La Petite Sirène : L’un des réalisateurs pense que Disney devrait changer sa façon de concevoir

Lors d’une interview, John Musker, à qui l’on doit la co-réalisation de La Petite Sirène, Aladdin ou Hercule, s’est exprimé sur le tournant woke des dernières productions Disney.

Il dit, à propos des nouveaux films :

Dans la version live de La petite sirène, Disney n’a pas mis en valeur l’histoire père-fille, alors que c’était le cœur du film. Et pour le crabe, vous pourriez regarder des animaux vivants dans un zoo et ils seraient plus expressifs. Je ne suis pas fan.

À propos de la nouvelle façon de faire :

Les entreprises aiment toujours réduire les risques, en se contentant simplement de refaire et de vendre sous une forme différente.

À propos de l’agenda woke :

Je comprends les critiques, même si je ne pense pas que Disney essaye vraiment d’être woke, mais je pense aussi que Disney doit changer de cap en mettant le message au second plan, derrière le divertissement, l’histoire captivante et les personnages attachants.
Les films classiques de Disney n’ont pas commencé par essayer de transmettre un message. Ils voulaient que vous vous impliquiez dans les personnages, l’histoire et le monde, et je pense que cela devrait toujours être le cœur du sujet.
Il n’est pas nécessaire d’exclure le message, mais il faut d’abord créer des personnages avec lesquels on sympathise et qui sont convaincants. C’est l’une des caractéristiques fondamentales de Disney : l’attrait. C’est ce que l’animation fait de mieux.

John Musker, roi de l’animation avant la démocratisation du numérique, est pourtant revenu au sein du studio Disney pour utiliser tout son savoir sur La Princesse et la Grenouille en 2009. Lui, qui se considère un peu comme un dinosaure, et essaye toujours de trouver le financement pour le projet qui l’accompagne depuis toujours, l’adaptation de Death (tiré de Discword par Terry Pratchett), précise aussi, à propos des nouvelles technologies :

Après Toy Story , ils ont proposé de convertir tous les films classiques en animation numérique. Je leur ai dit que je ferais un harikari en premier.

Les films sont Copyright © leurs ayants droits Tous droits réservés. Les films, leurs personnages et photos de production sont la propriété de leurs ayants droits.