Goldorak U : Critique 1.04 The Flower of Love Shines In Space
GOLDORAK U
Date de diffusion : 24/07/2024
Diffusion : Tokyo MX
Titre original : Grendizer U
Épisode : 1.04 The Flower of Love Shines In Space
Réalisateur : Mitsuo Fukuda
Scénaristes : Higuchi Tatsuto, Ichiro Okouchi d’après l’œuvre de Go Nagai.
LA CRITIQUE
Naida est une amie d’enfance d’Actarus, comme son frère Sirius, tué sur Euphor. Elle en pince visiblement pour le beau Prince, et se prend pour la Dame du Lac pendant que son béguin d’enfance joue de la guitare. Mais que cache t’elle ?
En fait, cet épisode est la reprise presque scène par scène de l’un des épisodes emblématiques de la série originale de 1975, The Flower of Love Shines In Space (Les amoureux d’Euphor - Episode 25).
Alors, bien entendu, c’est l’occasion parfaite de comparer les deux.
Dans la vidéo ci-dessous, vous verrez la reprise des deux versions, point par point, des scènes clefs, en écran scindé.
Et alors, cela ne pourra que vous sauter à nouveau aux yeux.
L’ancienne version est puissante, contrastée, terrifiante de douleur, pendant que la nouvelle est mièvre, aux couleurs pastelles très plates.
Et la musique ! Mon dieu, la musique...
Un détail qui ne trompe pas, dans presque toutes les vidéos que vous trouverez sur le sujet, la musique de fond employée est celle de l’ancienne série, pour rendre l’ambiance. En effet, les nouvelles BGM sont tout à fait passe-partout, sans âme, à des années-lumière de la masterclass originale.
Absolument tout est à jeter. Une honte.
Par exemple la scène de l’assassinat est ridicule et trop lente, sans intervention des autres protagonistes, la version dominée de Naida n’est même pas effrayante alors que la version originale est parfaite (horrible et belle en même temps !). Et au moins, c’est quelque chose de tout bête, mais l’anime porte le nom de Goldorak et où le voit-on dans cet épisode (ne cherchez pas, presque nul part) ? Alors qu’initialement Actarus volait au secours de Naida, il se contente ici de rester sur Terre.
C’est officiel, le nouvel Actarus n’est plus rien, il joue de la guitare les yeux dans le vague, voilà ce qu’il sait faire. De héros parfait, il est devenu un zéro.
Même sa douleur, on n’y croit pas une seule seconde, il est tellement plat le reste du temps, comparé à l’original. Regardez la douleur de l’original, sa déchirure qui vient des tripes !
Alors on se doute bien que cette mort va provoquer quelque chose chez-lui et qu’il reviendra un peu plus combatif, mais il est incroyable de faire d’un tel épisode culte une œuvre aussi mièvre.
Pour une fois, la nouvelle équipe créative n’avait rien à écrire, rien à créer, juste à utiliser les fabuleux outils dont dispose l’industrie aujourd’hui pour produire facilement.
Mais non...
Alors, au final, l’épisode n’est pas fondamentalement mauvais. Mais ce n’est absolument pas grâce à la nouvelle équipe, mais plutôt à ce qui avait déjà été fait avant : l’histoire (classique, mais exploitant parfaitement le côté tragédie grecque, inspiration non dissimulée, il n’y a qu’à voir les habits des habitants d’Euphor, surtout dans l’original).
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