Le Pouvoir : Critique 1.07 Baptism

 Date de diffusion : 28/04/2023
 Plateforme de diffusion : Prime Video
 Épisode : 1.07 Baptism
 Réalisatrice : Shannon Murphy
 Scénariste : Claire Wilson, Sarah Quintrell d’après l’œuvre de Naomi Alderman d’après l’œuvre de Naomi Alderman
 Interprètes : Auliʻi Cravalho, Toheeb Jimoh, Ria Zmitrowicz, Halle Bush, Nico Hiraga, Daniela Vega, Eddie Marsan, Archie Rush, Gerrison Machado, Zrinka Cvitešić, Ana Ularu

Le septième épisode de la série Le pouvoir est très bon et permet d’aborder un nouveau pan du roman de Naomi Alderman.

Le scénario de Claire Wilson et de Sarah Quintrell continue de prendre de la latitude avec les événements de ce dernier. Cela permet d’étoffer des personnages de l’œuvre de papier, tout en en découvrant des nouveaux tout aussi intéressants. Mais c’est surtout l’émergence d’une figure importante à venir qui retient l’attention.

L’épisode de Shannon Murphy est très agréable à regarder. Il alterne avec différents pays et entremêle subtilement toutes les intrigues qui s’y déroulent. La mise en scène met bien en valeur les différents protagonistes qui évoluent dans le récit et continue de s’appuyer sur de très beaux effets spéciaux.

Halle Bush est très bonne en jeune fille voulant se trouver en sécurité. Zrinka Cvitešić est excellente en épouse du dirigeant des Carpates. Ana Ularu est impeccable en leader d’une bande de femmes qui se sont libérées de l’esclavage sexuel où elles étaient enfermées. Auliʻi Cravalho est sympathique en fille de la maire de Seattle. Nico Hiraga est touchant dans le rôle de son petit-ami. Ria Zmitrowicz est impeccable en cadette d’un chef mafieux anglais. Et Toheeb Jimoh est formidable en jeune journaliste prêt à tout pour se retrouver au cœur de l’action.

L’œuvre continue de se déployer avec une certaine lenteur, ce qui permet d’apprécier au mieux les personnages. Toutefois, la violence et la haine continuent de monter progressivement, alors que ce pouvoir que possèdent les femmes entraîne de plus en plus un changement sociétal dans le monde entier.

Ce qui permet de continuer d’offrir des décors diversifiés et d’entrapercevoir les paysages naturels parfois très beaux de différents pays.

Le septième épisode de la série Le pouvoir est très bon et continue de faire la proposition d’un monde dystopique sortant vraiment de l’ordinaire. Avec une histoire apportant des nouveautés par rapport à l’œuvre originale, une réalisation plaisante et des comédiens investis, cette première saison est vraiment réussie.

Efficace et original.

Dans un monde parallèle, toutes les femmes développent le pouvoir d’électrocuter les individus à leur guise. Elles deviennent potentiellement des machines à blesser voire tuer en libérant des secousses électriques du bout des doigts...

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