Les Bad Guys : La critique

 Date de sortie : 06/04/2022
 Titre original : The Bad Guys
 Durée du film : 1 h 40
 Réalisateur : Pierre Perifel
 Scénaristes : Etan Cohen, Hilary Winston d’après l’œuvre de Aaron Blabey
 Interprètes VO : Sam Rockwell, Marc Maron, Craig Robinson, Awkwafina, Anthony Ramos, Richard Ayoade, Zazie Beetz, Alex Borstein
 Interprètes VF : Pierre Niney, Igor Gotesman, Jean-Pascal Zadi, Doully, Alice Belaïdi, Natasha Andrews

Les Bad Guys repose sur un pitch assez savoureux : Cinq braqueurs se gargarisant de leur mauvais coups et de leur méchanceté se voient obliger de devenir gentils afin de ne pas aller en prison. Tout l’intérêt est de découvrir s’ils vont arriver à devenir aussi doux que des agneaux et s’ils y arrivent, est-ce qu’ils vont l’être juste pour ne pas passer par la case prison ou parce qu’ils vont être intimement convaincu de l’apport de ne plus répandre le chaos ? Le film s’adressant à un jeune public, on se doute un peu des réponses à ces questions, donc toute la saveur du film va dépendre du brio avec lequel va être traité l’évolution des protagonistes.

Le film repose sur des coups de théâtre et des twists propres au film de gangsters cool et se voulant malin dont la trilogie Ocean de Soderbergh est devenu l’un des fers de lance. Ainsi, même si l’ensemble est relativement prévisible, les choses sont amenées de manière suffisamment logique et drôle pour qu’elle soit toujours perçue par le public de manière favorable. D’ailleurs, le film ose intégrer avec brio de scènes de dialogues purement tarantinesques dans lesquels les protagonistes parlent de choses complètement décalées avec ce qu’ils sont en train de faire. Cela fonctionne merveilleusement bien et cet hommage fera plaisir aux cinéphiles.

Ainsi, Les Bads Guys, qui peut se voir comme une fable moderne, est porté par des références parfaitement digérées lui donnant beaucoup d’originalité. Le film est, sans aucun doute, destiné à un public en mesure, d’une part, de comprendre les dilemmes moraux de ses personnages et, d’autre part, les multiples références.

Sur une bande-son funky, les scènes s’enchaînent avec beaucoup de rythme et on ne voit pas vraiment le temps passer. L’humour fait mouche et on est souvent ému parce que vivent ces vrais-faux méchants qui multiplient maladresse et coups du sort. S’il n’y rien de fondamentalement innovant tout fonctionne parfaitement pour nous permettre de passer un très bon moment de bout en bout.

S’il y a une chose sur laquelle on peut émettre une réserve, c’est au niveau des graphismes. Le charadesign est un peu grossier et la photographie manque de l’élégance et de la finesse que l’on retrouve dans les œuvres Pixar, mêmes les moins réussis. Ceci étant dit, si vous arrivez à passer au-dessus de cette exigence, vous passerez un très bon moment et on peut espérer retrouver tous ces personnages si attachants, dans une suite en cas de succès ! 

AN

La dernière production de DreamWorks revient avec un film très amusant, ce Les Bad Guys qui ne sont pas si mauvais que cela.

Le scénario d’Etan Cohen et d’Hilary Winston se focalise sur Loup et ses amis Serpent, Requin, Piranha et Tarentule, qui sont connus pour leurs très nombreux casses de banque. Mais suite à leur dernier coup, ces derniers vont devoir se comporter bien et vont se rendre compte qu’être gentil n’est pas si facile que ça, mais peut rapporter gros.

Le film de Pierre Perifel est très amusant et montre non seulement des courses-poursuites spectaculaires, mais aussi des séquences de braquage tout à fait sympathiques. On s’amuse donc vraiment beaucoup à regarder les tribulations de cette bande de méchants qui va être obligée d’essayer de changer la manière dont elle se comporte.

Le design des différents personnages est vraiment très bien fait. Évidemment, ce sont les individus à l’apparence animale qui sont les plus agréables à découvrir. Les humains restent un peu plus en retrait, même s’ils sont très nombreux, avec en tête d’affiche, la cheffe de la police qui est bien remontée et a vraiment l’intention de mettre la main sur ces malfaiteurs.

Le récit joue aussi sur l’apparence des différents personnages. En effet, ces derniers correspondent à des animaux qui sont mal aimés et qui ont souvent le rôle des méchants dans les différents livres, films ou séries dans lesquelles ils apparaissent. L’œuvre parle donc avant tout d’amitié, mais aussi de famille et de vivre-ensemble.

Les personnages sont vraiment amusants et ont toutes des spécificités incroyables. Avec une mention spéciale pour le requin, maître du déguisement, ou le hamster philanthrope. Même si avec le loup beau parleur, la renarde maline, le piranha énervé, le serpent caustique ou la tarentule hyper efficace, la galerie des protagonistes est suffisamment variée pour que chacun s’attache facilement à son, ou ses, personnages préférés.

Ils sont d’ailleurs extrêmement bien doublés en version française. Ce qui permet à tous, y compris aux plus jeunes, d’apprécier au mieux ce long métrage fun et enjoué qui en met régulièrement plein les yeux.

Les situations sont souvent très drôles. Et entre les décors colorés, les séquences diversifiées et une vraie tension qui monte progressivement, il est impossible de s’ennuyer. Même si les personnages sont parfois un peu lisses. Quant aux retournements de situation, aux gadgets divers et variés et aux affrontements spectaculaires, on passe toujours un bon moment devant une œuvre dont on ne voit jamais le temps passer.

Sans compter que la musique de Daniel Pemberton accompagne bien ces péripéties hautes en couleur qui entraînent le spectateur en plein cœur d’une bande pas comme les autres, pleine d’énergie et d’inventivité.

Les Bad Guys est un très bon dessin animé qui s’adresse à tous et raconte les aventures spectaculaires de criminels pas comme les autres. Avec une histoire qui réserve des surprises, une réalisation très plaisante et des protagonistes que l’on adore découvrir et qui font beaucoup rire, si vous avez envie de passer un bon moment de divertissement, ne passez pas à côté de ce film plein d’humour.

Amusant et décalé.

IA

LES BAD GUYS, la nouvelle comédie d’aventures de Dreamworks Animations, inspirée par la série éponyme de livres pour enfants à succès, met en scène une bande d’animaux, redoutables criminels de haut vol, qui sont sur le point de commettre leur méfait le plus éclatant : devenir des citoyens respectables.

Ces cinq compères sont tristement célèbres pour leurs aptitudes respectives au crime :

 M. Loup, le fringant pickpocket
 M. Serpent, le perceur de coffre forts blasé
 M. Requin, l’expert en camouflage au sang très très froid
 M. Piranha, le gros bras excessivement soupe au lait de la bande
 Mlle Tarentule, la pirate informatique dont les talents de hacker sont aussi aiguisés que sa langue.

Mais après des années d’incalculables méfaits, ceux qui sont devenus sans conteste les malfrats les plus recherchés du monde, finissent par se faire arrêter. Mr Loup conclut alors un marché (qu’il n’a évidemment pas l’intention d’honorer) afin de s’éviter ainsi qu’à ses compères, bien des années en prison : les Bad Guys vont devenir honorables.

Sous la tutelle de leur nouveau mentor, un cochon d’Inde aussi adorable qu’arrogant, le Professeur Marmelade, les Bad Guys sont bien partis pour rouler leur monde et faire croire à tous qu’ils ont changé. Mais ce faisant, Mr Loup commence à comprendre que faire vraiment le bien pourrait être la clef de ce qui lui a toujours manqué : la reconnaissance. Alors qu’un nouveau méchant s’en prend à la ville, va-t-il pouvoir persuader ses acolytes de le suivre sur le chemin de la rédemption et de devenir enfin des gentils ?

 Montage : John Venzon
 Musique : Daniel Pemberton
 Producteurs : Rebecca Huntley, Damon Ross pour Universal Pictures, DreamWorks Animation
 Distributeur : Universal Pictures International France

 SITE OFFICIEL
 ALLOCINÉ
 IMDB

Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.