The River : L’objectif est de vous faire flipper toutes les semaines
Zach Estrin et Michael Green ont fomenté un plan diabolique. Ils ont mis du Paranormal Activity dans leur nouvelle série d’horreur The River et ils comptent bien vous effrayer toutes les semaines.
La série a démarré mardi soir dernier aux USA sur ABC par un épisode double. "C’est une série familiale qui va vous faire flipper," explique Estrin. "Ça chatouille une partie de votre cerveau qui ne l’est pas d’habitude et encore moins à la télévision."
La série est créée par Estrin (Miracles), Green (Heroes), Oren Peli (Paranormal Activity) et Steven Spielberg. Peli utilise sa technique de Paranormal Activity en utilisant des caméras vidéo pour documenter l’action. Mais si vous pensez savoir à quoi vous attendre, détrompez-vous.
L’histoire suit les recherches, sur la rivière Amazone, de l’explorateur Emmet Cole (Bruce Greenwood) par sa femme Tess (Leslie Hope), leur fils Lincoln (Joe Anderson) et une équipe de télévision. Paul Blackthorne et Eloise Mumford sont aussi au casting, ils jouent respectivement un producteur de l’émission de l’aventurier disparu et la fille du caméraman disparu avec Emmet Cole.
"Les gens sortent du pilote en se posant plein de questions sur ce que la série va être mais on a vraiment envie d’en faire chaque semaine un petit film d’horreur indépendant englobant des personnages auréolés de mystères," explique Estrin. "Alors, à chaque fois que vous allez voir un épisode, ce sera un petit moment d’horreur avec des questions auxquelles il faudra répondre la semaine suivante."
"En regardant le pilote, vous risquez de penser que la série ne sera qu’un mystère feuilletonnant mais on est très excité de surprendre les gens en ne faisant pas ça mais en offrant une histoire complète chaque semaine," explique Green.
"On a parlé de différentes choses qui pourraient faire peur là-bas et certaines d’entre-elles sont d’ordre paranormales, certaines sont d’ordre humaines, certaines sont cachées parmi nous mais il y aura toujours quelque chose qui vous fera peur chaque semaine," continue Estrin. "Alors que la série va démarrer par la recherche du père, on ne va pas faire une série de 80 épisodes à chercher le père. A chaque saison, on bouclera notre histoire principale et on soulèvera une nouvelle question pour la saison suivante."
"La série est pleine de personnages uniques mais plein de défauts. Ce ne sont pas des gens tout blancs. Ce sont des gens qui prennent des décisions discutables et qui font des choses discutables. Ce sera bien de voir comment vont s’en sortir ces grands acteurs."
Un autre personnage unique sera la caméra elle-même explique les producteurs : "La chance avec ce procédé c’est qu’il rend l’action immédiate. Il y a quelque chose de subconscient qui se déroule quand la caméra est tenue par un personnage de la série parce que la réaction de la caméra devient un personnage de la série. Alors quand vous voyez quelque chose à l’écran et que vous voulez y échapper, la caméra s’en échappe et vous donne l’impression qu’il s’agit de votre propre perspective," indique Green.
"C’est génial parce que ça donne l’impression de quelque chose de plus viscéral. On ne voit jamais l’action du point de vue du méchant ou du monstre, ce qui est souvent le cas à la télé. Dans notre cas, vous expérimentez ce que les personnages expérimentent," conclu Estrin.
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