Captivity (Blu-ray) : Le test
Le Film
Ce qu’il en disent :
Préparez-vous à vivre un cauchemar... En captivité !
Un soir, Jennifer est suivie dans la rue et droguée à son insu. A son réveil, le cauchemar commence… Cloîtrée au fond d’une cellule sordide, elle s’apprête à subir les pires tortures. Séquestrée et persécutée par un psychopathe qui se joue d’elle, Jennifer va connaître l’horreur. Bientôt, elle découvre qu’elle n’est par seule à vivre cet enfer…
Ce qu’on en pense :
Étonnant ce film que l’on doit à Roland Joffé qui signe ici sa première incursion dans le genre, après nous avoir servi des films comme La déchirure, Mission ou encore La cité de la joie. Bon, pourquoi pas après tout, il peut vouloir changer de style ou vendre son âme au diable...
En l’occurrence ici c’est vendre son âme aux Russes puisque c’est une co-production Russe, tournée en Russie. Alors pour faire simple, le film c’est Kim Bauer qui rencontre Jigsaw et le tout interdit au moins de 16 ans. C’est vrai qu’on peut voir ici les similitudes avec ces films comme Saw et Hostel pour le côté torture, plus psychologiques ici sur notre héroïne, et pour le côté sanglant et crade.
Autant le départ est intriguant (mais que va t-il arriver à Kim Bauer ?), autant on y vite déçu par l’intrigue qui est vite convenue dès l’entrée en scène du second "captif" et la fin qui est tout sauf inattendue. Restent que Joffé s’en tire pas mal à la réalisation résolument moderne avec un montage cisaillé et une musique "rock indus".
Tout est là pour ce torture-movie avec la belle Elisha Cuthbert mais un vide sidéral au niveau du scénario. Il y a ces espace réduits, la claustrophobie, le kidnappeur masqué, les pièges à la Saw. Il ya aussi une jaquette aguicheuse, quelques scènes où l’on peut profiter de la plastique d’Elisha. La scène terrible de la tentative d’évasion par la ventilation en est un excellent exemple. Mais pourquoi la faire tomber amoureuse aussi vite de son compagnon d’infortune ? C’est un film sur le désir, la possession et sur le fait qu’on est toujours prisonnier quoi que l’on fasse. Les thèmes sont intéressants mais sous exploités.
Dommage, le principe était pas mal, de bonnes idées auraient pu être creusées et bien mieux exploitées mais tout semble survolé et très vite on arrive à la fin du film. Les méchants sont morts, la belle d’en sort. Fin de l’histoire.
La phrase du film : "Arrête ce jeu avant que ce soir lui qui ne t’arrête."
Le Blu-Ray
BLU-RAY
Caractéristiques Techniques Blu-Ray
- Format vidéo : 1080p AVC, 2.35 - 16/9 Cinémascope
- Format audio : Version Française en dts-HD 5.1 Master Audio et Version Originale sous titrée en dts-HD 5.1 Master Audio
- Durée : 95 minutes
Même si le film n’est pas une révolution du genre, il faut reconnaitre que d’un point de vue technique, il excelle. Une image véritablement très belle, claire, vives sans défauts apparents, même dans les noirs qui sont plutôt majoritaires puisqu’on y est souvent plongé ou en tout cas dans une semi obscurité.
Le véritable plus de cette édition est le DTS-HD 5.1 Master Audio pour les deux pistes sons VO et VF. Et là on a des basses qui claquent et des effets sonores de très bonne facture. On profite des moindres bruits. VO et VF peuvent rivaliser de qualité.
Compléments Blu-Ray et DVD
- Le making of : 11’26
- Les scènes coupées : 10’45
- La fin alternative : 1’39
Le making of, ne dure que 11 minutes et n’apporte pas grand chose à part le fait qu’il s’agit là d’une co-production Russe, ce qui peut expliquer certaines choses. Mais beaucoup trop consensuel. La fin alternative reboucle intelligemment sur le début... original et convainquant. Les scènes supplémentaires n’apportent rien de plus aux personnages et à l’histoire. Peut être celles qui se déroulent à l’extérieur.
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.