Resident Alien : Critique 2.01 Old Friends
RESIDENT ALIEN
Date de diffusion : 26 janvier 2022
Plateforme de diffusion : SyFy
Episode : 2.01
Titre : Old Friends
Réalisateur : Robert Duncan McNeill
Scénariste : Chris Sheridan
Interprètes : Alan Tudyk, Sara Tomko, Corey Reynolds, Alice Wetterlund, Levi Fiehler, Elizabeth Bowen, Judah Prehn, Meredith Garretson, Gary Farmer, Gracelyn Awad Rinke, Nathan Fillion.
LA CRITIQUE
Il y a quelques mois (enfin, quelques heures dans la série), Harry s’enfuyait dans son engin spatial avec un passager clandestin, le jeune Max. On retrouve nos deux lascars sur Terre, le premier à l’hôpital avec des troubles de la mémoire, le second à la maison où ses parents viennent de faire une expérience bouleversante en démolissant à coups de poêle à frire les agents du gouvernement qui poursuivaient Harry.
Asta récupère Harry qui se prend pour Lennie Roscoe (Jerry Orbach), le personnage central de la série Law & Order originale. Pour essayer de lui faire retrouver la mémoire, elle l’emmène dans son restaurant chinois préféré où la pieuvre parlante, condamnée à mort dans son aquarium, lui donne un coup de main (de tentacule).
En ville, le shérif célèbre un bien triste anniversaire pendant que le maire se la pète cowboy, son estime de soi grandement remontée par son aventure nocturne et le bien que cela a fait à son couple.
Quant au vaisseau spatial de Harry, il est en piteux état, invisible au bord d’un terrain de baseball...
Le premier épisode d’une nouvelle saison est souvent une fourre-tout-charnière qui sert à la fois à nous remettre dans l’ambiance de la série et à poser les bases des histoires à venir. Resident Alien ne déroge pas à la règle : on ressent une espèce de petit flottement et ce n’est pas aussi drôle que d’habitude, jusqu’au sursaut de la scène finale annonciatrice de quelques gags savoureux dans les épisodes à venir. Quelle heureuse idée d’avoir rajouté Nathan Fillion (Firefly) au casting, même s’il ne fait que la voix d’un céphalopode !
Alan Tudyk est toujours aussi génial dans son rôle d’alien mal à l’aise dans sa peau d’humain, torturé par ses sentiments pour Asta qui l’empêchent de mener à bien sa mission de destruction globale. Ses mimiques sont aussi savoureuses que cette tarte aux pêches qu’il déguste avec du gruau, et j’ai beau chercher, je n’arrive pas à trouver une autre série dans laquelle un acteur est amené à faire grimaces en permanence (à part, peut-être, Mr Bean). Tudyk le fait remarquablement bien et une grande partie de l’humour de la série repose sur ses prestations faciales.
La réalisation de Robert Duncan McNeill (Lt. Paris dans Star Trek : Voyager) est propre et conventionnelle, avec un petit moment d’égarement dans la scène où Harry se lamente devant son vaisseau spatial H.S. Ses débullés sont-ils un essai artistique ou bien juste la conséquence d’une contrainte technique, ce dont je doute fortement ? Je les ai trouvés maladroits, hors de propos, bref, plutôt ratés. Mais c’est anecdotique.
Un épisode de transition loin d’être décevant mais j’espère quand-même que la suite reviendra au niveau de la saison précédente.
BANDE ANNONCE - EXTRAITS
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.