Speak No Evil : La critique express
SPEAK NO EVIL
Réalisation : James Watkins Interprètes : James McAvoy, Mackenzie Davis, Aisling Franciosi
Quand une famille américaine est invitée à passer le week-end dans le domaine champêtre idyllique d’une charmante famille britannique qu’ils ont rencontrée en vacances, ce qui paraissait être des vacances de rêve se transforme bientôt en un cauchemar psychologique.
Un été en Italie, lors de somptueuses vacances, rentre en collision avec ce qu’il se passera véritablement dans ce thriller qui monte assez vite dans les tours alors que l’on s’aperçoit que les hôtes ne sont pas vraiment ceux que l’on croit.
L’interprétation de James McAvoy, véritable incarnation du mal, rappelle celle qu’il a effectué dans Split de M. Night Shyamalan.
L’histoire est un remake de celle d’un thriller danois intitulé Ne dis rien réalisé par Christian Tafdrup, il y a à peine deux ans, et qui, si elle débute sous les mêmes hospices, change petit à petit pour complètement changer avec une fin très différence de l’original.
L’atmosphère incompréhensible de ce qui se passe dans le film original est ainsi transformée vers un thriller plus classique et moins dérangeant.
L’appréciation de ce remake se fera forcément à la mesure de cette différence. Soit on ne connaissait pas l’original ou on avait peu apprécié le déroulé du film original et l’on trouvera que le comportement de la famille américaine du nouveau film est plus réaliste et l’on suivra ce film comme un Blumhouse habituel, soit on avait abordé le film original comme un chef d’œuvre malaisant, animal jusqu’au bout de la scène finale difficile à regarder, et l’on niera alors la qualité du remake.
Une chose est certaine, ce dernier est moins original, plus consensuel et l’on aura tout de même l’impression de déjà vu. Il n’en reste pas moins que le film est efficace et très bien réalisé.
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