Riker, William T.
Humain né sur la planète Terre à Valdez (Alaska) en 2335, William Thomas Riker est le fils de Kyle Riker qui se voit contraint d’assumer seul son éducation après la mort de son épouse au cours de l’année 2337. En 2350, ce spécialiste en stratégie, conseiller occasionnel pour le compte de Starfleet, estime toutefois que son fils est désormais capable de prendre son existence en main et il abandonne soudainement l’adolescent à son sort. Sans le savoir, le jeune William est d’ailleurs prédestiné à vivre des aventures hors du commun en rapport direct avec la diversité des formes de vie fréquentant la galaxie. L’un de ses ancêtres, prénommé Thaddius, qui servait en tant que colonel dans l’armée de l’Union au cours de la Guerre de Sécession et accompagnait notamment le nordiste Sherman lors de son inexorable marche sur la ville d’Atlanta, est en effet blessé à Pine Montain en 1864 et n’a alors la vie sauve que grâce à l’intervention de « Quinn », un membre du Continuum Q, qui l’aide à s’éloigner du front. La jeunesse relativement rude et solitaire de Will Riker ne l’a pas empêché de développer de réels talents de bluffeur au poker, un goût prononcé pour la préparation de mets "traditionnels" (venu de l’époque où il cuisinait quotidiennement pour son père et pour lui-même) ainsi qu’une véritable passion pour la musique de jazz (qui le conduit à s’essayer de façon tout à fait honorable à la pratique du trombone).
En 2353, William Riker entre à l’Académie de Starfleet d’où il sort huitième de sa promotion en 2357. Tout d’abord affecté à bord de l’U.S.S. Pegasus NCC-53847 sous le commandement du capitaine Eric Pressman, il est contraint l’année suivante de quitter précipitamment le navire en compagnie de son supérieur et de six autres membres d’équipage, seuls survivants de la disparition du bâtiment. Toujours en 2358, le jeune lieutenant Riker se remet de ses émotions sur la planète Betazed avant son transfert vers l’U.S.S. Potemkin NCC-18253. La mission de sauvetage qu’il conduit sur Nervala IV trois ans plus tard lui vaut une accession immédiate au rang de lieutenant commander, une citation pour bravoure exceptionnelle et l’une des cinq décorations qu’il aura l’occasion de recevoir entre 2357 et 2369. Lors de son bref passage sur l’U.S.S. Hood NCC-42296 en compagnie du capitaine Robert DeSoto, il obtient enfin le grade de commander. En 2364, Riker refuse une nouvelle promotion (assortie du commandement de l’U.S.S. Drake NCC-20381). Il préfère en effet servir sous les ordres du capitaine Jean-Luc Picard en devenant premier officier de l’U.S.S. Enterprise NCC-1701-D, vaisseau qu’il rejoint en orbite de la planète Deneb IV (où il contribue à résoudre le mystère entourant la station Farpoint). Jusqu’en 2371, le commander Riker renouvellera d’ailleurs à plusieurs reprises son refus de commander son propre bâtiment. Il s’illustrera en revanche aux côtés (et occasionnellement à la tête) de l’équipage de l’Enterprise-D, multipliant les actes de bravoure et ne manquant que peu d’occasions d’affirmer une personnalité hors du commun (sa manière atypique de venir à bout des problèmes rencontrés s’avérant le plus souvent particulièrement payante).
Malgré plusieurs liaisons (dont certaines ne demandent d’ailleurs qu’à renaître de leurs cendres...), Riker est célibataire et sans enfant.
Fidèle à son poste aux côtés de Picard sur la passerelle du tout nouvel U.S.S. Enterprise NCC-1701-E, William Riker participe en 2373 au combat contre les Borgs qui semblent vouloir modifier le passé de la Terre. En 2375, toujours à bord de l’Enterprise-E, il rejoint également la planète Ba’ku où Data semble s’être rebellé contre les décisions prises par les observateurs de Starfleet installés sur place à l’insu des autochtones.
Les retrouvailles entre William Riker et son père, qui se dérouleront 25 ans après le départ de ce dernier à bord de l’Enterprise-D, seront particulièrement difficiles compte-tenu de la brutalité avec laquelle Kyle Riker a délaissé son fils alors âgé de 15 ans.
S’il est biologiquement fils unique, Will possède un « jumeau » qui est en fait sa réplique exacte. Né d’un incident survenu en 2361 alors que l’U.S.S. Potemkin téléportait d’urgence une équipe envoyée à la surface de la planète Nervala IV, cet autre Riker, créé à l’insu de tous, s’est vu dans l’obligation de survivre seul durant de longues années avant d’être secouru en 2369 par l’U.S.S. Enterprise-D. Ce double comprend rapidement la nécessité de se distinguer autant que possible du bras droit de Jean-Luc Picard et choisit de se faire appeler par son second prénom, Thomas. Il décide en revanche de rester officier de Starfleet, rejoint l’équipage de l’U.S.S. Ghandi avec le grade de lieutenant, abandonne finalement son poste pour rejoindre les rangs du Maquis moins d’un an plus tard puis se voit arrêté par les Cardassiens dans le système d’Orias avant d’être finalement condamné à la réclusion à perpétuité au sein du camp de travail de Lazon II.
Célibataire et sans enfants, William Riker se croit temporairement veuf de Minuet (l’idéal féminin holographique que lui avaient présenté les Bynars en 2364) et père d’un jeune garçon baptisé Jean-Luc lorsque l’extraterrestre Barash lui donne l’illusion d’un futur possible au cours de l’année 2367.
Riker a néanmoins connu un certain nombre de liaisons plus ou moins durables. A la fin de l’année 2358, alors qu’il effectue un séjour sur Betazed en tant que simple lieutenant, il s’éprend ainsi de Deanna Troi. Il devient son « Imzadi » (terme utilisé par les Bétazoïdes afin de désigner celui ou celle dont ils sont amoureux) et bien que leur relation tourne court lorsque le jeune officier décide de privilégier sa carrière et de rejoindre l’U.S.S. Potemkin, tous deux restent extrêmement proches l’un de l’autre. En 2365, Will est également fasciné par la volcanique Brenna Odell, fille du leader des colons jusqu’alors installés sur Bringloïd V. L’année suivante, il est attiré par l’Acamarienne Yuta appartenant au clan Tralesta (mais il est malheureusement contraint d’abattre la jeune fille lorsqu’il comprend qu’elle est porteuse d’un micro virus grâce auquel elle a entrepris d’éradiquer les membres d’un clan adverse). Entre les mains de Malcoriens qui ont percé le secret de sa véritable identité en 2367, William Riker ne doit en outre son salut qu’à l’extraordinaire attirance qu’il provoque chez l’infirmière Lanel, laquelle couvre sa fuite en échange d’une faveur très personnelle (!!!). Fasciné par la ravissante Ktarienne Etanna Jol (rencontrée sur Risa) et par le jeu aux facultés hypnotiques qu’elle le pousse à introduire à bord de son vaisseau en 2368, le premier officier de l’Enterprise met ensuite involontairement en péril la totalité de la Flotte. Souffrant d’une perte de mémoire sous l’influence d’une sonde satarrane, il connaît la même année une brève liaison avec l’enseigne Ro Laren peu avant de rencontrer Soren, androgyne J’naii dont il tombe amoureux (mais que les lois en vigueur au sein de son peuple n’autorisent pas à adopter une attitude réciproque). En 2375, sous l’effet des particules régénérescentes en orbite autour de la planète Ba’ku, Riker et Deanna Troi renouent enfin les liens qui les unissaient près de vingt ans auparavant.
Au cours de l’année 2373, envoyé en mission sur la Terre passablement délabrée de à la fin du 21ème siècle, le premier officier de l’Enterprise-E se met à la recherche de Zefram Cochrane et assiste finalement le célèbre scientifique dans ses travaux précédant le vol historique du Phœnix (la première fusée terrienne capable d’atteindre la vitesse de distorsion).
Lorsque le capitaine Picard décide en 2375 de braver les ordres de ses supérieurs afin d’aider le peuple Ba’ku à conserver le secret particulièrement convoité de son éternelle jeunesse, son premier officier se range à ses côtés et prend temporairement le commandement du navire. Au cours d’une manœuvre inédite (dorénavant appelée à figurer dans les manuels de l’Académie sous le nom de « Manœuvre de Riker »), il élimine notamment les vaisseaux Son’a qui l’avaient pris en chasse avant d’assister à la destruction de la station orbitale qui devait permettre la confiscation des particules indispensables à la survie des Ba’ku.