Resident Alien : Critique 2.02 The Wire
RESIDENT ALIEN
Date de diffusion : 2 février 2022
Plateforme de diffusion : SyFy
Episode : 2.02
Titre : The Wire
Réalisateur : Robert Duncan McNeill
Scénariste : Sarah Beckett
Interprètes : Alan Tudyk, Sara Tomko, Corey Reynolds, Alice Wetterlund, Levi Fiehler, Elizabeth Bowen, Judah Prehn, Meredith Garretson, Gary Farmer, Gracelyn Awad Rinke, Nathan Fillion.
LA CRITIQUE
Dans une série TV, rire d’un gag à gorge déployée c’est un plaisir rare, et cela m’est arrivé deux fois dans cet épisode ! Celui de la semaine dernière avait servi à poser de nouvelles bases et maintenant que c’est fait, Resident Alien peut revenir dans son registre déjanté, pour notre plus grand plaisir. Il fallait juste attendre avec patience que la vie de Patience reprenne son cours.
Comme je m’y attendais, le kidnapping de la pieuvre était une idée de génie, et les interventions de Nathan Fillion (par céphalopode interposé) sont savoureuses. Bien qu’il ait l’impression de leur ressembler de plus en plus, Harry est toujours incapable de correctement communiquer avec les humains, Asta, Max ou les autres. Cela donne lieu à des dialogues d’une délicieuse absurdité accompagnés de mimiques et de grimaces poilantes, magistralement exécutées par Tudik qui a dû être mime dans une autre vie.
Plutôt que d’essayer de trouver une solution pour empêcher ses complanétriotes de venir finir la mission qu’il n’a pas su mener à bien et détruire l’Humanité, Harry préfère se construire un bunker dans lequel il compte vivre la fin du monde en compagnie d’Asta. Faut-il encore qu’elle accepte... Mais comment peut-elle refuser en découvrant l’immense talent artistique de Harry ? Je ne vous dirai rien, à part que j’ai eu dû mettre l’épisode en pause tellement j’ai ri ! Le plus gros problème de Harry, convaincu qu’Asta se joindra à lui, c’est de trouver un majordome qui puisse aussi faire la cuisine. Car vivre à deux dans un bunker, c’est une chose, mais il faut tout de même manger correctement ! Alors Harry commence de discrets entretiens d’embauche ponctués de réflexions intérieures toujours aussi dadaïstes.
Mais notre alien n’a pas fini d’avoir des soucis : le shérif et son adjointe Liz pensent que le pied retrouvé dans le lac pourrait bien être celui d’un homme assassiné par Harry. Ils resserrent l’étau autour du faux médecin, trop préoccupé par ses plans survivalistes pour se rendre compte de quoi que ce soit. La relation entre les deux policiers s’améliore, d’autant que Liz a décidé de ne plus se laisser faire. Cela enlève peut-être un peu de potentiel comique au shérif parce qu’il est de moins en moins odieux, mais les auteurs trouvent d’autres solutions pour que le duo conserve une dynamique sympathique.
C’est léger, c’est drôle, c’est tendre, c’est intelligent ; il y a tout ce qu’il faut dans cette série pour nous sortir la tête de nos préoccupations quotidiennes et je ne saurais que chaudement vous recommander de la regarder. Ce que j’ai déjà fait auparavant, mais je vieillis, alors je radote...
BANDE ANNONCE - EXTRAITS
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