Périphériques, les mondes de Flynne : S’évader dans une nouvelle réalité futuriste sur Prime Video
La productrice déléguée Lisa Joy et le réalisateur Vincenzo Natali nous parlent de leur évasion dans une nouvelle réalité futuriste grâce à leur série Périphériques, les mondes de Flynne (The Peripheral en V.O.), sortie vendredi dernier sur Prime Video.
La toute nouvelle série de science-fiction créée par les créateurs de Westworld, Jonathan Nolan et Lisa Joy, est arrivée le week-end dernier sur le streamer de Amazon et avant sa première, nos amis de ComicBookMovie ont rencontré les stars et les 2 cinéastes de la série pour en savoir plus plus sur ce qui nous attend dans la première saison.
La série est une adaptation du roman éponyme de William Gibson, et il a été demandé à Joy et Natali ce qu’ils pensaient de cette nouvelle ère d’évasion en réalité virtuelle, de plus en plus intéressante à explorer. La très populaire Chloë Grace Moretz (Kick-Ass) est la tête d’affiche de cette nouvelle série de science-fiction et de mystère, avec Gary Carr (21 Bridges), et Jack Reynor (Transformers - Age of Extinction) dans des rôles secondaires clés.
Cette série présente deux décors très distincts, 2032 et 2099. Vincenzo, quel a été le défi pour vous, en tant que réalisateur, de mettre en scène ces deux mondes futuristes et de les rendre totalement uniques l’un par rapport à l’autre ?
VINCENZO : Le défi a été d’essayer de limiter mes propres désirs et mon imagination, parce que le livre regorge d’images et de choses incroyables que nous voulions construire et mettre à l’écran, et que nous avons dû envisager la réalité de leur réalisation, mais c’est la clé. Le livre présente deux avenirs fascinants qui se reflètent l’un l’autre, mais qui sont aussi très différents. Nous avons choisi les parties les plus pertinentes et les plus intéressantes pour l’histoire que Lisa, Jonathan Nolan et Scott Smith ont créée pour nous.
La série comporte un grand mystère sur la raison pour laquelle le monde est si peu peuplé dans le futur. Nous n’entrerons pas dans les détails, mais qu’avez-vous voulu explorer à propos de ce concept par rapport à un problème réel de surpopulation ?
LISA : Les thèmes que Gibson aborde dans ce monde, et c’est assez intéressant, les questions qu’il soulève, oh, nous avons ce monde magnifique, très élégant qui semble plus calme et plus petit, mais comment en sommes-nous arrivés là ? Comment, dans les années intermédiaires entre les lignes temporelles, sommes-nous arrivés à ce point élégant et clairsemé ? Et c’est une très bonne question que la série essaie d’explorer, et que Flynn essaie de découvrir.
Dans la série, beaucoup se sont tournés vers les jeux vidéo et la réalité virtuelle pour s’évader, un peu comme dans le monde d’aujourd’hui. Qu’est-ce qui rend ces autres réalités si attrayantes et si intéressantes à explorer ? Et qu’est-ce qui différencie cette évasion de ce que vous avez exploré dans Westworld ?
LISA : L’idée d’évasion est ancrée dans cette série et elle tombe à point nommé, car nous venons de vivre une pandémie au cours de laquelle nous nous sommes tous sentis aliénés et seuls, enfermés chez nous, et nous avons beaucoup regardé la télévision, surfé sur le Web et utilisé les réseaux sociaux, et nous sommes tous à la recherche de liens et de sens, n’est-ce pas ? Trouver une communauté en dehors de nous-mêmes, et pour Flynn Fisher, comme pour beaucoup d’entre nous, ce sens peut venir du jeu. Vous pouvez être n’importe qui, voyager dans n’importe quel monde, vous pouvez laisser votre propre vie derrière vous pendant un certain temps et vous oublier, mais pour Flynn, cela vient avec certains problèmes.
Elle a donc fait cet effort et a vécu dans le monde réel et a renforcé ses relations avec sa famille et ses amis, et je pense que ces relations, ces relations humaines vivantes sont ce qui la soutient et ce qui donne à sa vie un sens et de la joie, et ce qui lui permet d’être courageuse et héroïque parce qu’elle a quelque chose qui vaut la peine de se battre. Et surtout en ces temps où je pense que les gens sont encore un peu sous le choc des événements de ces dernières années, un rappel que la meilleure façon de s’ancrer, la meilleure façon d’avoir une vie qui a du sens, c’est de se connecter avec la famille et les amis qui nous entourent. C’est un rappel vraiment très opportun en ce moment.
Cette série est vraiment bien distribuée, surtout avec Chloë dans le rôle de Flynne. Comment s’est déroulé le casting et que recherchiez-vous dans ces rôles, surtout pour Flynne ?
LISA : Eh bien, ce qui est intéressant avec Chloë, c’est qu’elle vient du Sud et qu’elle est tout cela, elle est idéaliste et innocente, mais elle peut aussi sérieusement botter des fesses, et, en pensant à London, tout ce que je pouvais penser, c’est que si quelqu’un devait m’appeler au téléphone et m’inciter à aller dans le futur, j’aimerais beaucoup que ce soit Gary, mais vous pouvez aussi parler du casting et de l’incroyable Burton.
VINCENZO : Je dois dire que j’ai beaucoup appris sur le casting en travaillant sur cette série avec Lisa et Jonathan, car ils sont passés maîtres en la matière. Si vous regardez Westworld, et comment le casting de cette série et celui de celle-ci. Il ne s’agit pas seulement de faire un casting sans nom, il s’agit de trouver l’acteur qui non seulement incarne le rôle mais le pousse plus loin que vous ne l’imaginez, et j’ai vraiment l’impression que pas un seul de nos acteurs ne m’a déçu à cet égard. C’était génial de travailler avec eux. C’est donc ce que j’ai appris de cette expérience, ce que ces gars m’ont appris.
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