FlashForward : Review du second épisode White to Play (spoilers)

Episode écrit par David S. Goyer, Marc Guggenheim et Brannon Braga.

D. Gibbons, dont le nom est apparu lors du flash de l’agent Mark Benford, est au cœur du second épisode de FlashForward. « White to Play » montre les premières implications du flash vécu par la population mondiale. Certains événements sont attendus, prévus, quelques minutes avant qu’ils arrivent, d’autres surprennent les téléspectateurs de la série.

Comme certains l’avaient relevé en voyant le premier épisode, la branche du FBI de Los Angeles s’est arrogé facilement l’enquête sur les événements. Washington a le même avis et se met à douter de la version et de l’enquête tels qu’ils sont conçus par l’équipe. Mais ces réticences sont facilement (trop ?) vaincues : la découverte du « suspect zéro », qui était éveillé pendant le blackout semble convaincre l’envoyée de Washington, avec un nouvel élément clef : son complice.

Mais pour arriver à cette découverte, Noh et Benford se rendent dans l’Utah : une vieille dame qui tient une pâtisserie, Didi Gibbons, s’est faite usurper son identité par un homme qui s’avère à la fin de l’épisode être un homme important. Sous le pseudonyme de D. Gibbons, il a fait plusieurs achats par carte en son nom alors que la vraie D. Gibbons n’avait pas quitté Los Angeles. Puisque le nom D. Gibbons était apparu dans la vision de l’agent Benford, nos deux compères se rendent dans la ville de Pigeon, dans l’Utah. La charmante Mme D. Gibbons a en effet entendu ce mot dans sa vision du 29 avril 2010. Noh y fait la connaissance d’une femme sheriff qui a le même problème que lui, elle n’a pas eu de vision, ce qui est pour elle un soulagement quand elle voit combien sont tourmentés ceux qui en ont eues.

Mais l’issue finale ne fait que confirmer ses craintes à Demetri : elle se fait tuer lors de l’assaut d’un entrepôt plein de poupées (aperçues dans une photo du flash de Benford) dans lequel ils font la connaissance de D. Gibbons, celui qui semble avoir un lien avec les événements du blackout. Le visage dans l’ombre, il dit : « Celui qui prévoit les catastrophes les subit deux fois. » S’en suit une explosion dans laquelle le sheriff de Pigeon meurt. Si cette piste semble être une piste sans résultat concret, deux éléments nouveaux surgissent lors de leur retour à Los Angeles : D. Gibbons a utilisé pendant et avant le blackout son téléphone portable en étant en communication avec quelqu’un qui se trouvait dans le stade de Detroit. Il était donc en contact avec le « suspect zéro » pendant le blackout . L’épisode se termine d’ailleurs par une révélation de Charlie à son père : elle lui dit que D. Gibbons est un homme mauvais…

Du coté de la famille de Benford, Olivia fait la connaissance du père de Dylan, Lloyd Symcoe, qu’elle avait vu dans sa vision. Elle fait tout pour l’éviter afin d’empêcher celle-ci de se réaliser, mais a sa grande surprise il ne semble pas la reconnaitre. Elle pense qu’il n’a pas eu le temps de voir son visage pendant le flash forward. Mais Charlie, traumatisée par sa vision, reconnait le visage de son fils Dylan et est choquée de le voir à l’hôpital.

Noh accepte finalement d’écrire au sujet de son absence de vision sur le site du FBI qui a déjà plus de 900 000 témoignages. Il reçoit quelques minutes plus tard un appel d’une femme, semble-t-il haut placée dans le gouvernement. Cette dernière s’est vue en train de lire un rapport des renseignements. Dans celui-ci, il était écrit que Demetri Noh est mort assassiné le 15 mars 2010. A charge pour lui d’empêcher cet événement…

Cet épisode tient les promesses du premier épisode avec un mystère qui s’épaissit de plus en plus : qui est D. Gibbons, et quel est son rôle ? Et pourquoi a-t-il notamment essayé de hacker le CERN de Genève ? Une réponse se trouve peut-être dans le roman original de Robert Sawyer qui se passe au CERN autour d’une équipe de physiciens qui essaient d’expliquer le phénomène, au lieu de se dérouler au FBI.

Le plus surprenant et agréable est l’aspect humoristique du personnage de Wedeck, le directeur du bureau : il se trouvait aux toilettes pendant le flash (après s’être vu dans son flash en train de lire le journal dans les toilettes) et a dû faire du bouche à bouche à un agent qui est tombé le nez dans l’urinoir et a failli mourir noyé… Et le moment qui est le plus déroutant est le début de l’épisode : toute la classe de Charlie Benford joue au « blackout » dans la cour de recréation. N’ayant pas reconnu Charlie les premières secondes, j’ai même pensé qu’il s’agissait d’une petite fille qui était restée éveillée pour des raisons inexpliquées pendant les événements. Mais elle ne voulait simplement pas jouer, traumatisée par sa propre vision.

Un épisode dense qui soulève encore plus de questions tout en leur donnant un visage : nous sommes désormais convaincus qu’il y a conspiration, puisque deux personnes en contact étaient au courant des événements avant qu’ils arrivent. Mais sont-ils de simples agents d’une conspiration plus grande encore ? Espérons que les prochains épisodes répondront rapidement à cette question.

La suite la semaine prochaine, avec une nouvelle bande-annonce de ce qui nous attend pour la suite.

Fiche technique :

Titre : FlashForward

Producteurs : Brannon Braga, David S. Goyer, Marc Guggenheim, Jessika Goyer, Vince Gerardis, Ralph Vicinanza

Lieux de tournage : Los Angeles

Durée : 42 minutes

Chaîne : ABC Studios

Créé par : Robert J. Sawyer, David S. Goyer, Brannon Braga

Acteurs : * Joseph Fiennes (Mark Benford) * John Cho (Demetri Noh) * Jack Davenport (Lloyd Simcoe) * Zachary Knighton (Bryce Varley) * Peyton List (Nicole Kirby) * Dominic Monaghan (Simon) * Brían F. O’Byrne (Aaron Stark) * Gabrielle Union (Zoey) * Courtney B. Vance (Stan Wedeck) * Sonya Walger (Olivia Benford) * Christine Woods (Janis Hawk) * Adam Tsekhman (Vlad Petrov)

Rôles récurrents : Alex Kingston, Seth McFarlane, Shohreh Aghdashloo

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