Almost Human : Review 1.12 Beholder

Date : 27 / 02 / 2014 à 16h38

Par : Christophe Dasse

Sources :

Unification France

ÉPISODE

Episode : 1x12
Titre : Beholder
Date de première diffusion : 24 février 2014 (FOX)
Réalisateur : Fred Toye
Scénariste : Chris Downey & Joe Henderson

NOTRE AVIS

Lorsqu’un "chrome" est découvert mort dans son appartement, l’inspectrice Valerie Stahl pense tout de suite à un homicide et non à une crise cardiaque. Les "chromes," ces être humains génétiquement améliorés ne peuvent pas mourir aussi trivialement. Elle fait donc appel à John Kennex et à Dorian pour l’aider à enquêter sur cette étrange mort. Très rapidement il sera découvert la marque de l’aiguille qui fut fatale au "chrome." Il n’en faudra pas plus à Dorian pour analyser et détecter pas moins de 7 empreintes ADN appartenant à 7 personnes décédée elles aussi d’arrêt cardiaque. Leur enquête va les mener vers Eric qui tue des gens beaux pour s’approprier leur beauté via une modification de l’ADN.

Au delà de l’aspect Dr Frankenstein qui joue avec l’ADN pour trouver la perfection, C’est une plongée dans le monde des "chromes" qui nous est proposée dans cet épisode, sorte d’élite de la nation, une classe privilégiée qui occupe des postes importants et au milieu desquels Valerie, pourtant une "chrome," est marginale. Pourtant cet aspect est trop survoler et on ne découvre au final pas grand chose de plus sur cette classe à part de la société moderne. L’intrigue principale reste sur Eric le serial killer dont le seul et unique objectif est de plaire à une femme, qui s’avère être aveugle mais il l’a fait par amour pour elle, autant dire qu’au delà du fait qu’il s’est fait attraper, il a fait tout cela pour rien. Autant dire que ce twist final est plutôt bien trouvé et relance grandement l’intérêt de cet épisode qui met en avant les excès de la chirurgie esthétique, le "beau à tout prix," la recherche de la perfection dans les yeux des autres. L’épisode prône donc la beauté intérieur contre la beauté parfaite dont les "chromes" sont les exemples parfaits.

Et cette technologie intrusive et abusive plait de moins en moins à Kennex qui pourtant en profite tous les jours avec sa jambe synthétique et ce pan de l’histoire va résonner dans son existence morne et triste et le ramène à sa solitude. Le duo Kennex et John fonctionne encore à merveille dans cet épisode mais quid des rêves de Dorian de l’épisode précédent ? Cet épisode comme les précédents nous permet à nous téléspectateurs de découvrir encore quelques pépites technologiques qui nous attendent dans le futur. A noter un petit clin d’œil très amusant à Men in Black et Total Recall avec l’indic de Kennex et à noter aussi une utilisation plus importante en tout cas plus marquante de la musique de Cristal Method, le groupe électro qui est en charge de la musique d’au moins la première saison de la série.

Déjà le 12ème épisode d’une saison qui n’en comportera que 13 et on ne sait toujours pas quelle direction cherchent à donner les producteurs à la série. On est sur un mélange entre la série de science-fiction feuilletonnante avec une mythologie qui se met en place beaucoup trop doucement et une série policière procédurale bien posée et dotée d’épisodes indépendants les uns des autres. Cherchent-ils à créer un nouveau genre ou à perdre les téléspectateurs ? Le pire sur cet épisode est plutôt un bon épisode mais qu’il n’a pas vraiment sa place à ce moment là de la série. Il pourrait être perdu au milieu d’une saison de 24 épisodes qu’il en serait encore meilleur. Je pense que le public attendait autre chose de cette série qui avait un potentiel énorme, le futur, la technologie, le duo qui fonctionne plutôt bien et une équipe créative qui a déjà fait ses preuves. Il serait dommage de gâcher un tel potentiel. Voyons ce que nous réservera le prochain épisode qui sera le dernier de la saison et voyons si la série sera renouvelée pour une suite mais vu la chute d’audience entre le démarrage et la fin de la saison, il y a peu d’espoir. La série semble se chercher mais semble surtout ne pas se trouver.