Le Robot Sauvage : Un avis à chaud en sortant du cinéma

Date : 08 / 10 / 2024 à 14h00

Le Robot Sauvage est le dernier film des Studios DreamWorks, réalisé par Chris Sanders . Il est adapté du roman éponyme de Peter Brown . Il sortira en salle le 9 octobre.

Le Robot Sauvage est sans doute le plus beau film d’animation que j’ai jamais vu. On a tout simplement l’impression de feuilleter un artbook. Les dessins prennent vie et s’animent sous nos yeux pour former un film.

Au-delà de l’univers graphique qui m’a absolument éblouie durant tout le visionnage, je ne m’attendais pas à éprouver autant d’émotions avec ce film. C’est une histoire pleine de résilience, de volonté, d’amitié, d’amour et de pardon.

Dans les grandes lignes, Le Robot Sauvage raconte le périple Roz - le robot - qui est la seule survivante d’un crash. Elle est d’ailleurs magnifiquement incarnée en VO par Lupita Nyong’o (Black Panther). Perdue sur une terre hostile, elle va se retrouver confrontée à l’animosité des animaux, effrayés par l’inconnu qu’elle représente.

La notion de harcèlement et du rejet de la différence est une première fois abordée avec Roz et reviendra comme thème récurrent dans le film, notamment avec Brightbill.

Brightbill est un oisillon orphelin qui va surgir dans la vie de Roz et devenir sa nouvelle mission. Cependant, il va complètement bouleverser son existence, au point de chambouler sa programmation. Interprété en VO par Kit Connor (Heartstopper), Brightbill est considéré comme le “vilain petit canard” et c’est un personnage particulièrement touchant. Il est handicapé par ses ailes trop petites et subit des railleries des autres membres de son espèce. Encouragé par Roz et Fink - un renard fourbe, mais bien solitaire -, il va devoir s’obstiner et se surpasser pour surmonter son handicap et prouver sa valeur.

Le film souligne l’importance de faire de sa différence une force et de réussir à trouver sa place.

Les émotions qui s’emparent peu à peu de Roz au contact de Brightbill - qui pourrait bien se révéler être plus qu’une simple mission - nous heurtent en plein cœur. A l’instar des autres personnages du films qui parviennent à se frayer un chemin jusqu’à nous et à se faire aimer en dépit d’un début chaotique.

A titre personnel, j’ai été cueillie par le personnage de Fink - qui n’est pas sans rappeler Nick de Zootopie et pas seulement parce qu’ils appartiennent à la même espèce. Fourbe et rusé, il est toutefois l’âme la plus sensible du film et on ressent l’envie de le rassurer, voire de lui faire un gros câlin.

La chanson “Kiss the Sky”, interprétée par Maren Morris, met en lumière une des plus belles scènes de l’aventure de Brightbill. Les frissons étaient au rendez-vous. Et les frissons ne sont pas les seuls à s’être invités durant ce visionnage : le cœur battant, la gorge nouée, des larmes pour certains spectateurs - âmes sensibles, prévoyez les mouchoirs -, Le Robot Sauvage ne laissera personne ressortir de la salle indemne.

Si les précédents projets originaux de chez DreamWorks obtenaient des critiques plutôt mitigées, je pense que ce film réussira à mettre la majeure partie du public d’accord. La qualité de l’animation semble avoir atteint son apogée. Même si Dragons 3 - Le Monde Caché, ou encore la plus récente animation du film Le Chat Potté 2 - La Dernière Quête, étaient remarquables, celle du Robot Sauvage les surpassent. Bien que le style graphique de certains animaux, principalement celui de l’ours, se rapproche légèrement de celui du Chat Potté 2.

A mon sens, Le Robot Sauvage est un des meilleurs films des studios et se place en tête des films d’animation DreamWorks, réalisés en images de synthèse.

Même si le film possède son propre univers, quelques éléments - volontaires ou involontaires ? - font références à des films déjà existants, notamment à des films Disney. En dehors de Zootopie, on retrouve indéniablement l’inspiration du film Les Nouveaux Héros et de Baymax à travers Roz avec sa fameuse échelle de satisfaction de 1 à 10. Ces petits clins d’œil font sourire et ne peuvent que nous faire apprécier encore davantage le film.

En conclusion, je ressors assez retournée de cette projection. C’est le premier DreamWorks original qui me tentait depuis au moins dix ans. Je m’attendais à un film coup de cœur, du moins je l’espérais, mais mon ressenti est finalement assez différent. Je crois que je ne peux pas mettre des mots sur ce que le film m’a fait éprouver, ni sur l’émerveillement qu’il m’a procuré. Il n’a pas détrôné Dragons, ni Sinbad - La Légende des Sept Mers dans mon classement, mais il m’a laissé sans voix, même après le générique.

Moi qui regarde les films d’animation avec des yeux d’enfant, j’ai complètement oublié que je me trouvais dans un cinéma. Les autres adultes analysaient le film en sortant de la salle, alors que de mon côté, j’essayais juste de reprendre pied dans la réalité. Ma première réflexion a été : Ça va être si long d’attendre le mois d’octobre pour le revoir ! Je ne crois pas que c’est un film que je regarderai en boucle, mais il rejoindra ma collection de DVD le jour de sa sortie et je ferai tout pour me procurer l’artbook.

En fait, si j’avais voulu faire court (ce que je ne sais pas faire), j’aurais juste dû écrire : Allez le voir !



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