Total Recall Mémoires Programmées : La suite déjà envisagée ?
C’est lors d’une interview à Collider que Len Wiseman, le réalisateur de Total Recall et Jaffe Talk, le producteur, ont soulevé la possibilité d’uns suite
Dans le film des années 90, il est fait mention de nombreux problèmes de société même s’il s’agit aussi d’un film d’action. Quels sont les problèmes que vous soulevez dans le vôtre ?
Jaffe : Je pense que ce sont sensiblement les mêmes mais beaucoup plus terre à terre. On ne va pas sur Mars dans ce film. On parle de choses plus concrètes, de problèmes de classes, de travailleurs et de classes plus riches... De ceux qui ont et de ceux qui n’ont rien. C’est le genre de dynamique que l’on traite. Des gens normaux de la classe des travailleurs contre les riches qui contrôlent les biens immobiliers et qui veulent contrôler les biens immobiliers de la planète.
Wiseman : Sans oublier la machine de la propagande qui est toujours bien présente.
Quelle est l’influence de l’œuvre de Philip K. Dick sur votre reboot du film ?
Wiseman : Elle est énorme. Pour moi, elle est le point de départ. L’impulsion pour le faire est basée sur cette nouvelle écrite par Dick et l’envie que l’on a eu, après l’avoir lue, de l’adapter sur grand écran. Et de là est partie cette chaîne d’évènements pour trouver qui détenait les droits et comment on pouvait les récupérer. Lorsque l’on a démarré avec Kurt Wimmer, on s’est focalisé sur l’histoire. On est arrivé sur le film bien après parce que ce scénario est vraiment très structuré. Et comme vous le verrez, le monde et le ton sont complètements différents de l’autre film.
Cette version de Total Recall est-elle une aventure unique avec une fin définitive ou y a t-il la place pour d’autres histoires ?
Wiseman : J’ai toujours pensé que quelque soit l’endroit (Mars ou ailleurs), les films offrent une expérience, un voyage et la nature de ce concept très cool permettrait ce genre de chose. Mais on y a pas encore véritablement pensé.
Mais est-ce que le script permet cela ? Est-ce que le film permet cela ?
Wiseman : Pas ouvertement. Notre film ne se termine pas sur une fin ouverte. On voulait dans un premier temps faire un bon film. On souhaite que les gens en sorte avec un sentiment de satisfaction et que les gens se demandent vraiment ce qu’il s’est passé dans le film. Est-ce que tout cela s’est vraiment passé ou pas. Et c’est là que l’on souhaite arriver avec le film. Offrir une expérience satisfaisante au public parce que je crois que c’est ce qui peut plaire au public, quelque chose qui les fera réfléchir et dont ils parleront après. Pour l’instant ça marche pas mal et on pourra décider ce qu’on peut faire pour la suite.
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