Esprits Criminels : Review 9.10 The Caller

Date : 03 / 12 / 2013 à 15h01

Par : Géraldine H.

Sources :

Unification France

EPISODE

Episode : 9x10
Titre : The Caller
Date de première diffusion : 27 novembre 2013 (CBS)
Réalisateur : Rob Bailey
Scénariste : Sharon Lee Watson

NOTRE AVIS

Les équipes d’Esprits Criminels réussissent à nous délivrer deux épisodes dérangeants coup sur coup. Après l’excellent Strange Fruit, c’est à Minneapolis que les profileurs enquêtent sur la disparition d’un jeune garçon.

Les parents ont reçu des coups de fil d’une voix enfantine les jours précédents et c’est au petit matin que leur fils a disparu. Une affaire dont les caractéristiques rappellent à Reid celles d’une non élucidée (un Cold Case) il y a une quinzaine d’années ...

D’entrée il faut saluer la performance magistrale de Doug Savant (le gentil Matt Fielding de Melrose Place ou plus récemment Tom Scavo dans Desperate Housewives) qui livre une prestation épatante de père dont le fils a disparu. Acteur bien connu dans des rôles de guest, il serait peut-être temps de lui donner un rôle principal (moi c’que j’en dis ...).
Dans le rôle miroir du sien, le père du garçonnet tué il y a quinze ans, on retrouve Richard Clayvin (O Brother, Where Art Thou ?). Excellent lui aussi.

Comme dans nombre de grands épisodes de la série, il faut attendre les 7-8 dernières minutes pour connaitre l’identité du tueur et il n’est pas facile pour nous pauvres téléspectateurs d’en deviner l’identité.
Si parfois on peut s’aventurer à pronostiquer dans l’entourage de la victime, là c’est mission impossible. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose car de téléspectateur ’actif’ on passe à un rôle un peu plus passif qui nous permet d’apprécier l’épisode.

Les profilers vont devoir s’employer pour remonter la piste du suspect avec deux affaires tellement éloignées ... ils pourront de nouveau compter sur les doigts de fée de Pénélope pour relier les points manquants. Petite déception sur le suspect que l’on n’arrive ni à plaindre ni à haïr, la faute peut-être à un scénario confus quant à ses motivations. Son interprète n’est pas des plus convaincants non plus (Mike Ostroski).
Un rayon de soleil dans cet épisode : la scène dans la boucherie, portée par un Carl Schwaber cocasse en archétype de mac.