Almost Human : Review 1.07 Simon Says

Date : 09 / 01 / 2014 à 14h11

Par : Christophe Dasse

Sources :

Unification France

ÉPISODE

Episode : 1x07
Titre : Simon Says
Date de première diffusion : 06 janvier 2014 (FOX)
Réalisateur : Jeannot Szwarc
Scénariste : Alison Schapker

NOTRE AVIS

Un incident de courant électrique semble affecter toute la ville et de fait les androïdes de la police, qui dans un soucis d’économie, ne peuvent être rechargés pleinement. Forcément cela va poser un problème à Dorian qui voit cette "punition" d’un très mauvais oeil surtout que ce manque d’énergie va causer en lui des problèmes avec son interface de la personnalité. Son comportement en sera modifié, le rendant à cran et lui provoquant en lui des sautes d’humeur plutôt amusantes.

Au même moment, un homme est pris en otage, une bombe autour du cou (un mécanisme qui ne sera pas sans rappeler Saw) qui explosera sauf s’il s’exécute et fait exactement ce qu’on lui demande. Après avoir "braqué" la banque où il travaille, il est pris en chasse et arrêté par Kennex et Dorian qui n’arriveront pas à le sauver à temps. La rapide enquête conduira notre équipe vers Simon Lynch, un marginal, refoulé de la police, en manque d’attention, qui filme toutes ses victimes et diffuse le tout sur internet et les réseaux sociaux en direct, profitant et se délectant ainsi des commentaires et de la soif de sang des spectateurs. Pour aller toujours plus loin, il s’en prendra à une seconde victime qui, elle, sera sauvée mais il va falloir le trouver pour l’attraper et empêcher un nouveau malheur.

On aborde dans cet épisode, des thèmes aussi sérieux qu’importants, comme le spectre de la crise qui plane encore sur le monde (le banquier), la manière dont la société traite les marginaux et les dérangés (le méchant qui voulait devenir policier mais qui a été refoulé et dont les problèmes psychologiques le suivent partout) ainsi que les dérives des réseaux sociaux et autres émissions de télé-réalité qui démontrent que les gens sont aussi voyeurs que vicieux bien au chaud chez eux sur leur canapé ou derrière leur écran d’ordinateur.

Même si l’issue de l’épisode ne fait aucun doute, il est toutefois ponctué de quelques bonnes surprises comme cette première victime qui n’est pas épargnée et surtout l’humour et les nouvelles humeurs de Dorian. L’histoire de terrorisme et des dangers d’internet ou des réseaux sociaux et des dérives de la télé-réalité ne sont que des prétextes (toutefois bien présents) pour développer encore plus le personnage de Dorian qui continue son humanisation, en refusant par exemple de se mêler aux autres androïdes pour les recharges de la nuit et en demandant à John s’il peut venir s’installer chez lui. Il faut avouer qu’une fois encore Michael Ealy est parfait dans ce rôle d’androïde à la personnalité chamboulée par la quantité d’énergie qui lui a été allouée. Et tout l’humour de l’épisode viendra de là occultant presque le reste.

C’est un excellent épisode bien évidemment basé sur le personnage de Dorian avec un peu de tension et de suspense et jusqu’ici la série sur beaucoup de point se tient parfaitement et est même plutôt réussie. Par contre, il est vraiment dommage que les épisodes ne soient pas diffusés dans l’ordre de la production et les réécritures ou le fait de retourner certaines scènes un peu au denier moment, nuisent à la cohérence de la série. Il faut s’installer et s’installer vite puisque nous avons déjà 7 épisodes diffusés et la série joue son avenir maintenant. Et ce désordre ré-ordonné est très visible puisqu’il empêche tout aspect feuilletonnant mais comme je le disais précédemment, en a t-on vraiment besoin sur cette série ? Pas forcément par contre on a besoin d’étoffer les personnages et d’un peu plus de cohérence entre les épisodes.