Voyage à La convention FedCon VI à Bonn

Date : 10 / 04 / 1998 à 00h00

FEDERATION CON VI - BONN


FEDERATION CON VI - BONN (ALLEMAGNE)

En
avril 1998, Star Trek Unification a organisé pour la première fois un
voyage de groupe en Allemagne, à Bonn plus précisément, où se tenait une gigantesque
convention Star Trek ! Une bonne vingtaine de membres du club on ainsi participé
à une expérience qu’ils ne sont pas près d’oublier... Alexis Mühlhoff, qui faisait
partie de ces heureux veinards, raconte...

Tout d’abord le lieu
 : le MARITIM Hôtel de BONN est un immense building dont une aile entière était
réservée à la convention. Nous ne nous attarderons pas sur la place de marché
Ferengi, appellation donnée aux deux salles mises à la disposition des
vendeurs et revendeurs de goodies et autres accessoires recherchés par les
amateurs et collectionneurs de tous bords. Bref, un gouffre financier pour
toutes les bourses qui ont osé franchir le périmètre de sécurité autour de
ces deux salles.


A côté de cela, il y avait les deux principales " Hot Places ", baptisées
par les gentils organisateurs " Holodeck " et " Main Bridge " (ouh ! que c’est
original !).
Le " Holodeck " n’était autre qu’une salle de conférence -déjà de bonne dimensions-
où ont été projetés pendant tout le week-end, en parallèle des animations
du " Main Bridge ", des épisodes des quatre séries de STAR TREK : en particulier,
des épisodes issus de la quatrième saison de Voyager,
de la sixième saison de DS9, sans oublier la série
originale avec les prestigieux " Mirror, Mirror " et " Trouble with Tribbles
", ainsi que l’épisode " Angriffsziel Erde " de The
Next Generation, dont je n’ai toujours pas compris le titre (d’ailleurs,
ceux qui le savent peuvent toujours écrire au PADD qui fera passer).


Enfin, le " Holodeck " était le lieu de discussions et d’échanges, dont Max
GRODENCHIK (interprète de ROM, le frère
de QUARK dans DS9) a été l’une des figures
les plus attendues, au cours d’un débat captivant ne durant pas moins d’une
heure et demie... Il était accompagné, pour ce débat, de sa femme Lolita
FATJO, coordinatrice de production des séries STAR TREK, Voyager et DS9.
Bien que moins connu du grand public, Max a été celui qui nous a le plus marqué
par sa gentillesse et le contact ouvert et sympathique qu’il entretient avec
les fans que nous sommes.
Malheureusement, en ce qui me concerne, au moment de rentrer dans le " Holodeck
" pour ce fameux débat, les portes de la salle, déjà archi-pleine, se sont
refermées juste devant moi. Et impossible de faire entendre raison aux vigiles
 : pour les Teutons, quand c’est non, c’est NEIN ! Je ne suis
donc pas le mieux placé pour parler de lui.
Mais nous aurons l’occasion de revenir sur Max.


Quant-à la majeure partie des réjouissances, elles ont eu lieu dans la salle
de spectacles du " Main Bridge ". En forme de part de camembert, sur deux
niveaux, elle pouvait accueillir environ 3000 des fans présents. Ça en fait
du monde qui applaudit, sans compter tout le boucan que ces délurés de Français
-au deuxième balcon, debout sur leurs chaises- ont pu occasionner. Il y avait
de quoi, d’ailleurs ! La fourchette d’acteurs qui eurent le courage de venir
jusqu’à BONN affronter les rafales de questions d’une horde de Trekkers, était
prestigieuse.


Jugez-en plutôt : Kate MULGREW (Captain
JANEWAY-Voyager), Nichelle NICHOLS (UHURA-The
Original Series), Robert BELTRAN (CHAKOTAY-Voyager),
Tim RUSS (TUVOK-Voyager), et
Max GRODENCHIK (ROM-DS9)...
Tous ces acteurs nous ont offert un spectacle extraordinaire. Pas moins de
9 heures de prestation au total !!!
Il est bien entendu impossible de vous en résumer l’intégralité, ni la magie
qui s’opère entre l’acteur sur la scène et les 3000 fans qui se taisent -autant
que possible- pour l’écouter.



La convention couvrait une période de 3 jours, le Vendredi servant principalement
à l’ouverture des hostilités. En ce qui nous concernait, les réjouissances
ont commencé dès le samedi matin 9 heures, avec le show de Robert
BELTRAN . Quel bel homme ! (désolé pour le plagiat !). Toujours égal à
lui-même, son sex-appeal et un sourire ravageur ont eu raison du self-control
de nos consoeurs (il n’y avait pas beaucoup de Vulcaines à bord, cela s’explique).
Bon, sans exagérer, ce type a une présence : comme on dit, il en impose...


Après nous avoir parlé avec passion de son métier d’acteur, les fans commencèrent
à lui poser une avalanche de questions. Rapidement, il nous a fait comprendre
qu’il préférait qu’on s’adresse à lui sous le nom de " Mr. BELTRAN " ou bien
" Robert ", plutôt que " Mr. CHAKOTAY ", non pas que le personnage du N°1
de Voyager ne lui convienne pas, au contraire, mais parce que l’on doit bien
faire la distinction entre le rôle à jouer et l’acteur. Pour éviter la schizophrénie,
vraisemblablement...
Quant à la personne qui lui demanda d’interpréter un extrait de Shakespeare,
BELTRAN répliqua que la concentration nécessaire afin de se glisser dans la
peau d’un avatar de l’écrivain Anglais était telle qu’il ne pourrait -en un
tournemain- réciter une tirade en vers. Dixit BELTRAN : " On ne déclame du
" To be or not to be " juste comme cela, en claquant des doigts, de même qu’on
n’aborde pas une femme en lui disant " Eh ! tu viens chérie, on va faire Crac-Crac
"... Essai marqué et transformé ; 1-0 pour CHAKOTAY.
Puis c’est encore avec humour qu’il évita habilement de répondre à toutes
les questions impliquant une quelconque évolution de la relation CHAKOTAY-JANEWAY.
Peut-être que Kate MULGREW nous en
dirait davantage à ce sujet, et cela tombait bien, c’était elle qui venait
ensuite.


Et bien à vrai dire, on n’en su guère plus, estimant que les fans auraient
à le découvrir par eux-même. Mais une chose était sûre : Kate MULGREW nous
a offert une des prestations les plus émouvantes. Elle a su passer du registre
comique (imitation réussie de William SHATNER)
à celui de l’émotion, et c’est à cela que l’on reconnaît les qualités d’un
grand acteur.
En entendant un enfant pleurer (sans doute à la vue d’un Klingon), elle demanda
aux parents d’approcher avec l’enfant, et s’asseyant au bord de la scène,
Kate prit le baby Trekker dans les bras et lui chanta une berceuse (" Over
The Rainbow "). Un moment d’anthologie : il n’y avait pas un bruit dans la
salle...
Autre fait marquant : Kate MULGREW nous raconta une anecdote de tournage particulièrement
croustillante. Au cours d’une scène où JANEWAY est filmée en gros plan, une
boulette de papier mâché vient -à plusieurs reprises- s’écraser sur son front.
Qui l’eût cru de la part d’une personne aussi stoïque : c’était Tim RUSS -le
Vulcain TUVOK- le fautif. Kate MULGREW eut beau le mettre en garde : " Fais
ça encore une fois et je te descends ! ", il recommença à la prise suivante.
Il n’en fallait pas davantage pour qu’en bonne Irlandaise d ’origine, elle
dû mettre sa vengeance à exécution : alors que Tim était dans les vestiaires,
elle demanda à un assistant de chaparder ses vêtements, le laissant quasiment
nu pour rentrer chez lui. Le lendemain, Tim RUSS arriva sur le plateau et
salua Kate MULGREW comme si rien ne s’était passé ; mais en retournant dans
son van, quelle ne fut pas la surprise de JANEWAY en découvrant son intérieur
tapissé de photos exhibant le postérieur de son officier de la sécurité...


Bien évidemment, le Dimanche de la convention,
Tim RUSS nous fit partager sa version des faits. Sous un air flegmatique,
Tim est certainement un des plus terribles de l’équipe de VOYAGER... Et il
eût maintes fois l’occasion de nous le prouver au cours d’un show hilarant.
Difficile de croire que ce type interprète le rôle d’un Vulcain... " It’s
a long way to Kolinahr... "


Enfin, si Kate, Robert, Tim et Max sont des acteurs des séries actuelles,
à deux reprises un souffle de nostalgie gagna le " Main Bridge " lorsque Nichelle
NICHOLS vint nous saluer. Là aussi une certaine forme d’émotion nous
étreignît lorsqu’elle chanta " a capella " l’hymne d’Alexander COURAGE : STAR
TREK.
Voilà plus de trente ans que la série a trouvé le jour, et Nichelle court
encore sur tous les fronts, plus active que ne l’a jamais été UHURA. Pour
moi, elle est l’incarnation de ce que peut être un ambassadeur de la Fédération.
En tout cas, merci à Martin LUTHER KING : c’est un peu grâce à lui que Nichelle
est restée dans la série, pour notre plaisir à tous (c’est une vieille histoire
 ; on vous la racontera un jour).



La fin de l’article approche, et il y en a encore tellement de choses à raconter
qu’il me faudra laisser mes confrères prendre le relais. Cependant, je ne
pouvais conclure sur ce week-end sans aborder trois moments " phare " de la
Convention.


Tout d’abord, je tenais à revenir sur Max, car
en réalité il nous a offert une nouvelle opportunité de le rencontrer. En
effet, c’est en voyant notre vice-président et quelques membres du club UNIFICATION
en discussion avec un inconnu sympathique (sur le moment j’aurais juré qu’il
y avait un lien de ressemblance avec l’extraterrestre de ROSWELL...) que je
fis la connaissance de Max. Il n’avait pas hésité à descendre directement
dans le hall de la Convention pour venir nous saluer. Du coup, nous lui avons
donné quelque exemplaire du PADD afin de lui
permettre de pratiquer la langue Française, qu’il parle excellemment bien.
C’était un véritable honneur pour nous. Mais il fut de courte durée, car dès
que les autres fans (3000 personnes environ) ont su que Max était là, ce fut
une véritable cohue...


Plus tard, dans la nuit du Samedi, alors que les réjouissances semblaient
prendre une pause méritée, nous nous sommes dirigés, tricorder en main (afin
d’enquêter sur ce phénomène curieux), vers un attroupement sonore de Trekkers
agités. C’était tout simplement la soirée disco. Ah bon ? Il y avait une soirée
disco ? Et après tout pourquoi pas ?! Le bar servait de la bière Romulienne,
il y avait de la bonne ’zik, et puis il nous fallait défendre les couleurs
de notre club Français, alors on s’est pas dégonflé. La soirée restera mémorable,
surtout pour les rencontres plus qu’étranges que l’on a pu y faire...


Enfin, le dernier point concerne le retour en train -puisque même les meilleurs
moments ont une fin- où une bande de Trekkers Français, tous en tenue STAR
TREK et déchaînés, ont fait un raffut pas possible dans tout le wagon, au
point que le contrôleur dût intervenir à plusieurs reprise... Et je vous parle
pas de l’arrivée à Paris, des dernières photos souvenir, en groupe et pour
la postérité, et des chants d’adieu (" Ce n’est qu’un Au-revoir " en Klingon
 !)... Il n’était pas si facile que cela de nous quitter après un tel week-end,
vous l’aurez compris...


Voilà... En ce qui me concerne, je tiens à vous rassurer : depuis que mon
psy prend soin de moi, je vais beaucoup mieux. Il m’a filé d’ailleurs une
excellente recette que je vais vous confier.
Si vos symptômes sont les suivants, vous aussi contactez votre psy familial
ou bien faites une cure de " Chiffres et des Lettres " pendant une semaine
environ, à température 27°C, ça facilite l’assimiliation. Symptômes typiques
de " l’After-CON blues " :

  • La sensation étrange de porter des vêtements civils qui ne sont pas conformes aux standards de la Fédération.
  • La sensation encore plus étrange que si vous ne rendez pas votre article à temps, vous finirez à RURA PENTHE...
  • Des images rémanentes au fond de la pupille, comme une salle de spectacle avec un acteur sur la scène, ou bien l’image d’une Klingonne opulente en chaînes et cuir, mais réveillez-vous : c’est votre directrice commerciale qui cherche le dossier 71722...
  • Vous avez fait " Qaplah ! " à votre meilleur ami quand vous l’avez vu, et maintenant il vous maudit pour la bosse qu’il a au milieu du front.
  • De même, vous avez fait le salut Vulcain à votre supérieur hiérarchique qui a cru que c’était un geste obscène. Résultat : 1 avertissement.
  • Les collègues de bureau se demandent pourquoi vous vous grattez le sein gauche, alors que machinalement vous cherchez votre comm’badge.
  • Votre femme ne comprend pas non plus pourquoi vous ne portez pas le beau pyjama en cachemire qu’elle vous a offert pour votre anniversaire, mais le sous-pull couleur grenat de " First Contact ".

Sur
ce, j’éteins la lumière. A bientôt...

Alexis
Mühlhoff




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