Festival de Gérardmer 2018 : Le bilan
Cette année, les femmes étaient clairement à l’honneur dans la programmation du 25ème festival de Gérardmer. D’ailleurs, 5 des 8 prix décernés concernaient des œuvres mettant des femmes fortes sur le devant de la scène avec Ghostland et Les bonnes manières. Les deux autres films primés, Les affamés et Mutafukaz avaient des rôles féminins secondaires marquants et faisant avancer l’histoire.
Qu’il s’agisse de femme au foyer , Housewife, d’employée, Les bonnes manières, d’héroïne revancharde, Revenge, de psychopathes, Tragedy Girls, de jeunes filles décidées, Ghostland, Mutafukaz, The Lodgers, Le secret des Marrowbone ou de gamines très débrouillardes, Chasseuse de géant, Les affamés, ces portraits montrent clairement que la société change et que mettre une femme n’ayant pas froid aux yeux et déterminée au cœur d’un film fonctionne très bien.
Vous pouvez retrouver ci-dessous un avis rapide sur les 10 films de la compétition, ainsi que sur quelques longs métrages hors compétition. Ces derniers sont classés par ordre alphabétique.
CHASSEUSE DE GÉANTS
Adolescente solitaire et différente des autres, Barbara est en conflit permanent avec son entourage. Ses journées au collège sont rythmées par ses allers-retours entre le bureau du proviseur et celui de la psychologue. Les adultes qui veillent ainsi sur elle s’inquiètent de son obsession pour les Géants, ces créatures fantastiques venues d’ailleurs pour semer ici le chaos et envahir le monde. Pour les en empêcher, Barbara décide alors de mener un combat épique, bien qu’armée de son seul marteau légendaire.
Avis : Chasseuse de géants est un très belle œuvre parlant de l’adolescence, de la résilience et de l’amour. Il est l’adaptation d’un roman graphique américaine. Son réalisateur danois, Anders Walter, a mis 3 ans pour tourner son premier long métrage après 2 courts métrages multiprimés, notamment d’un Oscar.
Les géants sont des personnages très intéressants et les deux jeunes actrices sont vraiment formidables. Le film a un rythme long et suit de près la jeune chasseuse et ses préparatifs élaborés pour tuer les géants de son environnement. Si on se laisse porter par l’histoire, on en ressort vraiment touché et l’œuvre réserve quelques surprises permettant au spectateur d’avoir sa propre opinion sur ce qui se passe vraiment.
Le film sort en salle le juin 2018.
ERREMENTARI : THE BLACKSMITH AND THE DEVIL
Espagne, 1841. Il y a maintenant deux ans que la Première Guerre carliste a pris fin. Un envoyé du gouvernement est dépêché sur les traces d’un mystérieux forgeron vivant en solitaire au plus profond de la forêt. Les villageois de la région le craignent et l’accusent même d’avoir scellé un pacte avec le démon que, chaque nuit, ils entendent hurler du fin fond de sa forge. Un jour, une jeune orpheline prénommée Usue pénètre chez lui, et menace de révéler le terrible secret du forgeron, en réveillant alors les forces maléfiques s’échappant des portes de l’Enfer.
Avis : Errementari : le forgeron et le diable est la très bonne adaptation d’un conte basque noir et gothique montrant l’affrontement entre le diable et un forgeron ayant des envies de revanche. Le réalisateur Paul Urkijo a insufflé dans son œuvre une ambiance particulière et laisse la part belle à un très bon trio d’acteurs, le forgeron, le diable et surtout une jeune orpheline n’ayant pas froid aux yeux.
La reconstitution de l’époque est soignée. Quant aux effets spéciaux, ils sont vraiment réussis, offrant une galerie de démons diverse et particulièrement intéressante.
ESCAPE ROOM
Afin de fêter l’anniversaire de son petit copain avec deux couples d’amis, Christen a réservé une « Escape Room », un jeu en vogue dont le principe est de réussir à s’échapper d’une pièce dans laquelle on est enfermé, en résolvant plusieurs énigmes dans un temps imparti. Une fois les six amis arrivés sur les lieux, le compte à rebours d’une heure est lancé. Rapidement, tous ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond : de plus en plus difficiles, les épreuves deviennent aussi de plus en plus dangereuses. Un à un, certains en viennent à disparaître. Et ceux qui restent encore en vie réalisent alors que ce n’est plus un jeu dont il est ici question, mais bien de leur survie.
Avis : Escape Room est un film d’horreur très réussi qui aurait été excellent sans une fin laissant un peu sceptique. Les morts des différents protagonistes sont originales et les Escapes Room vraiment bien conçues. On peut s’amuser à en décrypter les énigmes en même temps que les joueurs et deviner quel destin tragique attend certains d’entre eux.
L’œuvre est très plaisante à suivre et c’est clairement un film d’horreur à apprécier avec une bande d’amis. Loin d’être aussi novateur que Cube en son temps, l’histoire surfe sur la mode actuelle de ce genre de jeu, qui est vraiment fun à pratiquer, et pourrait bien lancer une série dans laquelle les Escapes Rooms pourraient continuer à prendre la vie de leurs utilisateurs.
Le film sort en DVD le 14 février 2018.
GHOSTLAND
Pauline, suite au décès de sa tante, hérite avec ses deux filles, Beth et Vera, d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure et Pauline doit se battre pour sauver ses filles. Cette nuit cauchemardesque va traumatiser toute la famille, mais surtout affecter différemment chacune des deux jeunes filles dont les personnalités vont diverger encore davantage. Tandis que Beth devient un auteur renommé spécialisée dans la littérature horrifique, Vera s’enlise dans une paranoïa destructrice.
Seize ans plus tard, la famille est à nouveau réunie dans la maison que Vera et Pauline n’ont jamais quittée. Et dans laquelle d’étranges événements vont alors commencer à se produire.
Avis : Ghostland est un film très réussi, mais qui peut ne pas du tout surprendre les amateurs de genre, ce qui en diminue quelque peu l’impact. Certaines scènes glauques reviennent un peu trop, alors que l’horreur même intrinsèque de la situation est très bien exposée. Le trio d’actrice portant le film est vraiment très bon. Et si l’histoire se concentre sur la jeune fille de la famille, superbe Crystal Reed et Emilia Jones, en version plus âgée, sa sœur, impeccable Anastasia Phillips et Taylor Hickson, dans son rôle d’adulte, est aussi vraiment intéressante. Il faut, de plus, saluer la prestation plus que convaincante de Mylène Farmer qui revient sur les grands écrans 24 ans après Giorgino.
Pascal Laugier ne réalise pas sa meilleure œuvre, d’autant qu’avec un tel sujet il aurait pu aller plus loin, mais sa mise en scène retient l’attention et le long métrage ne laisse clairement pas indifférent.
Le film a remporté le Grand Prix, le Prix du public et le Prix de la critique. Il sort en salle le 14 mars 2018.
HOUSEWIFE
À sept ans, la jeune Holly a vu sa petite sœur et son père se faire assassiner par sa propre mère. Vingt ans plus tard, Holly porte encore en elle les séquelles de ce traumatisme, et n’arrive pas toujours à discerner la réalité du cauchemar, lorsqu’un psychiatre renommé se présente à elle...
Avis : Housewife est la lente plongée en enfer d’une femme au foyer qui va se retrouver confrontée à une secte. Le réalisateur Can Evrenol sait vraiment créer des ambiances horrifiques. Mais ce qui marche dans un court métrage comme Baskin ne fonctionne pas sur la durée. Tout comme pour son long métrage précédent, l’adaptation étendue du court-métrage suscité, il ne sait pas finir ses films, et la partie finale devient vite du n’importe quoi cauchemardesque et s’achève en queue de poisson. C’est toutefois un réalisateur que je continuerais à suivre, car quand il réussira à avoir un scénario tenant la route du début à la fin, son œuvre sera clairement marquante.
LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE
En se réveillant ce matin dans cet appartement où, la veille encore, la fête battait son plein, Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s’organiser pour continuer à vivre.
Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Avis : La nuit a dévoré le monde est un film français, de Dominique Rocher, de survivalisme après une épidémie zombie. Il s’agit de l’adaptation d’un roman de Pit Agarmen montrant un survivant se cloîtrant dans son immeuble en plein cœur de Paris. On suit donc ce dernier tout le long d’une œuvre ayant peu d’action et préférant se concentrer sur la lente dégradation de la psyché du personnage principal se retrouvant perdu, tel un Robinson Crusoé, sur une île de béton.
La lenteur introspective du long métrage finit par rendre l’histoire un peu fatigante à suivre, malgré un acteur principal, Anders Danielsen Lie, convaincant.
Le film sort en salle le 7 mars 2018.
LES AFFAMÉS
Dans un petit village reculé au nord du Québec, les choses ont changé. Certains habitants ne sont plus ce qu’ils étaient. Leurs corps semblent se décomposer et ils développent une soudaine attirance pour la chair fraîche.
On les appelle « les Affamés ».
Une poignée de survivants s’enfoncent dans la forêt pour leur échapper.
Avis : Les affamés est un film un peu inégal. Il marie très bien l’humour et offre quelques fort belles scènes d’action, mais souffre de longueurs qui font de temps en temps décrocher l’attention. Cette histoire de survivants fuyants des zombies n’est pas sans rappeler la série Walking Dead, l’humour canadien en prime.
Les traversées de forêts majestueuses et d’immenses prairies apportent un élément vraiment intéressant à une histoire avec des hauts et des bas.
Il faut bien rester jusqu’à la fin du générique afin d’assister à une séquence qui fait se poser des questions.
Le film a remporté ex-aequo le Prix du Jury Long métrage. Il sera disponible sur Netflix le 2 mars 2018.
LES BONNES MANIÈRES
Clara, une infirmière solitaire de la banlieue de São Paulo, est engagée par la riche et mystérieuse Ana comme la nounou de son enfant à naître. Alors que les deux femmes se rapprochent petit à petit, la future mère est prise de crises de somnambulisme...
Avis : Les bonnes manières est vraiment une excellente surprise. Ce magnifique conte moderne brésilien de Juliana Rojas et Marco Dutra est d’une poésie crépusculaire poignante. Le parti-pris assumé de l’histoire se déroulant en deux actes séparés de 7 ans et dont une magnifique chanson centrale retrace les évènements manquants est clairement envoûtante. On y découvre une infirmière noire s’occupant d’une jeune femme blanche riche en proie à des crises de somnambulisme. L’ambiance de l’histoire, les surprises qu’elle réserve, sa profonde humanité et la cruauté de la vie en font un long métrage à voir absolument. C’est un beau coup de cœur, d’autant que l’interprétation des deux actrices est magistrale.
Le film a remporté ex-aequo le Prix du Jury Long métrage et le Prix de la critique. Il sort en salle le 21 mars 2018.
LE SECRET DES MARROWBONE
Pour ne pas être séparés, Jack, 20 ans, et ses frères et sœurs plus jeunes, décident de cacher à tout le monde le décès de leur mère qui les élevait seule. Ils se retrouvent livrés à eux-mêmes dans la ferme familiale isolée, mais bientôt, d’étranges phénomènes indiqueraient qu’une présence malveillante hante leur unique refuge…
Avis : Le secret des Marrowbone est une œuvre vraiment touchante. C’est aussi un premier film complètement maîtrisé offrant une histoire qui ne surprendra pas beaucoup les connaisseurs, mais qui tient en haleine tout du long. On y découvre une famille nouvellement arrivé dans une maison isolée des Etats-Unis du 19ème siècle et devant se cacher pour éviter que les plus jeunes ne soient placés en foyer. La vie s’écoule sans remous, mais c’est d’étranges évènements dans le foyer qui vont créer une atmosphère anxiogène et faire monter l’angoisse. La fin est vraiment extrêmement belle et touchante.
Le film sort en salle le 7 mars 2018.
MUTAFUKAZ
À la suite d’un accident de scooter provoqué par la vision d’une mystérieuse inconnue, Angelino, un bon à rien comme il y en a des milliers à Dark Meat City, une sordide mégapole de la côte Ouest, commence à avoir de violentes migraines accompagnées d’étranges hallucinations. Avec son fidèle ami Vinz, il tente de découvrir ce qui lui arrive, alors que de menaçants hommes en noir semblent bien déterminés à lui mettre la main dessus...
Avis : Mutafukaz est le deuxième long métrage animé d’Ankama, co-réalisé avec Studio 4°C est très sympathique à voir.
On y découvre les (mes)aventures d’un jeune homme particulier qui va se retrouver confronté à d’étranges individus et à une invasion extraterrestre. Les personnages sont sympathiques, le duo constitué par le héros et de son ami fonctionne bien. L’animation est à la hauteur et très colorée, et on s’amuse beaucoup des péripéties de ce personnage bien particulier. De plus, le fil rouge récurant des cafards utilisés comme protagonistes supplémentaires dans des scènes incroyables est vraiment une superbe idée qui pourrait « presque » donner envie d’en adopter.
Le film a remporté le Prix du jury jeunes de la Région Grand Est et le Prix de la Meilleure musique originale. Il sort en salle le 23 mai 2018.
REVENGE
Laissée pour morte, une jeune femme victime de viol décide de se venger de ses agresseurs en appliquant la maxime « Œil pour œil, dent pour dent ».
Avis : Revenge est un rape / vengeance movie de Coralie Fargeat lorgnant vite sur du survivalisme alors qu’une jeune femme violée par des hommes voulant la tuer décide de prendre sa vie en main et de leur rendre la monnaie de leur pièce.
Le film présente une jeune femme très belle et semblant peu intelligente et débrouillarde avant de la transformer en guerrière pleine de ressources.
Si l’idée de départ est intéressante et son traitement visuel intelligent, le scénario est vraiment trop truffé d’invraisemblance pour que l’on reste dedans ou qu’on s’attache au personnage. C’est dommage, car si le long métrage avait été plus loin où avait fait appel à un peu de fantastique, ces dernières seraient passées. Mais en réalisant une œuvre sérieuse et premier degré, on ne croit très rapidement plus à la survie de la belle. Cette vision de la femme est néanmoins intéressante.
Le film sort en salle le 7 février 2018. Vous pouvez en retrouver la critique ICI.
THE INHABITANT
À la nuit tombée, trois jeunes femmes pénètrent par effraction chez un politicien corrompu, espérant mettre la main sur une grosse somme d’argent en liquide. Après avoir ligoté chacun des membres de la famille et trouvé les billets qu’elles cherchaient, le trio de voleuses entend des bruits étranges en provenance du sous-sol. Elles y découvrent la fille cadette du politicien, attachée et prostrée, son corps couvert de signes évidents de torture, et décident alors de lui porter secours, en ignorant la mise en garde des parents de la fillette.
Avis : The Inhabitant est un film mexicain de Guillermo Amoedo qui veut renouveler le sous-genre de la possession, mais tourne rapidement en rond, montrant de nombreuses fois des scènes très similaires. Si la réalisation est correcte et les actrices plutôt attachantes, surtout le personnage principal, l’ennui s’installe progressivement, d’autant que la fin prévisible, n’envoie pas l’électrochoc voulu par le scénario.
THE LODGERS
En 1920, dans la campagne irlandaise. Les jumeaux Rachel et Edward mènent une existence pour le moins étrange dans leur grand manoir décati. Tous les soirs à minuit, la propriété familiale est hantée par la présence des Locataires (« the Lodgers »), de sinistres esprits leur imposant de vivre selon trois règles strictes : ne jamais se coucher après minuit, ne jamais laisser d’inconnu passer le seuil de leur porte et ne jamais se séparer l’un de l’autre. Lorsque Sean, un jeune vétéran de la Première Guerre, rentre chez lui, dans le village voisin, il tombe immédiatement sous le charme de la mystérieuse Rachel, qui en vient à enfreindre les règles édictées par les Locataires. Rachel doit alors affronter la fureur de son frère tout comme la malédiction qui continue à peser sur eux deux.
Avis : The Lodgers est un film de Brian O’Malley bénéficiant d’une photographie remarquable permettant de voir des scènes d’une grande beauté et de faire planer sur le film une ambiance crépusculaire et anxiogène. Le scénario est moins surprenant, laissant rapidement apercevoir les tenants et aboutissants de ce huis clos irlandais du 19ème siècle. Les trois acteurs principaux sont très bons, mais c’est vraiment Charlotte Vega, envoûtante, qui attire l’attention. Si on se fait au rythme long du récit, on passe un très bon moment en compagnie de cette fratrie maudite.
THE TITAN
Dans un futur proche, une famille participe à une expérience génétique qui pourrait bien changer l’avenir de l’exploration spatiale…
Avis : The Titan est un film de science-fiction partant d’un postulat intéressant, l’homme augmenté pour l’adapter à un milieu différent de celui de l’espèce humaine, pour accumuler clichés sur clichés.
Très rapidement, le postulat scientifique prend l’eau, et la gestion des volontaires aux mutations, et au voyage spatial vers Titan, l’une des lunes de Saturne, par les militaires laisse sceptique. Quant au savant responsable de l’expérimentation, il tombe dans le travers rabâché du savant fou. Les effets spéciaux sont bien fait et les acteurs, notamment Sam Worthington, essayent d’être convaincants, mais ne sont pas aidés par un scénario mal ficelé.
Le film sort en e-cinéma le 29 mars 2018.
TRAGEDY GIRLS
Deux adolescentes fascinées par la mort décident de kidnapper un tueur en série pour qu’il leur enseigne les « ficelles du métier ». Le début d’une vague de crimes qui va transformer ce duo de lycéennes mal dans leur peau en véritables stars des réseaux sociaux...
Avis : Tragedy Girls est un très bon Teen Slasher de Tyler MacIntyre s’amusant à inverser les codes pour faire encore plus rire et à dénoncer les dérives des réseaux sociaux.
En effet, ce sont deux Pom Pom Girl qui décident de tuer des gens pour accéder à une certaine notoriété. Ces deux meilleures amies n’hésitent pas à éliminer les personnes qu’elles n’apprécient pas et à gérer leur blog présentant leur ressenti sur les morts terribles touchant la population de leur petite ville.
Les deux actrices principales sont formidables et font beaucoup rire. Ces dernières utilisent très bien leur physique et des situations parfois burlesques pour éliminer sans états d’âme les victimes qu’elles choisissent. Il faut d’ailleurs donner une mention spéciale au psychopathe serial killer qu’elles kidnappent pour qu’il leur apprenne le « métier ».
Le long métrage est bourré de références multiples à des films d’horreur dont le spectateur averti pourra essayer de retrouver les titres. Ce mélange détonnant permet de passer un moment très agréable et de beaucoup rigoler en regardant ces donzelles létales faire preuve d’imagination dans leurs mises à mort.
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