The Silver Case 2425 : le jeu d’enquête dans un monde dystopique, sur Switch

Date : 10 / 07 / 2021 à 08h00

Par : Olivier T.

Sources :

Unification France

The Silver Case
2425
Un passé enterré,
une vie meurtrie

Description :

"Plongez-vous dans un monde dystopique issu de l’esprit de SUDA51 !

Les 24 districts de Kanto semblent constituer une ville idyllique, mais de sinistres secrets se dissimulent sous la surface.

Dévoilez le mystère d’une série de meurtres violents en incarnant un agent du Heinous Crimes Unit des districts dans The Silver Case.

Retournez à Kanto dans The 25th Ward : The Silver Case alors qu’un nouveau projet du gouvernement vise à créer l’utopique 25e district de la ville.
Lorsqu’une vague de suicides présumés à l’immeuble Bayside Tower Land menace de troubler l’ordre du district, on fait appel à vous pour éliminer les criminels responsables de ces morts énigmatiques.

Vivez ce récit de trois perspectives différentes pour résoudre ce mystère macabre."

Le gameplay :

Les 2 jeux compilés ici, ont un gameplay proche.

Il s’agit de suivre une succession de scénettes, de style Visual Novel, entrecoupées de déplacement, enquête, ou résolution de puzzle très simples.

Le joueur n’est jamais vraiment bloqué, il s’agit de naviguer dans une sombre histoire et d’en choisir le déroulement, pour arriver, au bout d’une vingtaine d’heures, à une des très nombreuses fins possibles, puis, éventuellement de recommencer pour voir toute la richesse des ramifications.

Le verdict :

D’abord proposés sur PC et PS4, ces deux jeux sont aujourd’hui disponibles sur Switch (et son système nomade, très intéressant pour ce type de jeu), reliés par quelques chapitres inédits. Ces deux jeux peuvent être joués indépendamment, toutefois.

Le premier est une longue enquête sur des crimes ressemblants à s’y méprendre à un ancien tueur en série, et le second est une anthologie de 3 enquêtes, par des détectives différents, sans lien autre que géographique, pour finalement se rejoindre pour ne former qu’une.

L’ensemble s’inscrit dans le style très particulier de son prolifique auteur, Suda51, c’est à dire noir et faisant appel à la lutte contre les ombres du passé.

Le gameplay, pauvre, n’est qu’un liant pour la réalisation, soignée, à la fois cinématographique (on pense à la monochromie des films d’horreur japonais par exemple) et nostalgique (on pense aux vieux jeux d’aventure animée). Le côté Visual Novel est d’ailleurs complètement gommé par l’inventivité de la mise en scène des dialogues, qui sont loin de se cantonner à des portraits de personnages se répondant, mais bien constituées d’une multitude de prises de vue.

L’histoire (noire et alambiquée), ou même les histoires, s’entrechoquent dans un panorama de situations et de personnages inattendus, voir complètement fous, qui marqueront le joueur.

Pour résumer, les jeux sont bercés dans une atmosphère et une histoire noires, loin d’être classiques, aux ramifications nombreuses et très prenantes, servies par une réalisation audacieuse et très marquée, dont le seul véritablement défaut sera d’être entièrement en anglais.