Esprits Criminels : Review 9.09 Strange Fruit

Date : 25 / 11 / 2013 à 13h00
Sources :

Unification France


EPISODE

- Episode : 9x09
- Titre : Strange Fruit
- Date de première diffusion : 20 novembre 2013 (CBS)
- Réalisateur : Constantine Makris
- Scénariste : Janine Sherman Barrois

NOTRE AVIS

Si les scénarii de cette dernière décennie ont pour la majorité des cas concernés une menace islamiste, il ne faut pas oublier que dans les années 80, et peut-être plus particulièrement après les événements de mai 1992 à Los Angeles, les suspects étaient souvent des afro-américains.


Aux USA, la ségrégation a été abolie par la loi sur les droits civiques des noirs aux États-Unis promulguée par le Président Kennedy le 2 juillet 1964.
Mais pour autant, la situation n’a pas été réglée du jour au lendemain, le racisme a perduré, et perdure toujours.

Et c’est dans ce contexte de haine que l’épisode puise son scénario : comment des crimes découverts en 2013 trouvent leur explication trente années plus tôt.

Comme dans l’épisode diffusé le 23 octobre dernier (Route 66, 9x05), les agents fédéraux connaissent leur suspect depuis le tout début de l’épisode.


Et contrairement à l’épisode pré-cité, cela donne une situation de huit clos des plus étouffantes et fait voyager les USA dans leur histoire.

Comment des cadavres découverts en 2013 renvoient à la ségrégation, à cette époque où les noirs étaient considérés comme des êtres inférieurs. Comment certains se font justice eux-mêmes, détruisant des vies au passage.

Dès le début de l’épisode, l’équipe de profilers a dans ses murs trois suspects : un homme, sa femme et leur fils. Si la femme semble hors de cause dès le départ, l’équipe va devoir déterminer qui du père ou du fils est le coupable. Les deux peut-être ? Chaque interprète est très plausible dans son interprétation.


Chacun est interrogé par un membre du Bureau ... et les scénaristes ne jouent pas sur la facilité en laissant Derek en dehors.

Décidé à faire craquer celui qui ne peut-être que le coupable, Rossi va faire une révélation très peu glorieuse sur son passé, un événement de son passé qu’il avait préféré oublier.

Et on aurait aimé qu’il l’ai inventé ... Rossi est un personnage que l’on affectionne, le ’salir’ ainsi n’apporte pas grand chose à l’histoire. Sauf peut-être tendre ses relations avec Derek.
Un épisode qui dérange et dans lequel on est du côté du suspect.

On redemande des épisodes de cette qualité, de cette puissance, même si c’est dérangeant et, au final, nous fait pas mal réfléchir.

Prochain épisode mercredi 27 novembre ... The Called.

BANDE ANNONCE




 Charte des commentaires 


Chucky : Critique 2.08 Chucky Actually
Chucky : Critique 2.07 Goin’ to The Chapel
Chucky : Critique 2.06 He Is Risen Indeed
Chucky : Critique 2.05 Doll on Doll
Chucky : Critique 2.04 Death on Denial
Thunderbolts* : La première bande annonce
Twilight of the Gods : La critique de la série Netflix
Teacup : La nouvelle bande annonce en montre un peu plus
Agatha All Along : Critique 1.02 Un nouveau présage dévoilera le (...)
Les Vampires de Salem : La première adaptation de 1979
Le gouffre de l’Absolution d’Alastair Reynolds : (...)
Viêt and Nam : La critique
Doctor Odyssey : La bande annonce officielle de la série (...)
Brèves : Les informations du 23 septembre
Twisted Tale : Les célèbres romans adaptés en BD