Le Pouvoir : Critique 1.08 Just a Girl

 Date de diffusion : 05/05/2023
 Plateforme de diffusion : Prime Video
 Épisode : 1.08 Just a Girl
 Réalisatrice : Neasa Hardiman, Logan Kibens
 Scénariste : Claire Wilson d’après l’œuvre de Naomi Alderman d’après l’œuvre de Naomi Alderman
 Interprètes : Toni Collette, Auliʻi Cravalho, John Leguizamo, Toheeb Jimoh, Ria Zmitrowicz, Halle Bush, Daniela Vega, Eddie Marsan, Archie Rush, Gerrison Machado, Pietra Castro, Zrinka Cvitešić, Jacob Fortune-Lloyd

Le huitième épisode de Le pouvoir commence à faire un peu diverger certains récits par rapport à ce que l’on peut découvrir dans le roman de Naomi Alderman.

Le scénario de Claire Wilson passe d’un personnage à l’autre, ce qui permet de se focaliser sur les trois pays où se déroule l’intrigue, les États-Unis, l’Angleterre et les Carpates.

L’interprétation est collégialement toujours aussi bonne. Toni Collette est toujours aussi superbe en maire de Seattle, voulant devenir sénatrice. John Leguizamo est impeccable dans le rôle de son mari et Auliʻi Cravalho, Gerrison Machado et Pietra Castro sont très intéressants dans ceux de leurs enfants qui ont chacun des points de vue différents sur son avenir politique. Toheeb Jimoh est très bon en jeune reporter en voulant couvrir les événements qui se passent dans le monde entier. Ria Zmitrowicz est impeccable en fille d’un chef mafieux devant travailler avec son demi-frère incarné par Jacob Fortune-Lloyd. Halle Bush est formidable en jeune fille fédérant les femmes autour d’elle. Et Zrinka Cvitešić est impressionnante en épouse du dirigeant autoritaire d’un pays de l’Est.

Il s’agit de l’avant-dernier épisode, et il continue de prendre son temps pour proposer une mise en place de ce nouveau pouvoir, et montrer la manière dont le monde commence à s’organiser autour. Comme le livre est très loin d’avoir été abordé dans son entier, et qu’il réserve par la suite des événements plus spectaculaires, il faut donc espérer qu’une deuxième saison soit commandée.

On continue de regarder avec plaisir la manière dans le monde bouge et l’impact de cette puissance sur les femmes et la manière dont cette nouvelle capacité leur permet de rêver à un monde plus égalitaire où elles seraient maîtresse de leur dessin.

Le huitième épisode de Le pouvoir est très bon et donne l’occasion de voir plusieurs personnages arriver à leurs points de bascule. Avec une histoire s’étoffant en beauté, une réalisation impeccable et des comédiens formidables, l’œuvre continue de séduire.

Superbe et inspirant.

Dans un monde parallèle, toutes les femmes développent le pouvoir d’électrocuter les individus à leur guise. Elles deviennent potentiellement des machines à blesser voire tuer en libérant des secousses électriques du bout des doigts...

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