Fringe : Ce n’est qu’un au revoir...
Il y a des séries qui ne font parler d’elles que lorsqu’elles font parler d’elles. Et il y en a d’autres qui marquent les esprits. Un mois après la diffusion du series finale le 18 janvier dernier, Fringe continue de faire parler d’elle.
Injustement comparée dès le départ à une simple copie de X-Files, Fringe s’est littéralement transformée en un véritable entité à part de son aînée et des précédentes séries créées/produites par JJ Abrams.
Tant bien visuellement que mythologiquement parlant, la série s’est démarquée par la relation si complexe, si addictive et si bouleversante qu’est celle de Walter et Peter.
Certes, comme dans toutes les séries, Fringe a ses hauts et ses bas mais elle toujours trouvé le moyen de rebondir, elle a pris des risques (là où d’autres séries se contentent du minimum, en faisant disparaitre un personnage phare de la série ou en exploitant le filon trame temporelle) et a appris de ses erreurs.
Outre ses effets spéciaux spectaculaires qui ne peuvent que laisser le public bouche bée, la série a permis de toucher un public large grâce à des personnages uniques tels que Walter, Nina Sharp, September (l’Observateur), Olivia, Lincoln, FauxLivia, l’enfant observateur ou bien encore David Robert Jones, Walterego... N’oublions pas non plus les guest stars minutieusement choisies : le légendaire Leonard Nimoy (plus connu pour le rôle de Spock dans la franchise Star Trek) campant un William Bell complexe et mystérieux, l’inoubliable Christopher Lloyd (Dr Emmett Brown dans la trilogie Retour Vers le Futur) ou encore l’hypnotisant Peter Weller (Robocop, Odyssey 5, Star Trek : Enterprise et prochainement dans Star Trek : Into Darkness).
La force magnétique de Fringe c’est aussi l’émotion. Qu’il s’agisse des révélations, des interprétations des acteurs (John Noble - malheureusement trop souvent snobé aux Emmy Awards, Anna Torv, Joshua Jackson, Seth Gabel, Blair Brown, Henry Ian Cusick, Michael Cerveris, Michael Kopsa, Jared Harris, Rowan Longworth, Spencer List pour ne citer qu’eux !), ou encore l’exploration de la nature humaine (le meilleur, comme le pire), l’équipe créative ne manque pas son objectif : nous émouvoir de toutes les manières possibles et ça fonctionne à merveille (sans être too much non plus) !
Presque aussi réussie que Farscape, repoussant les limites d’Alias, Fringe a offert une conclusion plutôt satisfaisante sans pour autant conclure l’histoire de la série de manière définitive. De là à penser qu’on pourrait revoir Peter, Walter, Olivia, September (au cinéma ou via des téléfilms) ; l’avenir de Fringe repose une fois de plus sur les épaules des fans qui ont joué un rôle majeur dans la survie de la série.
Pour ceux et celles qui voudraient découvrir Fringe, sachez que NT1 vous offre une séance de rattrapage à partir de la saison 1 - et en prime time ! (privilège que la série n’a jamais pu avoir en France jusqu’à présent) depuis le samedi 16 février.
Fringe est Copyright © Warner Bros Television, Bad Robot et Fringe Element Films Tous droits réservés. Fringe, ses personnages et photos de production sont la propriété de Warner Bros Television, Bad Robot et Fringe Element Films.