Salem : La nouvelle adaptation de 2004
SALEM
Diffusion originale : 2004
Titre original : Salem’s Lot
Durée du film : 181 min.
Réalisateur : Mikael Salomon
Scénariste : Peter Filardi d’après l’œuvre de Stephen King
Interprètes : Rob Lowe, Samantha Mathis, Donald Sutherland
Ben Mears, un auteur revient dans la petite ville du Maine, Jérusalem Lot, où il a passé les premières années de sa vie, pour y écrire un livre. Il découvre alors que la ville est sous l’emprise d’un étrange individu qui pourrait être un vampire et que les habitants ont tendance à disparaître.
Alors qu’il est gravement blessé, c’est de son lit d’hôpital que Ben Mears raconte cette fois-ci l’histoire de l’infestation vampirique de la petite ville de Jerusalem’s Lot, à son infirmier médusé. Ceci explique pourquoi il avait, dans la scène d’introduction, tenté de tuer un prêtre avec un pieu.
Cette adaptation du roman de Stephen King transporte l’histoire dans son époque de tournage, ce qui peut rappeler un peu la période Buffy contre les vampires. Assez dark et résolument moderne (on y entend par exemple une version metal de Paint it Black en générique de fin), la transposition n’est pas toujours heureuse et ne bénificie pas des meilleurs effets spéciaux (la scène de la fenêtre, par exemple, était mieux faite dans la version de 1979).
La modernisation fait aussi perdre de la pureté au mythe du vampire, le rapprochant plus des dernières évolutions. De plus, de larges facilités ont été prises avec le roman, forcément.
Pourtant, la performance de Rob Lowe est plus logique que celle de David Soul, et le cabotinage de Donald Sutherland (qui interprète Straker) est juteux à souhait. Samantha Mathis est aussi la meilleure Susan jusque-là, loin d’être une simple potiche. De plus de nombreux petits clins d’œil aux romans de King ont été habilement dissimulés ça et là (un chien de garde se nomme Cujo, et on entend la chanson Stand By Me).
Non pas que cette version de 2004 ne soit pas bonne, loin de là (elle est d’ailleurs plutôt très appréciée des fans de l’auteur), mais la version de 1979 est devenu un classique que l’on compare inévitablement avec celui-ci.
Sans être opposés, ces deux mini-séries sont en fait totalement complémentaires.
Cette nouvelle adaptation a aussi un intérêt particulier, puisqu’il remet le père Donald Callahan au centre de l’œuvre (pour revenir à partir du cinquième tome de la saga de La Tour sombre), avec l’acteur parfait pour l’interpréter : James Cromwell (Star Trek : Premier Contact, Babe...)
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