War of the worlds : soyons réalistes !

Date : 19 / 03 / 2005 à 00h00

Rick Carter, le « production designer » du prochain film de Spielberg War of the worlds, a expliqué que son film se voulait hyperréaliste, tant au niveau des images que du ressenti des évènements fantastiques basés sur le roman d’H.G. Wells. “L’idée à la base de cette version de la Guerre des Mondes est que celle-ci se déroule vraiment dans notre monde” dit Carter dans une interview lors de WonderCon de Los Angeles. “Ce n’est pas comme si nous avions créé un nouveau monde dans lequel débarquent les aliens. C’est notre monde”. (ndlt : il me semble bien que dans le livre et dans la version originale du film c’était aussi comme ça. Mais je peux me tromper)

Le film commence dans le New Jersey, où la star du film, Tom Cruise, joue le rôle d’un docker. Le choix du lieu de tournage est une sorte d’hommage à Orson Welles, le célèbre réalisateur, dont la version radiophonique de La Guerre des Mondes diffusée un soir d’Halloween 1938 avait déclanché une panique nationale. “Mais le but était aussi que l’histoire se déroule dans un lieu que nous pensons reconnaître, soit parce que nous l’avons vu dans de nombreux films ces dernières années, soit parce que nous le connaissons vraiment” dit Carter. Il ajoute : “C’est une zone pluriethnique, et je pense que nous l’avons choisie de façon à ce que les gens aient le sentiment que cela pourrait se dérouler, ou bien même que cela s’est déroulé quelque part dans votre imagination, qu’un évènement de ce type pourrait se dérouler ici même... Imaginez une grosse marre. Et quelqu’un en dessus, qui nous regarde depuis un certain temps, commence à envoyer des pierres dans la marre. Et maintenant vous regardez et tous les poissons commencent à s’éparpiller, et petit à petit ça augmente”. (ndlt : le mec il a fumé la moquette grave, c’est carrément incompréhensible !)

L’artiste « conceptuel » Doug Chiang, qui a travaillé en étroite collaboration avec Carter, est d’accord avec lui (ndlt : il devait avoir un décodeur). “Pour moi, on atteint vraiment l’essence de ce que la science-fiction représente, c’est-à-dire... c’est une vraie histoire avec de vrais évènements” dit-il. “Récemment, la science-fiction typique a tendance à être trop fantastique, et de se détacher de la réalité. Mais en ce qui concerne cette histoire,... ce qui m’a vraiment plu c’est que c’était une histoire réelle, et que c’était vraiment pris très au sérieux. Que se passerait-il réellement si des aliens débarquaient, et comment gèrerait-on le problème ?”