Darq : La critique de l’Ultimate Edition sur Playstation 5

 Studio : Unfold Games
 Genre : Aventure
 Nombre de joueurs : 1
 Textes en français
 Date de sortie : 10/11/2022
 Plateformes : PC / PS4 / PS5 / Switch / Xbox One / Xbox Series
 Version testée : PS5

"Darq raconte l’histoire de Lloyd, un garçon qui se rend compte qu’il est en train de rêver. Au grand malheur de Lloyd, le rêve se transforme rapidement en cauchemar et toutes les tentatives pour se réveiller sont vaines.

Tout en explorant les recoins les plus sombres de son subconscient, Lloyd apprend comment survivre en détournant les lois de la physique et en manipulant la structure du rêve.

Au-delà de puzzles qui défient la gravité, Lloyd devra utiliser le camouflage lorsqu’il sera en présence d’ennemis. Il n’a aucune chance de gagner dans une confrontation directe, puisque les créatures qu’il rencontrera sont bien plus puissantes et rapides que lui. À la place, il est obligé de planifier avec attention ce qu’il doit faire pour ne pas être détecté."

À travers des mondes différents (métro, rue lugubre, théâtre hanté, tour, crypte...) vous devez guider Lloyd dans un méandre de lieux, qui s’imbriquent comme un Rubik’s Cube géant, que vous pouvez bouger à volonté (en actionnant des boutons et leviers, mais surtout en ayant la possibilité de marcher sur les murs et le plafond !)

Tout au long du chemin, on récolte des objets et on résout des puzzles.

Très inventif, ce système demande observations, réflexion et essais multiples.

Le jeu a déjà eu un début de vie sur PC, Switch, Xbox One et PS4, mais le voici aujourd’hui disponible sur les consoles next-gen, en physique, dans une édition Ultimate, avec les 2 DLC The Crypt et The Tower, 1 mini artbook, 9 autocollants, la bande son numérique et le roman graphique numérique.

C’est dans une ambiance gothique Dark (on pense immédiatement à L’étrange Noël de Mr Jack), que ce jeu bien étrange se déroule.

Si les mécaniques des puzzles et de l’infiltration restent, dans le fond, classiques, le fait de pouvoir basculer l’écran jusqu’à 360° et cette athmosphère si présente en fait un jeu original et poético-lugubre.

Tout tient donc dans ses graphismes uniques, sa bande-son évocatrice et toutes ces animations qui donnent vie aux différents tableaux avec des jumps scare omniprésents.

Sombre et poussiéreux, ou lumineux quand il le faut, ce jeu est une expérience ludique intense (4 heures environ) et marquante.

Darq est une vraie réussite !

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