H.P. Lovecraft - Kadath, l’Inconnue : La critique
KADATH, L’INCONNUE
Date de sortie : 09/11/2023
Éditeur : Black River
Auteur : Florentino Florez
Dessin : G. Sanna, J. Salomon
ISBN : 9782384260485
Format : 165 x 257 mm
Nombre de Pages : 224
Prix : 19,90 euros
DESCRIPTION
"Randolph Carter, voyageur au pays des rêves, tente de ne pas se réveiller avant d’avoir atteint son objectif, l’inaccessible Kadath : la demeure des dieux, un lieu de fantastique et d’imagination débordante.
Carter parcourt un monde rempli de menaces et de monstres abominables, mais aussi de palais, de cités exubérantes et de paysages qui rappellent à l’homme son rôle insignifiant sur le gigantesque échiquier cosmique.
Quelles sont les raisons de continuer quand tout autour de soi est terrifiant et mortel ?
Kadath peut apporter des réponses à cette question !
Une adaptation sans précédent de La Quête onirique de Kadath l’inconnue de H.P. Lovecraft."
LA CRITIQUE
Personnellement, les aventures de H.P. Lovecraft qui se passe dans les Contrées du Rêve ne m’ont jamais convaincues et La Quête onirique de Kadath l’inconnue n’est pas une exception. Trop de choses, possibles, sans queues ni tête, sans rapport direct avec le réel, presque inoffensif. Tout ceci est à l’opposé de ce qui arrive aux investigateurs solitaires des œuvres se déroulant "dans le monde réel".
Pourtant, ici, son adaptation en comics est plutôt convaincante.
Ses dessins tout d’abord, foisonne de créatures étranges dans l’ombre, qui tentent de chopper notre héros à son passage. Les situations, cauchemardesques, nous en apprennent plus sur le destin de Pickman, le peintre des rêves et nous emmènent assez loin dans les dessins des Grands-Anciens.
On retrouve la thématique de l’attrait de l’inconnu, symbolisé par cette mythique citée dont on ne sait pas vraiment si elle existe.
La recherche de la vérité est-elle une utopie ? Est-elle dangereuse ? Est-il plus prudent de demeurer dans l’ombre ?
Recherche intérieure comme universelle, la quête de Carter, avec tous ses monstres grouillants ou gigantesques, rappelle en partie le monde d’Edgar Rice Burroughs (Tarzan) et de Robert E. Howard (Conan le Barbare).
On retrouvera aussi le chat conseillé (par opposition au corbeau spectateur d’Edgar Allan Poe) que l’on retrouve dans d’autres œuvres (récemment les horribles chats de The Marvels par exemple), mais dans tous les cas, on ne croira pas une seule seconde à la moindre péripétie, comme happée par le rêve.
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