Stargate Universe SGU : Robert Carlyle parle de sa carrière avec Gateworld
Gateworld vient de publier une interview réalisée avec Robert Carlyle, présent lors du Comic Con 2010 de San Diego pour le panel Stargate Universe. Ils ont notamment parlé de la carrière de l’acteur, connu auparavant pour ses rôles au cinéma, dont The Full Monty.
« Je pense que jusqu’à l’âge de vingt ans je n’ai pas eu de vie d’acteur. J’aimais aller au cinéma enfant. Mon père adorait le cinéma. Je pouvais voir tous les films tant que c’était des westerns. J’aimais tout ça. »
Carlyle a commencé sa carrière dans une compagnie locale de théâtre. « C’était plus un centre de vie associatif. Un théâtre associatif. J’ai dû me découvrir, je suppose, et réciter des répliques, improviser des sessions et faire des choses comme ça. Ça m’a vraiment ouvert avant que je ne devienne un acteur. J’étais très timide. J’étais un garçon terriblement timide et même à 20 je pouvais devenir timide si quelqu’un m’adressait la parole. Le théâtre a donc été quelque chose de vital pour moi, même en tant que personne. »
« Je me suis soudain retrouvé membre de cette communauté, avec plein de nouveaux amis, des gens que je me suis mis à comprendre, et qui m’ont aussi compris. Tout s’est mis en place. J’ai fait ça pendant deux ou trois ans, puis je suis entré dans une école de théâtre, la Royal Scottish Academy of Music and Drama en Ecosse.
Lorsque les gens parlent de ce qui a fait de Robert Carlyle un acteur de la A-list, Carlyle n’est pas d’accord avec eux. Ils attribuent ou à Trainspotting, ou à The Full Monty ou Bond le rôle de tremplin. Robert Carlyle pense qu’ils se trompent. Selon lui, il faut remonter encore en arrière, car tous ces films se sont succédés les uns aux autres. Il pense que ce sont ses premiers rôles à la télévision qui ont lancé sa carrière, dont un dans un téléfilm appelé Cracker, avec Robert Coltrane.
« Je jouais quelqu’un de Liverpool (c’était la première fois que je jouais quelqu’un qui n’avait pas ma voix) et quand j’ai eu ce rôle j’ai eu beaucoup de succès. Ça s’est très bien passé et les gens croyaient que je venais de Liverpool. C’était parfait : d’habitude les Ecossais ont du mal à percer. J’ai eu ensuite deux ou trois rôles avec cet accent. »
« Finalement j’ai pu reprendre mon accent dans une série policière appelée Hamish MacBeth, qui a explosé les audiences. Les gens ont vraiment aimé. Puis ils se sont dit : « Attends, il est Ecossais ! Comment est-ce qu’il a fait ? » Mais c’était trop tard.
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