Les Joviaux Jaffas

Date : 16 / 10 / 2008 à 00h05


Depuis plusieurs années, le festival Shakespeare s’installe tous les étés dans l’un des nombreux parcs de Vancouver. Les tentes blanches et rouges du “Bard on the Beach” abritent deux scènes sur lesquelles se jouent, en matinée et en soirée, quatre pièces de Shakespeare. Cette année Le Roi Lear, La Nuit des Rois, La Tempête et Titus Andronicus sont à l’affiche.

Une des coutumes de ce festival est de permettre à une chorale, le Chor Leone, de profiter des installations pour donner trois concerts. C’est une chorale de 50 chanteurs, tous des hommes, dont une grande majorité ne joue pas dans la même cour de récréation que la plupart d’entre nous. Mais oui mon Frankounet, j’essaie d’être politiquement correcte. Quoi ? Pardon ? Ben oui ils sont gay, c’est bien ce que je voulais dire... Bref, cette année, deux thèmes sont au programme du Chor Leone : les sixties et la Science-fiction.


La directrice de la chorale, qui a manifestement ses entrées, a réussi à se faire prêter huit costumes de Jaffas pour déguiser ses chanteurs. Mais un costume de Jaffa, ca ne s’enfile pas comme une paire de chaussettes. Il faut être un vrai spécialiste. C’est donc Bev et ses collègues de Stargate, Barry et Nancy qui s’y collent, bénévolement, et moi aussi, parce que je trainais dans le coin.

Nous voilà donc à l’entracte, entrain d’aider ces messieurs à enfiler 10 kilos de caoutchouc et de cuir sur leurs peaux déjà couvertes de sueur. Le patron de Bev, Barry, qui adore les chemises roses et les colliers de perle, est tout émoustillé. Tous ces hommes !

Donc voici la recette pour habiller un Jaffa :


Tout d’abord, enfiler le pantalon à bretelles en simili cote de maille. Puis passer la veste faite du même matériau qui se boutonne sur le devant. Ensuite arrive le plastron en caoutchouc qui s’attache par derrière. Puis on enfile le protège-épaules qui s’attache au plastron. Viennent ensuite les protège-poignets qui s’enfilent sur la veste en cote de maille. Sur un des poignets, on agrafe le Zat. Enfin, arrivent les guêtres, une vraie partie de plaisir car il faut les lacer bien serrées. Et puis les bottes, mais là, la production de Stargate avait fait l’impasse et chacun a mis ses propres godasses. Le meilleur moment, c’est lorsqu’il faut enlever les costumes dans lesquels ces messieurs ont abondamment transpiré...

Bref, une autre expérience que vous aller tous m’envier, je n’en doute pas une seconde !

Je pense bien à vous et je compatis…

Fred


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