Interceptor : La critique du film Netflix
INTERCEPTOR
Date de sortie : 03/06/2022 Plateforme de diffusion : Netflix Titre original : Interceptor Durée du film : 1 h 36 Réalisateur : Matthew Reilly Scénaristes : Matthew Reilly, Stuart Beattie Interprètes : Elsa Pataky, Luke Bracey, Aaron Glenane, Mayen Mehta, Paul Caesar, Belinda Jombwe, Marcus Johnson, Zoe Carides
LA CRITIQUE
On se retrouve devant un surprenant huis clos avec ce Interceptor qui joue très bien avec la peur d’une menace nucléaire.
Le scénario du réalisateur Matthew Reilly et de Stuart Beattie présente une jeune capitaine qui se retrouve mutée sur une plate-forme où se situe l’un des deux centres possédant des engins d’interception permettant de contrer des missiles nucléaires lancés du sol russe. Suite à de terribles incidents, celle-ci va devoir se battre pour éviter à son pays de connaître un destin fatal.
L’œuvre n’est pas sans rappeler certains longs métrages d’action de la fin du siècle précédent qui étaient basés sur un personnage très testostéroné. Dans le récit, c’est une femme de caractère qui prend leur place. Mais celle-ci est capable d’exploits physiques invraisemblables qui n’ont rien à leur envier.
En effet, on trouve de nombreux rebondissements dans le film de Matthew Reilly. Toutefois, la crédibilité n’est parfois pas très élevée. Bien que cela ne nuise finalement pas du tout au plaisir que l’on a de regarder le film et au suspense qui s’installe au fil des minutes.
Si le récit réserve peu de surprises, il est parfaitement agencé pour faire monter la tension. Et même si l’on sait qu’il y a très peu de chances qu’une grosse catastrophe arrive, on se laisse facilement prendre au jeu.
Elsa Pataky est très bonne en jeune femme prête à tout pour lutter contre les terroristes. Luke Bracey est impeccable en chef de ces derniers au comportement ambigu. Mayen Mehta est vraiment intéressant en caporal essayant aussi de survivre. Les autres personnages incarnent bien les différents rôles, souvent stéréotypés, qui leur sont donné. Il faut aussi signaler le petit cameo hilarant de Chris Hemsworth méconnaissable, qui est aussi l’un des producteurs délégués du film. D’ailleurs, restez un peu au début du générique final.
Les décors de George Liddle sont bien faits. De plus, les images de vue d’ensemble de la plate-forme donnent vraiment l’impression de se retrouver transporté en ces lieux isolés.
Il est aussi plaisant de voir que les munitions ne sont pas illimitées et que des contraintes réelles évitent que toute l’intrigue ne soit bouclée en quelques minutes. Certaines séquences d’action sont particulièrement spectaculaires et les combats sont chorégraphiés avec soin.
Sans compter que l’œuvre aborde aussi le sujet délicat du harcèlement sexuel dans l’armée et de la parole de la victime, deux éléments qui sont d’ailleurs plutôt bien évoqués.
Interceptor est un bon film d’action qui utilise un scénario ayant peu de surprises pour offrir de belles séquences action et divertir complètement. Le long métrage réussit donc à très rien remplir ce que l’on attend de lui et à faire passer un bon moment devant une nouvelle menace qui ne peut être arrêtée que par un personnage têtu tombant à pic pour faire dérailler les engrenages d’une machination terrible.
Et si cette héroïne n’ayant pas froid aux yeux plaît au public, il ne sera pas très étonnant d’avoir une nouvelle aventure en sa compagnie.
Sympathique et efficace.
SYNOPSIS
Dernier officier opérationnel sur une base de défense antimissile isolée, elle livre le combat de sa vie contre des terroristes qui pointent 16 ogives nucléaires volées sur les États-Unis.
BANDE ANNONCE
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