Dune : La critique des Chroniques d’Arrakeen

Date : 23 / 05 / 2023 à 08h00

Par : Olivier T.

Sources :

Unification

DUNE : CHRONIQUES D’ARRAKEEN

Date de sortie : 05/05/2023
Éditeur : Huginn & Muninn
Auteur : B. Herbert, K.J. Anderson
Dessin : Adam Gorham
ISBN : 9782364808898
Format : 172 x 254 mm
Nombre de Pages : 112
Prix : 18 euros

DESCRIPTION

"La planète appelée Dune est au centre des convoitises d’un empire galactique féodal où des familles vassales s’affrontent.
L’une de ses cités, Arrakeen, le nouveau fief du clan Atréides, est retombée aux mains de leurs ennemis les Harkonnen, grâce à l’armée d’élite de l’Empire composée des impitoyables Sardaukars.

Ce recueil abrite deux récits liées à cette terrible bataille : l’une narre les origines troubles d’un Sardaukar qui, lors de ce combat, va devoir choisir entre son devoir et le pardon ; et l’autre le terrible destin des quelques rescapés de la famille des Atréides, à la recherche d’un peu d’espoir dans les ténèbres..."

LA CRITIQUE

Il s’agit ici de vous proposer deux adaptations graphiques des nouvelles Le Sang du Sardaukar et Le Murmure des mers de Caladan.

Magnifiquement illustrées par Adam Gorham et Jakub Rebelka, ces deux histoires ont donc été adaptés par les auteurs de ces 2 nouvelles, à savoir Brian Herbert et Kevin J. Anderson, aussi auteurs du best-seller Avant Dune : La Maison des Atréides, écrit à partir des notes du créateur Frank Herbert.

Dans Le Sang du Sardaukar, on suit des événements de la nuit de l’attaque de la maison Atréides sur Arrakis, à travers les yeux d’un combattant d’élite, Jopati Kolona.
La force du récit est de s’imbriquer parfaitement dans les faits relatés dans les livres, mais en changeant le point de vue. On y retrouve l’honneur qui n’est pas forcément la justice et la vérité, les frappes mortelles du Sardauker, les complots et les machinations de la cour impériale.

Dans Le Murmure des mers de Caladan, évoque la même bataille, mais vue du côté des assiégés, plus sombre et plus désespérée donc. Le style de dessin de Jacob Rebelka convient tout à fait à cette atmosphère de mort annoncée, grâce à sa représentation typique des visages.

Pour résumer, Les Chroniques d’Arrakeen, présentent deux facettes d’un même moment, triste et brutal, qui se fondent parfaitement au canon des livres originels.