F1 : Le réalisme, ça ne s’invente pas et ça se paie !

Date : 22 / 03 / 2025 à 14h00
Sources :

SR & SR


Comment rendre un film sur la Formule Un le plus réaliste possible quand on a un septuple champion du monde et un acteur né avec un volant dans les mains ? Le réalisateur Joseph Kosinski répond...

F1 sera dans les salles en juin prochain, et voilà que son réalisateur confirme que, à l’instar de Top Gun - Maverick, les acteurs ont véritablement donné de leur personne pour donner le plus de réalisme possible aux courses automobiles. Et si jusqu’à maintenant le septuple champion du monde Lewis Hamilton n’était crédité qu’en tant que producteur, le cinéaste explique que le pilote a été présent dans le cockpit tant dans le film qu’en coulisses.

"Le terrain est une chose, mais le week-end de la course, c’est un tout autre monde. C’est comme un cirque itinérant. Nous ne pouvions pas tourner sur le circuit sans qu’il y ait de course. La dynamique n’aurait pas été la bonne. Nous étions donc présents le week-end de la course, avec des centaines de milliers de personnes qui nous regardaient à chercher ces créneaux horaires entre les essais et les qualifications, que Formula One nous a gracieusement accordés. Nous avions des créneaux de 10 ou 15 minutes pendant lesquels Brad et Damson [Idris] devaient être prêts dans les voitures, chauffées avec des pneus chauds et prêts à partir, et dès la fin de l’entraînement, ils entraient sur la piste. Nous avions 24 ou 30 caméras prêtes à tourner, et je devais filmer ces scènes dans ces fenêtres très courtes, intenses et rapides. Mais la foule que vous voyez était vraiment là, dans les tribunes. Les gens ne réalisaient pas que Brad Pitt se trouvait dans la voiture devant eux.

Il y avait donc une qualité accrue à chaque course. Nous tournions également sur la grille avant les courses, c’était donc une façon très particulière de travailler, plutôt que de disposer d’une journée entière pour tourner une scène comme c’est normalement le cas pour un film. Nous avions des créneaux de neuf ou dix minutes, c’était comme une pièce de théâtre en direct, mais devant des centaines de milliers de personnes à 300 Km/h. C’était donc une montée d’adrénaline tous les week-ends, mais ce que nous avons capturé est quelque chose que vous ne pouvez pas simuler, que vous ne pouvez pas mettre en scène."

Et si vous doutez encore que Pitt était bel et bien au volant de sa monoplace pour tourner le film :

"Brad et Damson conduisent tous les deux dans ce film et pour les faire monter dans ces voitures de course, il a fallu des mois d’entraînement. Mais le premier jour a été très amusant. Je n’oublierai jamais d’avoir Lewis Hamilton comme instructeur de conduite, mais ce que nous avons appris, et ce qui intéressait vraiment Lewis, c’était de savoir si Brad savait bien conduire. Parce que si Brad ne savait pas conduire, le film n’aurait pas fonctionné. Et Lewis a en fait découvert que Brad avait des capacités naturelles dès le départ, et je ne sais pas où il les a acquises ou s’il est né avec. Il fait de la moto, ce qui, je pense, a quelque chose à voir avec ça, mais c’est tout simplement un pilote très talentueux, naturellement doué, ce qui a rendu Lewis très heureux et confiant.

Il a toujours eu ce sens naturel de l’adhérence dans la voiture, et ce que nous faisons dans ce film est dangereux. Alors oui, il faut être intrépide, et quand on voit Brad conduire, ce n’est pas de la comédie. Il se concentre vraiment sur le maintien de la voiture sur la piste pendant toutes ces scènes. C’est quelque chose qu’on ne peut pas simuler. J’espère que le public le ressentira en regardant le film. Lewis a joué un rôle déterminant non seulement dans les aspects techniques, mais aussi dans la phase de conception du film, dans la conception de la narration. Nous racontons l’histoire de Sonny Hayes [Pitt], vétéran de la course, et celle de Joshua Pierce [Idris], le débutant. Lewis a été les deux. Il a été le débutant qui a presque gagné sa première saison en Formule 1 et qui a maintenant sept championnats du monde. Il a tout vu. Son point de vue sur l’élaboration de la narration de ces deux personnages et sur ce qui les motive, ce qui les pousse à faire ce métier jour après jour, m’a été très, très utile. Nous n’aurions pas pu faire ce film sans lui."

Outre Pitt, Idris et Hamilton, F1 compte également sur la grille de départ les vingt pilotes des dix écuries en lice lors des saison 2023 et 2024, et dans les paddock, on retrouve Kerry Condon, Tobias Menzies, Kim Bodnia, Javier Bardem, Simone Ashley et Shea Whigham. Départ du Grand Prix de F1 à partir du 25 juin dans les salles de cinéma en France.


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