Happy Birthdead : La rencontre avec Christopher Landon
Avant la projection du film Happy BirthDead en avant-première au Comic Con de Paris, le réalisateur Christopher Landon est venu répondre aux questions du public.
Voici la retranscription des échanges qui ont eu lieu. Merci à Universal d’avoir invité Unification à l’avant-première du film et à la rencontre avec son réalisateur.
Happy Birthdead est un très bon et original film d’horreur qui renouvelle clairement le genre et propose une idée inédite parfaitement traitée. Vous pourrez en retrouver la critique complète sur Unification la semaine précédent la sortie du film en salle
Quand avez-vous eu l’idée de ce film ?
Il y a 8 ans, j’ai contacté des personnes pour faire ce film. Cela n’a pas fonctionné. Il y a 2 ans et demi, j’avais un dîner avec les producteurs pour lequel j’ai fait Paranormal Activity 3 et 4 et Paranormal Activity : The Marked Ones. J’ai parlé du scénario et le patron, Jason Blum, m’a contacté le lundi suivant après l’avoir lu, et m’a proposé de le faire.
Pourquoi avez-vous fait ce film ?
Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de slasher movie fun. Là, au lieu d’assister à plein de gens qui sont tués, c’est la même personne qui meurt à chaque fois et c’était intéressant de développer ce sujet.
Quel plus gros challenge avez-vous eu pendant film ?
On répète le même jour, mais cela ne doit pas être ennuyeux. On doit donc changer des choses.
Comment avez-vous trouvé un bon équilibre entre horreur et humour ?
Il y a un rythme qui est le même entre faire peur et faire rire. Le film ne se prend pas au sérieux et s’amuse avec vous.
C’est un énorme succès aux États-Unis où la sortie est le vendredi. Est-ce que votre vie a changé entre le vendredi et le lundi ?
Oui. J’étais soulagé. C’était comme se retenir d’aller aux toilettes pendant un an et pouvoir y aller le lundi.
Est-ce que vous être devenu le « nouveau roi » ?
Tout le monde vous adore dans ce genre de cas, même si vous avez fait un film, Paranormal Activity : The Marked Ones, qui s’est craché au box office il y a 2 ans
Est-ce que vous être celui qu’on appelle pour faire le 2 ?
Cela a pris un peu de temps, mais il va y avoir une suite.
Avez-vous fait du marchandising autour du film ?
On a surtout fait le masque, notamment pour Halloween.
Quels sont les films qui vous ont donné envie de faire du cinéma ?
J’ai grandi en voyant des films d’horreur, John Carpenter, Wes Craven, Roman Polanski. Le premier Alien de Ridley Scott m’a vraiment marqué quand je l’ai vu.
Avez-vous des films français qui vous ont marqué ?
La cérémonie de Claude Chabrol et Haute tension d’Alexandre Aja, car c’est brutal.
Est-ce qu’Un jour sans fin et Edge of Tomorrow ont été des sources d’inspiration pour votre film ?
Le premier est vraiment une référence qui a eu une grande influence et qui est l’ancêtre de ce genre de film mettant une dose de fantastique dans la vie quotidienne. J’aime beaucoup Edge of Tomorrow, mais mon film est plus drôle.
Est-ce que vous avez eu le final cut ?
C’est très rare au États-Unis qu’on ait le final cut, le montage final. Mais avec Jason Blum, comme c’était un petit budget de 5 millions, nous avons passé un accord, et j’ai eu le droit de faire le final cut.
Pourquoi aujourd’hui on n’arrive pas à créer de nouvelles icônes de l’horreur comme Jason, Freddy...
Il y a eu un tournant après Scream qui dénonçait tous les codes de l’horreur. Prenez Pennywise, le clown de Ça, c’est l’adaptation d’un livre et il marche bien en ce moment.
Qu’est-ce qui vous a conduit à devenir réalisateur ?
J’ai toujours fait des courts métrages depuis l’enfance. Mais j’adore écrire, et je pensais ne faire que cela pendant des années. Je suis passé réalisateur pour avoir plus de liberté en réalisant les histoires que j’écrivais.
Est-ce que vous auriez envie de faire d’autres genres de films comme de la comédie ?
J’aimerais travailler dans plein de genre. Mais quand on travaille à Hollywood et qu’on a du succès dans un genre, on vous catalogue et c’est difficile de changer de genre.
Qu’est-ce qui vous a inspiré pour le masque ?
Quand on a commencé à réfléchir, j’attendais mon fils et c’était mon premier enfant. Et peut-être qu’à ce moment-là, j’avais peur des bébés. Le masque est un peu étrange et drôle.
J’ai travaillé avec un spécialiste qui avait œuvré sur Chucky et sur Scream. On a fait le masque d’un bébé et d’un cochon. Puis j’ai fait un essai avec mon producteur. Quand je suis rentré dans son bureau brusquement en portant le masque, il a hurlé et est sorti de la pièce et j’ai dit OK, le masque fonctionne. On n’a pas essayé le masque de cochon, mais j’ai une photo avec.
Auriez-vous envie de faire un film en France ?
Oui, j’ai envie de faire un film en France.
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