Aion : la Daevine comédie d’Aelith et Missanaï
Réveille toi, réveille toi.
Facile à dire, lorsqu’on est réveillé. Pour celui ou celle qui ronfle du sommeil du juste, c’est une autre affaire. Il convient simplement de définir le sommeil du juste. Pour ma part, c’était une petite sieste au moment de monter la garde, en ma qualité de mercenaire. Peut-être pas si juste que ça au bout du compte.
Moi, c’est Missanaï, je suis celle qui dormait, et au moment où cette petite voix issue de je ne sais où me poussait à réintégrer la basse réalité du quotidien, j’étais sur le point de me faire renvoyer. Fort heureusement pour moi, je n’étais pas seule. Avec moi dans les bras de Morphée, Aelith, tout aussi mercenaire, et tout aussi mal positionnée lors de notre rencontre avec l’employeur. Non que j’apprécie le malheur des autres, mais je suis assez partisane du partage. Je ne suis vraiment pas égoïste, alors j’aime partager mes ennuis.
Suite à ce petit événement que je qualifierais d’anodin -un qualificatif que mon supérieur ne semblait pas vouloir employer- de nombreuses missions plus désagréables les unes que les autres nous ont été confiées. Les massacres de créatures taquines, passe encore. L’éradication d’insectes et de champignons turbulents, la routine. Mais courir à travers toutes les terres de Poéta, dans un sens puis dans l’autre, il y a comme un goût de punition. Encore une fois, j’étais ravie de partager le voyage avec Aelith.
Le destin a néanmoins tourné en notre faveur. Après plusieurs opérations militaires, nous avons pu rencontrer certains personnages que nous qualifieront d’objectivement appréciables. Pas seulement parce qu’ils nous ont conduit à recouvrer notre mémoire -une amnésie aussi partagée avec ma compagne d’infortune- ou qu’ils nous ont mené à l’ascension, ce retour aux sources Daevas, mais aussi parce qu’ils l’ont fait....rapidement et sans s’appesantir plus que de raison sur nos délicats troubles du sommeil.
A ce que j’ai compris, les Daevas sont des humains disposant de capacités formidables, la première étant de voler.....pas aussi naturellement qu’un oiseau, mais de manière suffisamment efficace pour peu que l’on prenne garde de ne pas exagérer. Après une opération qui a mal tourné dans le passé, j’ai perdu la mémoire -’nous’ devrais-je dire puisque nous partageons manifestement nos galères respectives depuis cette petite sieste avec Aelith -. Nous donc, savons maintenant qui nous sommes, nous avons retrouvé nos ailes, et nous avons de nouveaux supérieurs.
Qu’ai-je appris en retrouvant mes précieux souvenirs ?
Je le conterai probablement une prochaine fois. Pour l’heure j’irais bien faire une petite sieste.
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