Mentalist : Review 6.11 White Lines

 Episode : 6.11
 Titre  : White Lines
 Date de première diffusion : 5 janvier 2014 (CBS)
 Réalisateur : Guy Ferland
 Scénariste : Ken Woodruff

Un Jane amoureux reste un Jane dangereux...

Un véritable massacre a eu lieu dans un bureau de la DEA. Plusieurs agents ont été assassinés par des hommes masqués.

Alors que Jane semble plus attiré par la “bagatelle” et se met à flirter avec une fort jolie femme, témoin indirect dans l’affaire, le reste de l’équipe s’échine à découvrir mobiles et suspects.

Sous le regard amusé de Lisbon qui connaît bien son partenaire, Jane fait tourner Kim Fisher en bourrique. La poussant dans ses retranchements les plus intimes, juste pour obtenir un canapé. Instrument des plus précieux à sa réflexion.

Comme d’habitude, toujours plus irrévérencieux, Jane n’en fait qu’à sa tête et semble même se désintéresser de l’affaire pour se consacrer uniquement aux beaux yeux d’une jolie femme croisée au hasard de l’enquête. Plus pressé de lui choisir un bouquet de fleurs que de l’impliquer, alors même qu’elle a eu d’étroites relations avec le principal suspect.

La belle se révèle d’ailleurs plus vénéneuse que la voit le consultant apparemment sous le charme…

Tandis que les autres membres de l’équipe en arrivent à la conclusion qu’elle pourrait bien avoir un rôle majeur dans les assassinats, après avoir réussi à détourner les soupçons dans un premier temps sur un complice qu’elle a froidement abattu, Jane se rend à un rendez-vous galant avec la perfide.

Conscient, ou non, d’être en danger de mort, Patrick la suit sur un bateau au prétexte de boire un verre. Il lui fait part de sa théorie concernant les meurtres et la disparition du suspect. Et la met en cause ouvertement.

Alors qu’elle est sur le point de le tuer à son tour, il se jette à l’eau, le temps pour le FBI d’intervenir en grandes pompes, hélicoptère à l’appui. C’est ce qui s’appelle savoir se mouiller !

Un bien sympathique épisode où Jane redouble de charme et d’exaspération, selon la personne à qui il s’adresse. On sent que Simon Baker trouve beaucoup de plaisir à développer son personnage dans la légèreté.

Une direction qui semble séduire une audience en légère hausse ces derniers épisodes, celui-ci aura réuni 10,22 millions de spectateurs, selon audienceusa.

On sent que les scénaristes s’en donnent à cœur joie de leur côté. Le FBI ayant plus de moyens que le CBI et ayant un « terrain de jeu » plus étendu… ça promet !

On est encore un peu dans la transition avec cet épisode de reprise après le hiatus des Fêtes de fin d’année. Et la mise en place se fait doucement dans le nouvel environnement concocté par Bruno Heller. Plutôt habilement. Beaucoup d’humour et de finesse.
Même si, la résolution de l’affaire était ici assez attendue, le dénouement parvient à surprendre dans la forme.

Vraiment agréable.

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