Castle : Review du 6e épisode de la saison 3 3XK (spoilers)
Episode réalisé par Bill Roe et écrit par David Amann.
Castle est désormais disponible en France, en direct des Etats-Unis, via plusieurs plateformes. Il nous a donc semblé opportun de faire des reviews de l’une des séries policières les plus rafraîchissantes de ces dernières années, avec dans le rôle-titre l’un de nos chouchous, Nathan Fillon. Nous attaquerons en suivant la diffusion actuelle, autrement dit avec le 6e épisode qui présage un arc étendu sur toute la saison, celui du "Triple X Killer."
Alexis est-elle en danger ?
Comme toujours, les aventures familiales de Rick Castle ont une influence sur sur son enquête, mais de façon surprenante, et on se laisse aller à la paranoïa comme l’écrivain lui-même dès qu’il s’agit d’Alexis. Le mystérieux admirateur qui veut la rencontrer en public et laisse des mots dans son casier serait-il le tueur qui a menacé, au commissariat, de s’en prendre aux proches des personnes présentes dont Castle ? Ou sombrons-nous dans l’imagination de l’écrivain qui est prisonnier entre réalité et fiction, ayant parfois des théories farfelues, comme celle d’un voyageur dans le temps la semaine dernière ? Nous ne dévoilerons pas ce mystère, mais la façon dont cela est traitée est toujours aussi bien faite.
Le "Triple X Killer"
Voici un tueur en série comme les séries procédurales en raffolent : sadique, il choisit parmi les personnages son nemesis, celui qu’il fera souffrir le plus parce qu’il aurait pu l’arrêter lors de leur première rencontre. Il met Castle dans la peau de l’inspecteur de police qui dans son quotidien ne peut que penser aux personnes qui ont été tuées par l’homme ou la femme qu’il n’a pas su arrêter. On s’attend à le retrouver dans au moins deux épisodes, un en milieu de saison 3, puis ensuite lors du final. Mais espérons que cela soit assez rapide, plus que l’enquête sur l’assassinat commandité de la mère de Beckett qui met encore plus de temps à être résolu que celle de John le Rouge dans Mentalist ou celui de Trudi dans Monk.
Les succès de l’épisode
On s’est laissé facilement piéger et on tombe dans la paranoïa avec Castle dès qu’il s’agit du mystérieux admirateur d’Alexis. Après tout un tueur s’en est déjà pris à Beckett parce qu’elle était l’inspiration de Richard Castle pour Nikki Heat. Et on est tout aussi surpris du rôle du tueur en série : s’il reste dix minutes d’épisodes avant l’aveu du complice qui couvre le véritable tueur et que l’on est suspicieux, on ne pense pas que le véritable tueur en série est en fait celui qu’ils cherchaient à protéger du tueur.
L’autre point réussi de cet épisode est l’analyse de l’attirance de Castle pour les crimes qui fait écho à l’introduction de tous les épisodes : "Il y a deux types de personnes qui réfléchissent à comment commettre des meurtres : les psychopathes et les écrivains. Je fais partie de la catégorie la mieux payée." A-t-il en lui un certain nombre d’ingrédients qui constituent la personnalité d’un psychopathe, à l’exception du fait qu’il a une notion du bien et du mal bien ancrée en lui ? C’est une question intéressante sur laquelle jouera le tueur en série lors de leurs prochaines rencontres, on peut en être sûr. Et la fin, si elle est attendue, n’en est pas moins très drôle : la mère de Castle a compris qu’il était en mauvaise posture quand il a conclu la conversation téléphonique en présence du tueur par un "je t’aime."
Par contre une question demeure : le tueur a-t-il bien pris l’iPhone de Castle ? Dans ce cas pourrait-il essayer de s’en prendre ultérieurement à ses proches ?
En attendant, voici la bande-annonce du prochain épisode !