Swamp Thing - Green Hell : La critique post-apocalyptique

 Date de sortie : 27/10/2023
 Éditeur : Urban Comics
 Auteur : Jeff Lemire
 Dessin : Doug Manhke
 ISBN : 9791026820895
 Format : 235 x 284 mm
 Nombre de Pages : 160
 Prix : 17 euros

"La Terre est dévastée, immergée dans les eaux depuis l’infinie crue qui l’y a plongée.
Les quelques humains restants survivent sur une île désolée, perdue dans l’immensité de l’océan.

Le Parlement réunissant la Sève, le Sang et la Nécrose a tranché, il est temps de repartir de zéro afin de lancer un nouveau cycle de vie. Pour ce faire, ils ont uni leurs pouvoirs pour créer un nouvel avatar, l’un des monstres les plus terrifiants jusqu’alors.

Face à une telle créature, toute lutte est inutile... sauf pour un soldat qui comprend l’ennemi. Qui a déjà usé des mêmes tactiques.
Quelqu’un comme Alec Holland.
Dommage qu’il soit mort depuis des dizaines d’années..."

L’histoire de Green Hell, s’inscrit dans la lignée des épisodes d’Alan Moore des années 80, qui avait transformé le personnage initial, en le renversant. The Swamp Thing est en fait une plante qui pense être un humain ressuscité, et qui connaîtra plusieurs itérations.

Dans un avenir proche, la terre a été inondée et ce qui reste d’humanité a dû se réfugier en haut d’une montagne, mais le monde sera bientôt livré à la destruction décidée par les grandes forces qui le dirige. La nouvelle créature croisera d’autres personnages récurrents du cycle, dont un vieux sorcier Constantine, qui, déjà à l’époque, avait aidé Alec Holland à accepter sa nouvelle condition.

Dans un monde post-apocalyptique, un combat titanesque se prépare. Les forces cosmiques (il y a un peu du vert de Cthulhu) semblent vouloir rétablir un certain équilibre, mais beaucoup de choses se passeront en fait au niveau de l’humain, et l’on suivra l’un des thèmes phares de l’auteur, les relations père-fille.

Sans concession, et gore à souhait, ce nouvel épisode n’est pas un reboot à la mode, mais bien une suite de ce qui s’est fait jusqu’alors, ce qui est une très bonne chose.

Le dessin de Doug Manhke est sans doute un cran en dessous de ce qu’il a réalisé pour Superman, mais sied parfaitement à la nature sombre de l’ensemble.

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