Raised by Wolves saison 2 : Critique des 2 premiers épisodes
RAISED BY WOLVES
Date de diffusion : 03/02/2022 Plate-forme de diffusion : HBO Max Épisode : 2.01, 2.02 Réalisateur : Ernest Dickerson Scénaristes : Aaron Guzikowski, John Worley Interprètes : Amanda Collin, Abubakar Salim, Winta McGrath, Niamh Algar, Jordan Loughran, Felix Jamieson, Ethan Hazzard, Aasiya Shah, Ivy Wong, Matias Varela, Peter Christoffersen, Selina Jones, Morgan Santo, James Harkness, Kim Engelbrecht, Jennifer Saayeng, Travis Fimmel
LA CRITIQUE
Après plus d’un an d’attente, Mother (Collin) et Father (Salim) sont de retour face à Marcus (Fimmel) sur Kepler-22 b. La pépite SF de HBO Max a-t-elle su éviter la surenchère et rester le bijoux de 2020 ?
Retour rapide sur la saison 1 de Raised by Wolves d’abord : Alors que la Terre se meurt suite à une guerre de religion fratricide entre Mithraïques et Athées, Mother et Father sont 2 androïdes dont la mission est de faire renaître l’humanité sur l’inhospitalière Kepler-22 b. Leurs incroyables aventures les amènera à découvrir leur propre humanité cachée dans leur programmation. Ils auront entre autres à faire face à Marcus, d’abord athée mais qui se découvrira une croyance aveugle en Sol, dieu mithraïque. Poussés par la quête d’un monde meilleur, voilà notre famille pas comme les autres traversant - littéralement - la planète vers une zone tropicale, prétendument plus hospitalière. La saison 1 se terminait alors que, contre toute attente, un vaisseau humain atterrissait sur la planète et que Mother laissait s’échapper son "enfant" naturel...
L’histoire de cette saison 2 reprend exactement là où s’est arrêtée la première. Disons-le tout de suite, Kepler-22 b est une planète inhospitalière (et c’est tant mieux !), et ce n’est pas sa zone tropicale verdoyante et parsemée de magnifiques étendues d’eau qui changera ce constat. Les dangers ne sont peut-être plus les mêmes, mais ils sont toujours là. On retrouve avec plaisir les personnages de la série, particulièrement le "couple" que forment Mother - quelque peu diminuée - et Father, et leur difficultés à rester unis dans l’adversité. De son côté, Marcus, maintenant qualifié de terroriste mithraïque, se voit la chance de trouver de nouveaux compagnons de route et de croyance. Il sera sans doute interessant de voir les dynamiques cela va entraîner pour la suite, tout comme il sera interessant de découvrir les dynamiques à venir avec la nouvelle communauté humaine présentée ici, et plus particulièrement avec son singulier leader.
Par ailleurs, les personnages continuent de mettre la main sur des symboles, objets et autres artefacts disséminés sur la planète, prouvant que Kepler-22 b a abrité, à un moment donné, une civilisation antérieure, mais aujourd’hui disparue. Ces découvertes interrogent les personnages et les spectateurs. On a de plus en plus l’impression que les scénaristes distillent ici et là des indices nous incitant à croire en l’existence de quelque chose (de supérieur ?), ou tout du moins, a quelque chose qui aurait pu donner aux mithraïques du grain à moudre.
Le ton de la série reste identique, avec une musicalité envoutante et presque religieuse. La photographie est superbe et met en valeur des décors étourdissants. Les effets spéciaux sont particulièrement soignés pour montrer ces arbres géants et ces doux océans, mais ils le sont un peu moins, malheureusement quand il s’agit de montrer quelques véhicules en déplacement. Pour certains, on dirait vraiment des parallélépipèdes générés par ordinateur qu’on a mis sur un décor déroulant à l’arrière.
En me basant sur ces 2 premiers épisodes de la saison 2 de Raised by Wolves, la série a su garder son identité unique. Aux grands espaces désertiques de la saison 1, se substituent une verdoyance très présente, voire un peu trop. De nouveaux personnages énigmatiques et de nouveaux potentiels dangers permettent de maintenir l’intérêt de l’ensemble. Les acteurs, et en particulier le trio star - Collin, Salim et Fimmel, sont à nouveau impeccables. La réalisation de Ernest Dickerson, qui a officié sur The Wire et The Walking Dead entre autres, est maîtrisée et sobre, tout comme l’est la série. Excellent début de saison !
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