Zorro : Critique de la série Paramount +

Date : 06 / 09 / 2024 à 14h00
Sources :

Unification


ZORRO

- Date de diffusion : 06/09/2024
- Plateforme de diffusion : Paramount +
- Épisodes : 1.01 à 1.08
- Réalisateurs : Émilie Noblet, Jean-Baptiste Saurel
- Scénariste : Benjamin Charbit, Noé Debré, Emmanuel Poulain-Arnaud
- Interprètes : Jean Dujardin, Audrey Dana, Salvatore Ficarra, Baltasar Espinach, André Dussollier, Eric Elmosnino, Grégory Gadebois, François Damiens

LA CRITIQUE

L’un des plus mémorable Zorro est incarné dans une série américaine de Disney bien connue par certains. Toutefois, le célèbre "renard" n’en était pas à son coup d’essai, car, depuis sa création au début du XXe siècle, le justicier a fait l’objet de très nombreuses adaptations, aussi bien en séries qu’en films, bien que la plupart d’entre elles, en dehors du film éponyme à succès en 1998, et de sa suite, soient peu connus en France. Ainsi, l’annonce de cette nouvelle version, française de surcroît, est-elle aussi bien attendue que crainte.

La série réalisée par Émilie Noblet et Jean-Baptiste Saurel, en 8 épisodes de 35 minutes, offre une vision différentes du Zorro que l’on connaît, à mi-chemin entre la célèbre série des années 50 et du film de la fin des années 90 qui a utilisé le même personnage.

En effet, le scénario de Benjamin Charbit, Noé Debré et Emmanuel Poulain-Arnaud montre un Zorro quarantenaire qui n’a plus sorti son arme depuis une vingtaine d’années. Suite à un certain nombre de rebondissements, ce dernier va se décider à remettre le costume de ce justicier ne faisant jamais couler le sang. Ce qui va lui poser des problèmes, notamment dans sa vie conjugale, tant le charisme de ce personnage est très éloigné de la personnalité de celui qu’il est dans la vie courante.

C’est Jean Dujardin qui se coule avec aisance dans la peau de l’homme masqué. Le comédien s’amuse visiblement beaucoup à incarner des personnalités extrêmement différentes, l’une très posée et l’autre complètement exubérante. Audrey Dana est excellente dans le rôle de son épouse qui se trouve de plus en plus attirée par son alter ego masqué. Salvatore Ficarra est formidable en Bernardo, l’homme de confiance muet qui soutient Zorro complètement. Grégory Gadebois est superbe en Sergent Garcia ayant pour objectif de mettre en prison celui qui lui a gâché une partie de son existence. Eric Elmosnino est impeccable en noble espagnol visant le profit avant tout. Baltasar Espinach est intéressant en jeune autochtone se rapprochant de la famille de la Vega. Et André Dussollier est impeccable en père du personnage principal.

Les décors sont très beaux et les costumes tout à fait adaptés. On a vraiment l’impression de se plonger à la fin du XIXe siècle dans une région encore sous gouvernance espagnole où un justicier masqué aide les pauvres et ceux qui sont exploités.

La très belle photographie apporte un vrai charme à la série dont on apprécie les nombreuses cavalcades et les combats très bien chorégraphiés des divers protagonistes.

De plus, un très gros travail a été aussi fait sur les magnifiques décors et sur les costumes très diversifiés, donnant vraiment l’impression d’être transporté dans le passé, il y a deux siècles.

On retrouve donc de l’action et de l’humour. Néanmoins, l’histoire se concentre avant tout sur une histoire d’amour compliqué que le temps à éroder et que les événements ravivent d’une surprenante manière.

L’œuvre se concentre d’ailleurs plus sur Don Diego que sur son alter ego Zorro, montrant sa relation conflictuelle avec son père, celle compliquée avec sa femme et la manière dont il gère son travail, alors que peu de personnes l’écoutent.

De plus, la fin permet d’offrir un point de vue historique sur l’évolution de la région, qui après avoir été sous gestion espagnole est devenu mexicaine avant d’être annexée par les USA.

Toutefois, si la série est agréable à regarder, elle souffre quelques fois de manque de rythme. Et les propositions qu’elle fait peuvent ne pas toujours remporter l’adhésion du public, notamment sa vision du divertissement qui est aussi un clin d’œil sur l’avenir de Los Angeles.

De plus, si Zorro est très présent dans les premiers épisodes, il s’esquive plus par la suite, laissant la place à l’homme qui porte le masque et qui est de plus en plus présent, même quand il porte son costume. Un choix renouvelant la légende, tous en s’en éloignant peut-être trop pour un public souhaitant du pur divertissement.

Zorro est une bonne série qui fait passer un moment de divertissement plaisant et amuse régulièrement. Son histoire très centrée sur le personnage caché derrière le masque, une réalisation agréable et des acteurs convaincants, offrent des épisodes qui s’enchaînent facilement. Et qui sait, une suite serait peut-être envisageable, le personnage n’ayant pas fini de se battre contre l’injustice.

Amusant et virevoltant.

SYNOPSIS

En 1821, Don Diego de la Vega devient maire de sa bien-aimée ville de Los Angeles qu’il compte bien faire prospérer. Cependant, la municipalité est confrontée à des problèmes financiers du fait de l’avidité d’un homme d’affaires local, Don Emmanuel, face auquel les pouvoirs du maire s’avèrent insuffisants pour combattre l’injustice. Diego n’a pas fait appel à son double Zorro depuis 20 ans. Mais au nom de l’intérêt général, il n’a plus d’autre choix que de ressortir son masque et son épée. Très vite, Diego va rencontrer des difficultés à concilier sa double identité de Zorro et de maire, ce qui met à rude épreuve son mariage avec Gabriella, qui ignore son secret. Diego pourra-t-il sauver son mariage et sa santé mentale au milieu du chaos ?

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