sur secrets...
Mais alors que l’on pensait déjà pouvoir jeter le début de la série (et peut-être même la suite) aux oubliettes, quelques éléments peuvent annoncer une suite plus heureuse.
Rick dispose d’une nouvelle arme (je n’en dirais pas plus), et, plus important, la narration semble ne pas cacher qu’elle sera constituée de couches de secrets à découvrir, plus qu’une suite d’événements, pour une ambiance entre Prison Break et World War Z.
En effet, à la manière de l’organisation de la ville, très compartimentée, le spectateur pourrait être surpris, comme il le sera à la fin de l’épisode avec deux rebondissements coup sur coup.
Pour résumer, un mauvais début, trop lent et trop revu, mais une lueur d’espoir pour la suite, dont vous découvrirez la critique des 6 épisodes tous les lundis sur Unif’.
Après la surprise du permier épisode, on nous parle, dans le second, de ce qui a amené Michonne sur les pas de Rick.
Cette dernière veut progresser vers le Nord, mais la communauté qui l’accueil provisoirement, lui déconseille un tel périple, car la migration d’une gigantesque horde de Rôdeurs lui barrerait le passage. Déterminée à progresser, elle quitte son abri sûr pour poursuivre sa quête.
L’ensemble de l’épisode repose sur le choix entre rester (ou retourner) vers les siens, en sécurité, ou partir pour obtenir mieux. Bien entendu, on pourrait dire que bien des épisodes abordent ce thème, mais, là, cela a une résonnance particulière par rapport aux événements passés et à venir.
Le talent de leader de Michonne (et sa détermination sans faille, comme un forçat de la nouvelle vie au sein de l’apocalypse), se montre encore. Elle guide, mais elle est aussi guidée, épaulée quand elle doute face aux terribles découvertes et pertes qui s’enchaînent.
Pour cela, elle est épaulée par un petit groupe de suiveurs, dont un petit bonhomme, que toute communauté aimerait avoir de son côté, un fantastique mécanicien "miracle worker", un génie, qui n’a rien à envier aux hobbits inventeurs qui parcourent les aventures des jeux de rôles et les récits med-fan.
Pour la remercier, il confectionne à Michonne une armure bien badass qui va parfaitement avec le personnage et son katana. Lui-même est équipé de... non, c’est une surprise. Mais sa panoplie est multiple et comporte des bâtons hurleurs, ainsi que des bombes chimiques fort utiles contre les hordes de Rôdeurs.
Le petit groupe devra faire face à une adversité soudaine. L’action, assez présente ici, est entrecoupée de nombreuses scènes de confidences et s’il y a encore du pathos, comme au tout début de la saison, cela est mieux utilisé.
À la fin de l’épisode, on retrouve une vieille connaissance, qui a les mains pleines de sang, et qui compte bien utiliser ce qu’elle sait pour avancer ses pions.
La série se dirige bien vers une sorte de Prison Break, et nous ne sommes pas à l’abri de quelques bonnes surprises par la suite, comme cet épisode, bien meilleur que le précédent.
Surtout que Michonne compte bien se venger, son nouvel allié à ses côtés : Danger.
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