Je suis tombée dans un jeu de harem inversé : La critique du tome 1

 Date de sortie : 13/07/2023
 Editeur : Sikku - Michel Lafon
 Auteur : Inui
 Dessin : Goya
 ISBN : 978-2-7499-5500-1
 Format : 14,5 X 20 cm
 Prix : 14,95 €

Dur réveil quand on se retrouve dans le corps de la terrifiante princesse impériale Elvia. D’autant plus qu’il s’agit de la méchante d’un jeu vidéo vouée à mourir dans d’atroces souffrances. Pour échapper à ce destin funeste, une seule solution : s’impliquer dans la vie du château, forger des alliances, et contrecarrer les manigances de l’intrigante Urielle, l’héroïne du jeu, prête à tout pour l’emporter !

L’autrice Inui a débuté une série de romans extrêmement populaires en Corée en 2019 qui n’est pas sans rappeler une certaine forme d’isekai. Il a alors été demandé à la dessinatrice Goya de l’adapter en webtoon. Et Je suis tombée dans un jeu de harem inversé est un grand succès, y compris en France ou sur la plate-forme Piccoma où on peut le lire, il dépasse les 1 millions de like.

L’éditeur Sikku - Michel Lafon le sort maintenant dans un format relié sous la forme d’un magnifique manga entièrement en couleurs dont on peut découvrir le premier tome et qui reprend les 18 premiers chapitres sortis en ligne.

Le livre est magnifique avec un format similaire à celui d’un manga. Il est plus lourd à cause de ses pages en couleur qui bénéficient d’un papier plus épais. Les pages sont d’ailleurs très agréables à tourner et le dessin et la couleur rendent parfaitement.

L’histoire est particulièrement amusante à découvrir. En effet, une jeune femme se retrouve projetée dans un jeu vidéo de harem inversé. Il s’agit d’un type de jeu de drague dans lequel un personnage féminin se retrouve entouré de plein de personnages masculins qui veulent lui plaire ou qu’elle doit séduire.

Mais elle n’est pas l’héroïne. En effet, elle se réveille dans la peau de la princesse du pays qui n’est pas du tout recommandable. Elle va donc devoir casser les codes du jeu pour essayer de survivre à la fin heureuse de l’héroïne. Et dans le jeu, elle a un avantage qu’elle va essayer d’utiliser au mieux.

Le dessin de Goya est très beau et clair. Il est vraiment extrêmement agréable à regarder. D’autant que les couleurs sont vivaces et que les personnages sont variés.

Les situations sont toutes parfaitement lisibles et on prend extrêmement de plaisir à découvrir les chapitres les uns après les autres.

Le premier tome donne l’occasion de rencontrer un certain nombre de personnages très importants, de comprendre le mécanisme du jeu et le fonctionnement du monde qu’il représente et de se plonger avec délice dans la psyché d’une femme essayant de se sortir de cette situation imprévue qu’elle essaye d’appréhender au fil des jours.

Il est donc non seulement facile de se laisser porter par un personnage aussi attachant, mais aussi extrêmement agréable de découvrir ses tribulations où le moindre faux pas peut la mener à la mort. Car la joueuse qui incarne l’héroïne a bien l’intention de gagner la partie.

Ainsi, basée sur une idée formidablement déployée au fil des pages et magnifiquement dessinée, cette histoire atypique est souvent très drôle et procure un grand plaisir de lecture. Il ne faut donc pas hésiter à sauter dessus, l’œuvre en papier étant très agréable à parcourir.

De plus, il est facile de s’immerger dedans en l’absence d’objets électroniques permettant d’en découvrir les chapitres en ligne. Et, cerise sur le gâteau, ce bel objet orne parfaitement sa bibliothèque et permet à son titre singulier de retenir l’attention des regard qui se glissent dessus. Il faut juste garder à l’esprit qu’il se lit comme une bande dessinée française, dans le même sens de lecture.

Je suis tombée dans un jeu de harem inversé © Goya, Inui
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