House of the Dragon : Critique 2.02 Rhaenyra la Cruelle
HOUSE OF THE DRAGON
Date de diffusion : 24/06/2024
Plateforme de diffusion : Max
Épisodes : 2.02 Rhaenyra la Cruelle
Créateurs : Ryan Condal ; George R.R. Martin
Showrunner : Ryan Condal
Réalisateurs : Clare Kilner
Interprètes : Paddy Considine ; Matt Smith ; Emma D’Arcy ; Rhys Ifans ;Steve Toussaint ; Eve Best ; Sonoya Mizuno ; Fabien Frankel ; Milly Alcock ; Emily Carey ; Graham McTavish ; Matthew Needham ; Jefferson Hall ; Olivia Cooke
Musique : Ramin Djawadi
LA CRITIQUE
Alors qu’on s’attendait peut-être un déferlement de sang et de flammes, le deuxième épisode de la deuxième saison de House of the Dragon, Rhaenyra la cruelle, va imposer un calme similaire à un temps de deuil. La capitale va pleurer son prince héritier. Peyredragon cherche les coupables. Et au milieu, dans les deux cas, l’oeuvre adaptée de Feu et Sang n’hésite pas à rabattre les cartes.
De l’art et de la (bonne manière) de prendre son public à rebours, les créateurs de la série ont donc décidé de faire patienter les spectateurs. Mais ils ne le font pas sans rebondissements. Autour de la reine déchue, le chaos semble s’installer, autour du roi meurtri, les soutiens se renforcent. Mais l’écriture intelligente nous fait retourner notre empathie naturelle. Qui aurait cru qu’on pouvait partager la tristesse de Aegon II ?
Une nouvelle fois le mérite on revient au talent d’écriture de Georges RR Martin et de Ryan Condal. Alors qu’à la fin de la première saison, il était plutôt évident que le camp de la descendante de Viserys était présenté comme vertueux et celui de l’usurpateur comme l’antre du vice, en un épisode, ils ont réussi à rééquilibrer ce manichéisme.
Parce que personne ne peut décemment soutenir Daemon, sa nièce-femme en tête, et tout le monde se réjouit de la chute d’Otto Hightower, même si son remplaçant demeure peut-être l’une des plus belles (insérer un terme injurieux ici) de cette série.
Il y a une insistance prononcée avec quelques scènes de respiration autour de personnages, apparemment secondaires, qui auront sans doute leurs rôles à jouer dans les prochains chapitres, autour de Corlys Velaryon et certains de ses sujets.
Une nouvelle fois l’aspect cinématographique de certains plans et cette photographie excellemment maîtrisée apporte un esthétisme quasiment unique, d’une beauté certaine. Le plan durant la cortège funèbre sur le regard fuyant de d’Helaena suspendant le temps relève du sublime. La scène du combat entre les jumeaux reste dans les standards habituels de la fantaisie.
Pas la note parfaite mais encore un épisode de très bonne facture qui laisse présager du spectaculaire très rapidement. HotD reste une expérience toujours aussi plaisante, qui règne sur cette année 2024.
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