Star Wars : James Mangold révèle ce qui fera le succès de son nouveau film
James Mangold n’a jamais reculé devant les défis, qu’il s’agisse d’un biopic sur Johnny Cash (Walk the Line) ou du film intense Une vie volée avec Winona Ryder et Angelina Jolie. Sa carrière regorge de choix variés, mais son prochain film Star Wars pourrait bien être le plus grand défi qu’il ait jamais relevé. Aux côtés du talentueux showrunner Beau Willimon, Mangold s’attaque à l’univers de Star Wars avec Star Wars : Dawn of the Jedi, une histoire qui se déroule il y a très, très, très longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine.
Le fait que ce film se situe dans ce passé si lointain a attiré Mangold, qui n’a accepté ce projet que parce que Willimon et lui pouvaient explorer une époque et un lieu encore inexplorés dans la franchise.
Pour moi, les aspects vraiment importants sont la liberté de créer quelque chose de nouveau. Beau et moi travaillons sur un script lié à Star Wars, et nous verrons ce qui en ressort […] Pouvons-nous trouver un moyen sur le papier de dire quelque chose d’original ?
L’originalité n’est jamais facile, surtout dans l’univers de Star Wars, où, pour citer George Lucas lui-même, "beaucoup de choses riment comme de la poésie." Cependant, Mangold pense avoir trouvé une solution dans le concept même de Star Wars : Dawn of the Jedi, qui lui permettra d’atteindre l’espace créatif qu’il souhaite explorer. Il a confié :
Le film Star Wars se déroulera 25 000 ans avant n’importe quel autre film connu de Star Wars. C’est une période et un terrain de jeu que j’ai toujours voulu explorer, et qui m’a inspiré lorsque j’étais adolescent. Je ne suis pas intéressé par l’idée d’être enchaîné à un tel bagage de lore que cela devient immuable, au point de ne satisfaire personne.
Lorsqu’il a discuté de son biopic sur Bob Dylan, Un parfait inconnu, mettant en vedette Timothée Chalamet, Mangold a expliqué qu’il s’identifie au chemin constant de découverte de soi emprunté par Dylan :
À ma manière modeste, je m’identifie vraiment à cela. Toute ma carrière, j’ai aimé changer ce que je fais. Je ne pense pas changer qui je suis, pas plus que Bob ne réinvente son âme profonde, mais j’aime me lancer dans des choses auxquelles les gens, ou même moi, ne s’attendent pas. Cela me surprend et me met au défi.
Un long-métrage Star Wars répond certainement à ce critère. Mangold a affronté des montagnes cinématographiques similaires au cours de sa carrière, notamment avec Logan, considéré comme l’un des meilleurs films mettant en scène un personnage des X-Men. Il a également relevé le défi colossal de ramener Indiana Jones sur grand écran dans Indiana Jones et le Cadran de la destinée. Parfois, l’audace de Mangold paie au box-office, parfois non. Mais une chose est sûre, il a une approche clé pour augmenter ses chances de succès, qu’il appliquera à son film Star Wars. Il a confié :
Le succès n’est jamais garanti, mais la réalité est que le moyen d’unir la plupart des gens est de les toucher émotionnellement, de trouver une humanité dans une situation. Qu’il s’agisse d’une méga-franchise ou d’un film dramatique plus modeste, les films qui restent en mémoire sont généralement ceux qui nous émeuvent. Ceux qui nous laissent froids, même s’ils sont astucieux, spectaculaires ou éblouissants, finissent par être remplacés par le prochain objet éblouissant l’année suivante. Ce sont les sentiments, “les émotions”, qui définissent véritablement notre attachement à ces films et notre envie de les revoir.
La date de sortie de Dawn of the Jedi reste incertaine. De nombreux projets Star Wars ont déjà été abandonnés par le passé. Mais si ce film voit le jour, on peut être sûr que James Mangold ne jouera pas la carte de la sécurité, prenant des risques pour créer un film qui pourrait marquer durablement les spectateurs. En attendant, Un parfait inconnu est actuellement en salles.
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