Blu-Ray 24h Chrono Saison 8 : Le test
Le Film
Ce qu’ils en disent :
Repartez pour un shoot d’adrénaline avec Jack Bauer qui, pour sa dernière journée, affronte les conspirations les plus sombres de toute l’histoire de "24 heures chrono" ! Alors que le jour se lève, une course contre la montre s’engage pour éviter l’assassinat d’un président du Moyen Orient en mission de paix aux Nations Unies. Au même moment, une menace terroriste plane sur New York, et cristallise les tensions au sein de la nouvelle Cellule Anti Terrorisme. Jack, jeune retraité, n’a d’autre choix que de repartir pour une ultime mission...
Ce qu’on en pense :
Saison finale de 24 Heures Chrono en attendant un film qui est parti pour être une Arlésienne, cette huitième saison est à l’image de la série : un condensé profond de réflexions politiques (avec un dilemme moral sur lequel repose la paix mondiale) et de rebondissements improbables : comment imaginer que quelqu’un comme Dana Walsh, le personnage de Katee Sackhoff, ait pu intégrer la Cellule Anti Terroriste même en tenant compte de tous les éléments conspirationnistes ?
Les personnes recrutées sont tellement fouillées dans leur passé qu’il est quasi impossible de passer au travers des mailles avec un tel background. Les experts en sécurité nationale aux Etats-Unis sont les premiers à avoir ri de cette situation. Pareillement, il paraît qu’un running gag au sein de l’équipe était de deviner si le corps qu’elle cache dans les locaux commencerait à sentir et gêner ses occupants avant le dernier épisode. Et on imagine difficilement un responsable de libération conditionnelle aussi hargneux alors que la CAT est en train de faire face à une telle menace. On lui aurait gentiment demandé de rappeler quelques jours plus tard.
Mais d’un autre côté on voit un Jack Bauer encore plus humain, avant de le voir sombrer dans une folie (auto)destructrice alors qu’à une certaine époque il aurait totalement désapprouvé un tel comportement de vengeance : on pense notamment au moment où il doit tirer sur son ami Curtis dans une saison passée car il veut tuer un ancien criminel de guerre responsable de la mort de sa famille, alors que sa survie est nécessaire pour la paix. Jack Bauer passe de l’autre côté et rien ne paraît l’arrêter, à l’instar d’un Jason Bourne.
On aurait revoir plus de personnes de l’ère Palmer en dernier hommage, mais la présence de Gregory Itzin, en Charles Logan, est un véritable plaisir. Seul l’éternel Aaron Pierce manque à l’appel avec Mike Novic. On retrouve avec tous les nouveaux personnages une fraîcheur qui faisait défaut à la saison 6. Renée Walker et la saison 7, c’est la mise en place d’une nouvelle mythologie dans 24 Heures Chrono qui aurait aisément pu avoir une neuvième saison sans que cela nous gêne. Une saison pour tous, et même pour qui avaient lâché la série : ses qualités nous font oublier Dana Walsh et la lourdeur de son personnage.
Le Blu-Ray
BLU-RAY
Caractéristiques Techniques Blu-ray 
Vidéo : 1.78 - 16/9 natif Langues : Anglais DTS-HD 5.1, Français DTS-HD 5.1 Sous-titres : Anglais, Français Durée : 1200 minutes
Des menus faciles à utiliser, une pleine utilisation de la HD, un son excellent qui tire profit de toutes les potentialités techniques de la technologie Blu-ray. 24 épisodes parfaitement introduits, que demander de mieux pour la dernière saison d’une série culte qui a marqué l’histoire de la télévision américaine après les évènements du 11 septembre 2001 et de l’ère Bush ?
Compléments Blu-ray et DVD 7 épisodes en version longue 21 scènes vues des coulisses 7 scènes coupées 2 documentaires : New York virtuel et L’arrestation de Chloé
On s’attendait, vu l’édition Blu-ray, à avoir pléthore de bonus sur le modèle, qui n’est malheureusement pas atteint, de la saison 2 de True Blood qui reste à mes yeux la meilleure édition Blu-ray d’une série toutes catégories confondues. Les scènes coupées et vues des coulisses restent malgré tout très intéressantes, nous permettant de mieux comprendre la genèse de cette saison, son environnement, tout le travail réalisé par la Fox dans ces ultimes épisodes.
On est très surpris de voir que quasiment aucune scène n’a été tournée dans New York même et que bâtiments voire foule ont ensuite été incrustés par ordinateur. Une édition qui est riche mais qui nous déçoit cependant : on espérait beaucoup plus.
On en a parlé
24 heures chrono : Jack Bauer se met au bleu
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