The Voices : Q&A animé avec Marjane Satrapi
A l’issue de la projection de The Voices qui sort en salle le 11 mars 2015, Marjane Satrapi a répondu d’une façon très animée aux questions du public.
Elle était accompagnée sur scène par le monteur du film Stéphane Roche.
Attention ! Certaines questions contiennent des spoilers sur The Voices.
Comment va Monsieur Moustache ?
Il va très bien. Il s’agit d’un jeune chat dont la dresseuse était super gentille. Mais 90 % des scènes avec lui ont été tournées séparément.
Comment êtes-vous venu sur le projet The Voices ?
Persepolis a remporté plusieurs prix et je me suis retrouvée aux Oscars. Quand on a une nomination aux Oscars aux États-Unis, on se retrouve avec un agent. Mais on ne le paye que s’il nous ramène des projets. J’ai eu droit à toutes sortes de vagues : celle des enfants car on estimait après Persepolis que j’étais une spécialiste dans le domaine, puis j’ai eu le droit aux films musulmans. Et ensuite à ceux qui parlent de femmes qui ne travaillent pas, n’ont pas de mari mais ont plein d’argent qui ne vient d’on ne sait où…
Puis un soir j’ai lu le projet de The Voices et je me suis dit « mon Dieu ! C’est quoi ce truc ! ». Quand je réfléchis sur un film, je me pose beaucoup de questions dessus. Je me demande si on va mettre 10 euros pour aller le voir au cinéma.
On m’a par exemple proposé Maléfique avec Angelina Jolie mais je n’étais pas convaincue par le projet alors que The Voices ne me faisait penser à aucun autre film. J’avais de la sympathie et une certaine empathie pour le tueur. En plus il y avait ce chat atypique.
Pour The Voices, 3 réalisateurs de thriller ont été contactés, mais c’est moi qui ait eu le film. Je n’ai pas osé demander pourquoi.
Comment avez-vous fait le choix du casting ?
Je n’avais pas d’acteur et d’actrice en tête au départ.
Le scénario, c’est de la littérature. Il faut ensuite l’adapter pour en faire un film. Il faut qu’on l’arrange en fonction de l’argent qu’on aura pour réaliser le film.
Si on pense dès le départ à un acteur et qu’il dit non, on se trouve dans la merde.
Ryan Reynolds voulait faire le film. Il a joué dans Buried. Dans Green Lantern, le film est vraiment naze, mais il se débrouille bien et il arrive à faire quelque chose ce qui est très fort.
Si vous réunissez le meilleur réalisateur et le meilleur acteur mais qu’ils ont une vision du film différente, ça ne marche pas.
Quand j’ai rencontré Ryan Reynolds, nous avions la même vision pour Jerry. En plus il a le physique de l’emploi, un regard sombre qui peut être inquiétant et un sourire lumineux. C’est un tueur qui devrait donner de l’empathie au public.
Je ne voulais pas lui donner de désir sexuel pour ne pas en faire un prédateur sexuel.
Jerry est un gamin de 11 ans qui a subi un traumatisme dans l’enfance et a donc un blocage psychologique.
Je voulais que la séduction vienne des femmes. On a la jeune bimbo, la séductrice et la fille grosse. D’ailleurs tout le monde pense que les filles grosses n’aiment que la bouffe alors qu’elles peuvent aussi aimer les hommes, mais on n’a pas tendance à le voir.
Dans le scénario original, la psychiatre devait avoir 35 ans et être aussi une séductrice pour Jerry. Mais je voulais une femme plus âgée qui serait elle-même. C’est un personnage fort. C’est l’actrice qui jouait dans Animal Kingdom que j’ai choisie car j’aime beaucoup cette actrice.
Une jeune actrice m’a contactée pour être dans le film. Elle faisait semblant d’être engagée et me parlait des femmes afghanes et je me demandais « Mais de quoi elle parle ? », de la religion musulmane, mais je suis athée, et de plein d’autres causes. J’ai fait des tonnes de blagues pendant notre entretien et elle n’a jamais ri une seule fois. Je me suis dit « Au bout d’une semaine de tournage, je vais la tuer ! » et ne l’ai donc pas prise.
Comment avez-vous fait le choix de l’esthétique du film ?
J’ai été connue grâce à Persepolis mais je ne fais pas que de l’animation. L’abstraction du dessin permet une meilleure identification aux personnages. Cela permet aussi de parler de propos universels. Dans ce film, ce n’était pas possible de donner les rôles à de véritables acteurs car les personnages sont encore vivants. Je suis vivante, tout comme mes parents.
Dans Poulet aux prunes je voulais donner au film la couleur de Téhéran.
Dans The Voices j’avais une charte de couleur.
J’ai une formation de peintre. J’ai voulu mettre une identité de couleur dans le film.
Dans plusieurs plans, il y avait des séquences que je voyais comme des tableaux et qui devaient être parfaites. Par exemple pour le cadrage, je voulais qu’il y ait de la symétrie. Quand on prend les scènes tournées dans la forêt, je ne voulais pas filmer les arbres n’importe comment !
Dans mes films, il faut que mon chef décorateur, mon monteur, mon directeur de la photographie soient meilleurs que moi, sinon je pourrais me débrouiller toute seule.
J’ai une idée de base et les autres amènent de nouvelles idées.
J’avais envie de mettre dans le film toutes les scènes qu’on avait tournées. Mais le film aurait fait 2 h 30, ce qui est trop long.
Le scénariste donne la première écriture d’un film, le réalisateur la deuxième et le monteur la troisième. Il faut faire confiance à son monteur et accepter de couper quand il dit qu’il faut le faire.
Comment avez-vous choisi la musique du film ?
Je n’aime pas que la musique se trouve trop devant et dicte les émotions du spectateur. Elle doit accompagner la scène.
Je n’ai pas pu mettre dans le film les musiques que j’aime parce que je n’avais pas d’argent. Le film a coûté 9 millions de dollars. La musique que je voulais pour le générique final était détenue par la famille Jackson et elle me demandait 1 million de dollars pour l’utiliser, soit pratiquement 10 % du budget total. Du coup j’ai décidé d’y renoncer. Et finalement la musique que nous avons mise rend mieux que ce que l’on voulait au préalable.
Quand on pense que Camping a été tourné pour 25 millions d’euros… Évidemment les boules de pétanques coûtent très cher.
Le tournage de The Voices a duré 33 jours. Afin de tenir la durée, il y a eu beaucoup de travail préalable.
Afin d’anticiper les problèmes, nous avons story boarder tous les passages que nous jugions délicats. Puis nous avons fait des montages avec les story board.
Pourquoi le chat à un accent écossais ?
Je m’étais imaginé les voix des animaux dans ma tête et pour le chat, j’entendais celle de Joe Pesci, une voix haut perchée. Puis Ryan Reynolds m’a envoyé les voix qu’il avait enregistrées. Et j’ai trouvé cela OK car c’est les voix qu’il a dans la tête. La voix écossaise du chat est inspirée par son agent roux.
Est-il facile de passer temps de temps avec un sérial killer ?
Je me suis mise dans la tête d’un sérial killer. C’est moi qui aie eu l’idée des Tupperwares. J’étais en train de penser au film dans ma cuisine et j’alignais les couteaux sur le plan de travail et j’ai pensé aux Tupperwares.
J’ai donc calculé le nombre qu’il fallait, soit le poids de Gemma en kg fois le contenu de la boîte. Cela donne 150 Tupperwares de 450 g par boîtes. Il faut être précis !
Dans un film, si les effets spéciaux sont trop gores ou visuels, ils me font sortir du film. J’ai créé le gore pudique, un nouveau genre.
Je me souviens d’avoir été voir King Kong sur glace. Je me disais que King Kong était trop lourd pour que la glace supporte son poids et qu’en plus la fille qui était peu vêtue n’avait pas froid. Cela m’a fait sortir du spectacle.
Êtes-vous encore dans la tête d’un sérial killer ?
Non, je suis très zen maintenant.
Le chat est maléfique, le chien gentil. Vous n’avez pas eu envie d’inverser les rôles ?
Le chat est malin avec un super sens de l’humour alors que le chien est benêt et ne dit que des banalités. Il n’a pas d’esprit.
Quand on pense à un chien gentil, le labrador vient tout de suite à l’esprit et puis j’ai vu ce chien et j’ai tout de suite su que ce serait Bosco. C’est un chien très imposant mais qui dit des choses peu intéressantes. Le chat a un physique particulier alors que le chien est en noir et blanc. Quand on regarde le chat dans les yeux on a l’impression qu’il nous dit « va te faire foutre ».
Par contre le chien était très sentimental. Dès qu’on le caressait, il avait une érection de taille. Donc on disait à tout le monde sur le plateau « surtout ne caressez pas le chien ! ».
En ce qui concerne le chat, on lui dit « tu fais ça ». Il comprend bien mais ne le fait pas.
J’ai demandé si on pouvait le mettre sous Lexomil ? On m’a répondu qu’on ne droguait pas les animaux. J’ai eu beau insister en disant que les humains prenaient du Lexomil, ils n’ont rien voulu savoir.
Aussi le soir, on retournait séparément les scènes avec le chat avec une équipe de tournage réduite.
Du coup dans les rushs, on peut entendre des « minous, minous ».
Grâce au montage, on a l’impression que tous les personnages sont en interactions.
Comment avez-vous fait les effets spéciaux des têtes ? Pourquoi ne parlent-elles que quand elles sont posées ?
C’est un parti pris, on ne doit pas trop en faire. En plus je n’aime pas tourner sur un fond vert. Je m’emmerde, le chef op et les acteurs s’emmerdent.
En fait dans le film, les actrices sont assises dans le frigo et on fait des raccords silicone au niveau de la tête. Cela permet aussi d’avoir une vision directe si la scène fonctionne. Du coup quand les têtes sont portées elles sont muettes. 9 millions de dollars, je vous rappelle !
Est-ce volontaire que l’appartement de Jerry soit la métaphore de son esprit ?
Exactement ! Cela permet de cantonner Jerry à l’endroit où il est. Il y a une différence très grande entre ce qu’il voit et la réalité. Cela permet de créer une certaine empathie du spectateur avec le personnage. La réalité de Jerry est sordide. Il vit dans un endroit sale avec des excréments par terre. Cela doit pousser le spectateur à être d’accord avec lui quand il décide d’arrêter ses médicaments. Mais la chambre de Jerry n’est pas crasseuse car le personnage est propre. Sinon les gens auraient un mouvement de recul en sa présence.
En plus la vie de Jerry est tournée vers le packing and shipping (emballage et envoi). C’est pour cela qu’il voit dans son esprit des emballages bien rangés, sinon dans la réalité, les emballages dans son appartement sont faits en sac poubelle.
Le scénario est américain. Est-ce que le film aurait pu se tourner en Europe ?
Aux États-Unis, on fait beaucoup de film sur les sérials killers. Par exemple Scream est issue de l’histoire vraie d’un tueur ayant sévi en Floride, surnommé "The Gainesville Ripper" qui a tué 8 personnes. Dans The Voices il n’y a pas d’histoire réelle derrière. Quoique… Quand il était jeune, il y avait un garçon dans l’école du scénariste qui a tué toute sa famille et à continué à aller à l’école comme si de rien n’était pendant 2 semaines ; C’est quand les corps ont commencé à sentir que le garçon a été arrêté. Ça a été un traumatisme pour Michael Perry.
Comment s’est passé le montage et le travail avec Marjane Satrapi ?
C’est Stéphane Roche le monteur du film qui répond à cette question.
Marjane m’envoie d’abord le scénario. Puis on travaille la pré-production et on met en place les passages délicats, l’argent nécessaire, les problèmes techniques envisagés. On fait le story board des passages sensibles. Cela permet de voir le timing, les voix…
Le premier jour du tournage, je n’ai rien à faire. Le deuxième jour, je commence mon travail sur les rushs.
Le chat était ingérable. On a été obligé de retourner les scènes avec le chat. Il n’était pas à l’aise en haut du canapé mais n’avait pas de problème en haut du frigo. Mais plus le temps a passé et plus le chat est devenu tranquille.
La fin du film a demandé un travail de montage en collaboration avec les effets spéciaux afin d’augmenter la qualité.
Il y a des retouches au montage car le monteur est le premier à voir le film.
Comment était l’ambiance sur le tournage ?
Il y avait de la bonne humeur et une bonne ambiance sur le plateau. C’est détendu car j’ai horreur d’engueuler les gens. Vous me voyez dire à un professionnel plus âgé que moi comment faire son travail et lui crier dessus ? Donc tout se passait bien.
J’ai un rapport très protecteur par rapport aux acteurs. Quand un acteur passe une audition, si on lui dit non, c’est sa personne qui est remise en question.
Les acteurs ont un côté très sensible et ils semblent bien m’aimer.
J’ai remarqué que plus les acteurs sont connus et moins ils sont chiants. Une star est à sa place. Elle sait ce qu’elle vaut.
J’aime bien travailler avec les acteurs américains, je n’ai jamais eu de mauvaise expérience avec eux.
Aux États-Unis pour avoir le final cut, tout doit se justifier. Les questions qu’on se pose peuvent parfois remettre en question les choix qu’on a faits. Si on justifie tous ses choix, on peut avoir ce qu’on veut vraiment et en ce qui concerne l’entêtement, sur 7 milliards de personnes, personne ne peut me battre !
Godard disait qu’un mauvais film américain était toujours meilleur qu’un mauvais film français. Il y a quelques années, c’est une blague que je faisais. Mais maintenant je sais qu’il avait raison.
Les films américains sont faits en 3 actes. La première action doit avoir lieu avant les 25 premières minutes. Du coup les films se ressemblent souvent. Il y a une raison pour faire l’action et il faut l’expliquer.
J’ai rencontré pleins de scénaristes.
Par exemple Scorsese à 4 fins différentes de son scénario. Les 10 dernières pages sont donc retravaillées. S’il est d’accord sur la meilleure fin, on peut commencer à retravailler le début.
En France, on ne retravaille pas assez les scénarios. Les scénaristes ne sont pas payés et ce travail n’est pas reconnu.
La nouvelle vague a mis fin au métier de dialoguiste.
J’ai travaillé deux ans pour ARTE et lorsqu’on nous envoyait un scénario retravaillé, on avait la version 3. Aux États-Unis, c’est la version 19 qu’on reçoit.
En France, on n’est pas payé. On ne peut pas passer 3 ans à travailler sur un scénario.
Aux États-Unis, c’est un compliment de dire à Quentin Tarantino qu’il est meilleur scénariste que réalisateur. Le métier de scénariste est très reconnu.
Un bon scénario peut donner un mauvais film, mais le contraire n’est pas vrai.
Mais j’aimerais bien faire un film dans ma langue natale.
Quels ont été vos choix de coupe dans le film ?
Aux États-Unis, les scènes sont très longues, c’est souvent vrai. J’avais des divergences avec Stéphane car je voulais des scènes plus longues et lui voulait couper.
Nous avons fait des projections de screen test et ça a été une grosse engueulade.
J’ai rappelé que le marketing n’est pas une science exacte, sinon il n’y aurait pas d’échec de blockbuster. On voulait me faire couper 40 minutes au début pour n’en faire plus que 5 et commencer l’action pratiquement quand il tue une fille.
Au final il y a eu des scènes coupées mais vous pourrez les retrouver dans les bonus DVD.
Le premier montage durait 2 h 00, puis ça a été coupé.
Qu’en est-il du montage sonore au niveau des meurtres ?
Dans le scénario, les meurtres sont très bien expliqués. Mais je ne voulais pas montrer les 3 meurtres car ça devient vulgaire, voire drôle. Du coup, à part le premier, les meurtres sont rapides pour ne pas les montrer en détail. Le bruitage joue un rôle dans cela.
C’est du silicone qu’on trouve dans les boîtes car on n’aurait pas pu mettre de la vraie viande dedans. Au bout de quelques jours avec la lumière des projecteurs, cela aurait été intenable.
Mais le spectateur doit être convaincu de ce qu’il voit, même s’il n’aime pas cela.
Avez-vous un goût pour la schizophrénie ?
Non, je n’en ai pas un et je ne décris pas vraiment la maladie dans mon film. Car dans la schizophrénie, c’est quand on ne prend pas ses médicaments que le monde ne semble pas gai.
Le film est une fiction et c’est aussi une comédie.
Je suis obsédée par les sérials killers. Je ne crois pas dans le diable, dans l’alien, mais les sérials killers existent vraiment et c’est eux qui font peur. On ne le sait pas forcément, mais 20 % des sérials killer sont des femmes, généralement des empoisonneuses. Peut-être que plus tard j’écrirais un livre sur les sérials killers ?
Malgré votre humour noir, êtes-vous une cinéaste auteuriste ?
J’aime rire, pour moi l’humour est très important. C’est vraiment une question d’intelligence. Si on n’a pas du tout d’humour alors on est bête. Le langage s’organise en trois niveaux : les objets, l’instinct et les sentiments.
Quels que soient les pays, on pleure toujours pour la même raison : la douleur, la perte d’un être cher… Mais par contre on ne rit pas pour les même raisons.
Quand j’ai réussi à rire sur une blague française, j’ai su que je m’étais intégrée dans la société française.
Vous avez deux types de film social : celui de Ken Loach qui est magnifique et parle de gens désœuvrés qui vont devenir les héros d’un jour et est très drôle. Et ceux réalisés par des gens bourgeois catho sur les pauvres. On trouve dedans des gens malheureux qui ne rient pas.
S’il n’y a plus de rire, on enlève l’humanité et si on ne laisse même plus ça aux pauvres...
Si on m’envoie un scénario sans humour, je n’en réaliserais jamais le film.
Avez-vous fait un story board du film en entier ?
Non, faire un story board du film entier aurait été surdosé. Ça pourrait même entraîner des blocages car on se sentirait coincé avec. Ça permet aussi de laisser des parties pour l’improvisation. Nous n’avons fait des story board que pour les passages difficiles car on est responsable de l’argent pour un film que l’on fait. Si vous me donnez 10 euros et que je vais faire les courses, je ne vais pas en dépenser plus. C’est une question de responsabilité.
Nous avons partagé le budget en fonction de ce qu’il y avait à faire et payer, puis nous avons eu un dépassement (cela arrive toujours) de 5-10 %, pas plus.
Quel est votre prochain genre cinématographique ?
On va tous mourir. Pas maintenant, mais il ne me reste que quelques années à vivre. J’aimerais faire une vraie comédie musicale, un film d’action et un film sur un super-héros alcoolique et désœuvré. Parce quand on peut tout faire, on tombe dans la déprime et dans l’alcoolisme.
J’aimerais aussi faire un film dont le héros est une femme mais qui ne serait pas vengeresse parce qu’elle aurait été violée. En effet dans les films que l’on voit, il faut que la femme aie subit un traumatisme sexuel pour être au premier plan. Sinon pas de pénétration, pas de justice !
Marjane Satrapi est une grande dame, pleine d’humour, de répartie, de causticité et de bon sens. Certains des propos qu’elle a tenus dans ces échanges avec le public devraient être des sources d’inspiration, comme la gestion du budget d’un film et l’attention que l’on doit porter au scénario (ce que je ne répéterais jamais trop, y compris pour des courts métrages).
Si vous souhaitez en savoir encore un peu plus, vous pouvez trouver la table ronde de Marjane Strapi ICI.
The Voices est une comédie noire très réussie et colorée. Un film brillant et insolite qui fait passer un bien agréable moment et qui tranche clairement avec la majorité des œuvres cinématographiques que l’on voit ces derniers temps sur nos grands écrans.
Vous pouvez en retrouver la critique ICI.
PORTFOLIO
Les films sont Copyright © leurs ayants droits Tous droits réservés. Les films, leurs personnages et photos de production sont la propriété de leurs ayants droits.