Highlander : On sait où et quand le reboot ira en production
C’est Chad Stahelski lui-même qui le dit à nos amis de Collider ! Le très attendu reboot de Highlander avec Henry Cavill va bientôt être tourné, et il n’y a pas meilleur endroit pour cela. Le réalisateur évoque également le long chemin qu’il a été nécéssaire d’emprunter pour arriver à ce stade dans le processus, et la formation des acteurs a été primordiale.
Lors d’un long entretien avec Steve Weintraub au Festival du film méditerranéen de Malte, Stahelski a déclaré : "Nous commençons le tournage en janvier en Écosse, c’est pourquoi j’y vais juste après mon départ. Je pars en Écosse lundi pour faire les repérages finaux."
Stahelski a également reconnu la nature cinématographique des combats à venir dans le film, et a exprimé son enthousiasme pour le projet : "C’est une autre opportunité de créer une propriété que j’aime. J’adore ce dont il s’agit, j’aime travailler sur l’immortalité et les histoires d’amour à travers le temps. C’est une bonne façon de prendre une superbe pièce d’époque et de la science-fiction et de les mélanger. Je vais m’en tenir à l’essentiel. Pour la plupart des publics, j’utiliserai l’analogie avec les armes à feu, la plupart de ce que vous savez sur les fusillades ou les poursuites en voiture, parce que la plupart d’entre nous ne sont pas impliqués dans des fusillades, des poursuites en voiture ou des combats à l’épée, nous l’apprenons à travers les films. Et ce que ces films vous montrent, c’est à environ 95 % des conneries. On ne combat pas 50 gars à mains nues puis on s’en va, mais c’est amusant. C’est la réalisation d’un souhait. Donc John Wick, nous savons que c’est un dessin animé – je sais que ce n’est pas le cas – mais nous nous amusons aussi avec. Mais nous effectuons des rechargements tactiques, nous essayons de faire des manipulations de tir, des trucs comme le font les professionnels, les militaires. Mais ensuite on s’amuse avec ça. Le travail à l’épée est à peu près la même chose."
Bien qu’armé de la meilleure équipe de cascadeurs au monde à sa disposition, Stahelski a noté que la formation des acteurs eux-mêmes aux combats et à la chorégraphie représentait un immense défi :
"Il existe des styles d’épée très intéressants, mais la plupart du temps, nous n’avons pas beaucoup de temps, ou nous n’avons pas accès à certaines personnes, ou aux membres du casting... parfois vous n’avez que trois ou quatre jours, ou trois ou quatre semaines pour former l’acteur. Pourriez-vous devenir un joueur de basket-ball de la NBA en trois semaines ? En trois ans ? Pourtant, c’est à nous qu’incombe la responsabilité de donner l’impression qu’ils sont les meilleurs au monde. Je ne sais pas si vous vous rendiez compte réellement du temps que cela prend. Nous pouvons utiliser quelques astuces de cinéma, de doublures, de montage."
"Mais au final, encore faut-il y croire. Mais quand vous voyez Keanu Reeves faire des tirs, c’est Keanu Reeves. Quand vous voyez Keanu conduire, c’est Keanu qui conduit la voiture. Et il a fallu près de 10 ans pour en arriver là. Les épées, pour moi, sont l’une des choses les plus délicates à faire dans les scènes de combat, car si je me trompe avec l’arme à feu, les flashs sont numériques. Nous n’avons donc pas à nous soucier de blesser qui que ce soit. Lorsque nous travaillons sur des voitures, c’est aussi une grande préoccupation. Mais il existe désormais des moyens qui éliminent certains risques pour le casting."
"Les épées, c’est un peu plus délicat parce que je dois avoir confiance en mes acteurs, et j’espère qu’ils ne vont pas s’arracher les yeux ou se poignarder. Dans chaque film d’épée, quelqu’un se fait piquer ou frapper à la tête ou quelque chose comme ça. Cela demande un peu plus de compétences et un peu plus de dévouement. C’est donc toujours une préoccupation. Parfois, un combat à l’épée de trois minutes peut être un peu ennuyeux. Donc je m’inquiète davantage de savoir si je vais vous ennuyer avec un film sur les combats à l’épée [...]."
L’objectif du réalisateur est maintenant ailleurs : "Maintenant, la plupart de nos préoccupations ne concernent pas vraiment la formation des acteurs. Nous avons cette machine opérationnelle et nous avons les bons acteurs. Nous avons les bonnes personnes. Nous avons les bons formateurs. Nous avons déniché quelques-unes des meilleures personnes à l’épée que j’ai jamais rencontrées dans ma vie au cours des six derniers mois. Il s’agit maintenant de savoir comment rassembler tout cela et en faire quelque chose. Ce n’est pas Princess Bride, ce n’est pas Tigre et Dragon, ce n’est pas Master & Commander, ce n’est pas Zorro. Quel est ce nouveau look d’action ou de combat à l’épée qui pourrait enthousiasmer les gens et qui m’empêche de dormir la nuit ?"
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