Esprits Criminels : Review 9.03 Final Shot

 Episode : 9x03
 Titre  : Final Shot
 Date de première diffusion : 9 octobre 2013 (CBS)
 Réalisateur : Bethany Rooney
 Scénariste : Sharon Lee Watson

Après neuf saisons à l’antenne, il est plaisant de constater que les équipes créatives derrière la série de CBS sont encore capables de bâtir des scenarii qui tiennent la route, et peuvent encore nous surprendre.

Car dans le cas présent, si le thème n’est pas franchement nouveau (nous y reviendrons un peu plus loin), c’est dans les toutes dernières secondes de l’épisode que le génie (tordu ?) de Sharon Lee Watson va vous sauter aux yeux.

A Dallas, les agents de Quantico sont accueillis par deux confrères : les Agents Tanya Mays (Eva LaRue, Natalia Boa Vista des Experts - Miami) et Malcolm Hollins (John M. Jackson, l’Amiral Chegwidden de JAG). Ces deux agents sont assez peu présents, surtout le second, dans l’enquête.


Tout commence à Dallas où un sniper a pris pour cible une Archer Plaza bondée à l’heure du déjeuner, faisant 5 morts et un blessé grave.
Dès leur arrivée, les agents essaient de déterminer si le tireur est un pro ou un amateur et surtout si c’est un attentat ou un acte isolé.
Mais la théorie qui les ’inquiète’ est celle d’une déclaration à presque 50 ans jour pour jour de l’attentat de JFK. Qui plus est, Archer Plaza et Dealey Plaza sont distantes d’à peine 10 kilomètres ... les agents refusent de ne pas envisager cette hypothèse.

Si les certitudes des premières constatations doivent bientôt être remises en cause (le tireur est un pro qui masque son habileté pour gagner du temps), une second attaque permet aux profilers d’avancer à grands pas.

Même modus operandi, le sniper masque son habileté ... et on apprend par Reid que dans une fusillade de ce type, il faut s’intéresser aux trois premières victimes, car si cible il y a , elle tombe dans les trois premières.

Par recoupements, les agents découvrent que ces deux attaques visaient deux personnes particulières et qu’elles sont orchestrées par un homme violent qui n’a pas supporté que sa femme le quitte pour se réfugier dans la clandestinité. Président d’une société de sécurité privé, il a engagé un ancien militaire afro-américain pour assassiner son épouse. Les deux fusillades ayant pour but de la ’faire sortir du bois’.


Je ne vous divulguerais pas tout mais soyez attentifs aux œufs de Pâques disséminés dans les dialogues/actions de Colin Bramwell, le protecteur de Maya, prêt à mourir pour la protéger. Le final est extrêmement bien emmené ... si on sent confusément que quelque chose est bizarre, on ne s’attend pas totalement à ça (rétrospectivement, ce n’est pas sans me rappeler Un homme d’exception).

On apprécie la complicité de JJ et Morgan qui feignent une complicité romantique pour percer à jour un suprémaciste blanc qui prétend avoir changé (fantastique composition de Blake Gibbons dans le rôle d’Adam ’The General’ Dawson).
Et on sent que quelque chose ne va pas du côté de JJ ... Reid à l’élégance de croire en son double mensonge, mais nul doute qu’un fil rouge va suivre JJ cette saison ... ou c’est juste une référence au suicide de sa propre sœur.


Enfin si la protection des femmes battues n’est pas le sujet principal de l’épisode, l’importance de ce sujet est quand même abordé par le travail admirable fait par certains ’anges’.

Mon seul écueil dans cet épisode : je ne sais toujours pas à quoi sert l’Agent Blake (Jeanne Tripplehorn), notre expert en linguistique ... certes elle n’a pas vocation à remplacer l’Agent Prentiss (Paget Brewster) mais je ne vois pas vraiment à quoi elle sert, surtout dans cet épisode. Rien à voir avec le jeu de la comédienne, ceux sont les scénaristes qui sont, à mon sens, en cause :p

Prochain épisode mercredi 16 octobre ... To Bear Witness.