Il était une fois les séries : La saison 2 de 24 Heures chrono

Date : 02 / 06 / 2024 à 08h00
Sources :

Unification


24 HEURES CHRONO - SAISON 2

- Type : action, espionnage
- Titre Original : 24
- Diffusion USA : La Fox, 29 octobre 2002
- 1ère Diffusion France : Canal+, 20 septembre 2003
- Épisodes : 24 x 42 minutes
- Créée par : Joel Surnow, Robert Cochran
- Production : Joel Surnow, Robert Cochran, Remi Aubuchon, Howard Gordon, Stephen Hopkins, Brian Grazer, Tony Krantz
- Musique : Sean Callery
- Interprètes : Kiefer Sutherland, Carlos Bernard, Dennis Haysbert, Elisha Cuthbert, Sarah Wynter, Penny Johnson Jerald, Sarah Clarke, Xander Berkeley, Jude Ciccolella, Glenn Morshower, Reiko Aylesworth, Michelle Forbes, John Terry, Phillip Rhys, Laura Harris, Harris Yulin, Lourdes Benedicto, Daniel Dae Kim, Steven Culp, Billy Burke, Skye McCole Bartusiak, Gregg Henry, Tobin Bell

Nouvelle chronique en lien avec la série d’espionnage 24 Heures chrono. La saison 1 s’étant terminée comme elle l’a fait, Jack Bauer (Kiefer Sutherland) reprend du service dans une saison 2 qui se veut plus grosse et plus catastrophique que la première. Fini les pales tentatives d’assassinat sur un sénateur afro-américain présidentiable. On passe tout de suite à du très lourd : la menace nucléaire sur le sol américain !

Posons le décor : Le Jour 2 débute à 8h00 du matin et se déroule chronologiquement 18 mois après les évènements du Jour 1. On retrouve un certain David Palmer (Dennis Haysbert) au poste suprême de Président des États-Unis, divorcé qui plus est, étant donné les révélations faites lors du jour des Primaires de Californie. De son côté, Jack ne se remet pas des terribles événements de la saison 1 et ne travaille plus à la C.A.T. Enfin, il n’a pas vu Kim (Elisha Cuthbert), devenue fille au pair dans une famille de L.A. (à la tête de laquelle règne un homme hyper-violent), depuis bien longtemps. Les circonstances voudront que Jack reprendra finalement du service à la Cellule et devra travailler avec quelques nouveaux collègues qu’il devra apprendre tantôt à connaître, tantôt à faire confiance (et c’est vraiment pas facile). Et voilà-t-il pas que des extrémistes musulmans - originaires d’un pays du Moyen-Orient qui ne sera jamais cité - ont cette idée folle de faire rentrer aux États-Unis une bombe nucléaire avec la ferme intention de la faire exploser...

La saison 2 de 24, c’est à peu de choses près, la même recette que la saison 1, avec une dose de gigantisme en plus. Et cela fait mouche du côté américain. Les téléspectateurs de chez l’Oncle Sam sont encore plus présents devant leur écran, donnant ainsi à la série - et à son escalade - encore plus de crédits. Les scénaristes de la saison utilisent d’ailleurs à très bon escient la peur que le nucléaire peut susciter chez n’importe quel individu. La bande originale sera d’ailleurs mise à bon escient pour amplifier le tout.

Côté ingrédients qui ne changent pas, on retrouve évidemment un Bauer au top de sa forme - et n’ayant rien perdu de ses vieilles et sanglantes habitudes, des ennemis qui viennent tant de l’extérieur que de l’intérieur, une méfiance envers son prochain - exacerbée cette fois par le prisme de la religion, une intrigue qui réussit à nouveau à se renouveler sans cesse et de l’action à toutes les heures. L’intrigue du Jour 2 - comme pour le Jour 1 - est encore une fois divisée en trois actes. Et à nouveau, le fil rouge de la série est entremêlé d’intrigues secondaires, en lien là encore avec l’intrigue principale, mais pas que. Et à nouveau, le héros de la série est amené à jouer sur les deux tableaux, mais toujours pour atteindre son objectif ultime.

Côté gigantisme qui a un tout petit peu de mal à passer : d’abord, l’usage d’une bombe nucléaire au centre de l’intrigue. On se pose des questions, on aimerait savoir si une bande d’hommes aux idées complètement archaïques peut réellement entrer en possession d’une telle arme de destruction massive, s’ils peuvent réellement faire entrer un tel engin sur un sol occidental, s’ils peuvent vraiment aller jusqu’au bout de leur plan. Ensuite, la situation décrite dans la saison laisse présager de l’émergence de nulle autre que la Troisième Guerre Mondiale. Là encore, des questions se posent, et on a un ouf de soulagement à l’idée que tout ça, c’est de la [pure ?] fiction.

La saison 2 sera également l’occasion pour la série de montrer ce qu’un homme est capable de faire pour obtenir des informations de la part d’une personne qu’il interroge. Je l’ai déjà dit, la série a été vivement critiquée pour son traitement de la torture, et ce qui nous est montré ici y est sans doute pour quelque chose.

Enfin, le rôle du Président américain semble exploité à plein régime et fictionnalisé à l’extrême. Si POTUS peut être qualifié de Super Président (il cumule en quelque sorte les fonctions de chef de l’État, de chef du gouvernement, et de chef des armées), il est celui qui se trouve tout en haut de la hiérarchie décisionnelle et il est hyper présent dans la saison (contrairement à la saison précédente, où on ne voit aucune trace du bonhomme). Oui, mais à ce point ? Sans doute, étant donné la nature de la menace de la saison... Le Président doit, non seulement gérer une crise sans précédent, mais en plus faire face à une fronde au sein même de son administration. Le gars a donc du pain sur la planche en ce Jour 2.

Mais la saison montre également les limites d’un tel pouvoir. Il se retrouve souvent les mains liées, et on en apprend un peu plus sur l’administration US, et sur les petits arrangements qui satisfont tout le monde, aussi choquant que certaines demandes puissent être. La grâce présidentielle semble être une méthode comme une autre pour obtenir tout ce qu’on veut.

De son côté, la Cellule a du pain sur la planche et doit faire face à bien plus qu’un simple agent double infiltré cette fois-ci. L’institution fictive devra alors lutter contre l’adversité et démontrer que ses membres sont de véritables agents d’élite. La notion de sacrifice est également à l’oeuvre, et pas forcément de la part de celui qu’on pourrait croire.

Bref, une saison 2 de 24 Heures chrono qui conserve ses ingrédients fondamentaux, même en donnant dans la surenchère, et qui sait à nouveau se renouveler encore une fois pour satisfaire son public. Une saison d’une facture correcte, qui impressionne certes par sa prétention, mais qui n’arrive pas à passer au-dessus du Jour 1. La saison laisse également sa place à la vengeance et se termine sur un mystérieux cliffhanger, qui aura des résonances dans la saison suivante, sans beaucoup plus...

Du côté du casting, on note la présence de Tobin Bell dans la saison 2. L’acteur est évidemment connu pour son rôle iconique de John Kramer alias Jigsaw dans la franchise d’horreur Saw. Du côté mauvaise pioche, citons Laura Harris qui est plus qu’agaçante en jeune mariée en devenir.

GÉNÉRIQUE ET EXTRAITS

24 Heures chrono I La bande annonce DVD pour la Saison 2



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